Egypte : offensive L'armée égyptienne a annoncé hier lundi avoir tué huit «terroristes» dans des opérations dans le nord de la péninsule du Sinaï, où des renforts ont été envoyés quelques jours après un attentat suicide ayant coûté la vie à 30 soldats. Sept autres «éléments terroristes et criminels» ont été arrêtés, selon la même source. Au lendemain de l'attentat de vendredi, l'ex-chef de l'armée et actuel président Abdel Fattah al-Sissi, architecte de la destitution de M. Morsi, avait promis une réponse implacable à «la menace existentielle» que représentent les djihadistes pour l'Egypte. Syrie : vidéo d'un otage L'organisation Etat islamique a diffusé hier lundi une vidéo montrant l'otage britannique, le photojournaliste John Cantlie, apparemment à Kobané visant à démontrer que le groupe est toujours actif dans cette ville syrienne disputée. Le journaliste de 43 ans y apparaît dans une ville en ruine parlant à la caméra et prétendant que les «moudjahidine» (combattants islamistes) n'ont pas battu en retraite. Aucun élément n'indique quand la vidéo a été tournée, mais M. Cantlie fait référence à des informations de la chaîne britannique BBC diffusées le 17 octobre et à des propos du porte-parole du Pentagone le 16. Moyen-Orient : propagande djihadiste La coalition conduite par les Etats-Unis a de nouveau bombardé des positions du groupe Etat islamique (EI) en Syrie et Irak, tandis que Washington appelait ses alliés à mieux combattre sur le web la propagande des djihadistes, très actifs sur les réseaux sociaux. Réaffirmant hier lundi que la solution ne pouvait être que militaire, le général à la retraite américain John Allen, coordinateur de la coalition, a cependant insisté sur l'importance de lutter contre «les activités en ligne» de l'EI. Hong Kong : essoufflement Un mois après le début des manifestations de masse à Hong Kong, le mouvement prodémocratie se demande comment maintenir la dynamique. Le 28 septembre, une campagne de mobilisation pour réclamer l'instauration d'un véritable suffrage universel dans la région autonome sous tutelle chinoise s'est déclarée. Un peu plus de quatre semaines après, le nombre de manifestants s'est considérablement réduit mais des irréductibles occupent toujours trois quartiers de Hong Kong. La Chine a accepté le principe du suffrage universel pour l'élection du chef de l'exécutif local en 2017, mais elle entend garder la haute main sur le processus électoral et contrôler les candidatures.