Photo : Fouad S. A partir de dimanche prochain, les demandes pour l'acquisition des passeports et des cartes d'identité se feront en application des nouvelles procédures, à savoir sous la forme biométrique. C'est ce qu'a confirmé hier M. Yazid Zerhouni, ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales à la fin des travaux de la réunion régionale tenue à Alger consacrée aux préparatifs de la mise en place de ces nouveaux documents d'identité et de voyage. Notons dans ce cadre qu'il a déjà présidé deux réunions similaires à Oran et à Constantine. En présence du premier responsable de la gendarmerie nationale, du directeur par intérim de la DGSN, du wali d'Alger, M. Zerhouni donnera la parole à tous les responsables locaux pour faire leurs suggestions autour de ce projet national. En réponse à leurs questionnements, il indiquera arguments à l'appui, qu'en moyenne il faudrait procéder à l'enrôlement de 6 millions de citoyens par an, puisqu'il est possible de finaliser une opération en 15 minutes. A cet effet, plus de 800.000 machines seront installées au niveau des dairas dont 600 seront fournies par la gendarmerie nationale et la DGSN. Pour ce qui est de l'acte de naissance «12-S» exigé dans le cadre de ce nouveau système, le ministre explique que les citoyens se présenteront sur rendez-vous et la priorité sera accordée à ceux dont le passeport est en voie d'expiration. Tenues par la date du 24 novembre 2010, les dairas pilotes se doivent d'engager le travail dès maintenant afin d'être dans les délais. En guise de consignes adressées à l'assistance, le ministre de l'Intérieur indiquera que durant la période de lancement, au moins 30 personnes doivent être enrôlées par jour et ce pour répondre correctement aux exigences de l'Organisation internationale de l'aviation civile. Au sujet des photos d'identité des demandeurs du passeport biométrique (sans voile et sans barbe), Zerhouni affirme que «l'application des mesures sécuritaires est irréversible», s'agissant d'une exigence de la modernisation. D'autant plus que «la barbe n'est pas une obligation religieuse», explique-t-il en vue de répondre à la polémique suscitée par cette question et le port du voile. D'après lui, se soumettre à ces mesures épargnerait au gens des tracas inutiles.
