Résumé de la 2e partie ■ La vieille femme apprit à la jeune fille qu'elle était dans la maison d'un meurtrier et lui proposa de l'aider... Elle était effrayée, elle ne voulait réveiller personne. Mais Dieu l'aida pour qu'elle put réussir à passer. La vieille, monta avec elle, ouvrit la porte et elles s'éloignèrent aussi vite qu'elles le purent de la maison des meutriers. Le vent avait éparpillé la cendre, mais les pois et les lentilles avait pris racine et étaient sortis, ils montraient dans la lumière de la Lune le chemin. Elles marchèrent toute la nuit jusqu'à ce qu'au matin elles atteignissent le moulin. Alors la jeune fille raconta toute l'histoire à son père, comme elle l'avait vécu. Lorsque vint le jour où le mariage aurait dû être célébré, apparut le fiancé. Le meunier avait invité tous ses amis et connaissances. Tandis qu'ils s'assirent à la table, chacun fut invité à raconter quelque chose. La fiancée restait silencieuse et ne dit rien. Alors le fiancé s'adressa à sa promise : — Alors mon cœur, ne connais-tu rien ? raconte nous une histoire. Elle répondit : — Je veux raconter un rêve. Je suis allée seule dans la forêt et j'arrivais enfin à une maison où il n'y avait nulle âme qui vive, Mais dans une cage qui pendait au mur il y avait un oiseau qui cria : — Vas-t-en, vas-t-en jeune fiancée, tu es dans la maison d'un meutrier. Et il cria encore une fois. — Mon trésor, ce n'était qu'un rêve — J'allai alors dans chacune des pièces et toutes étaient vides. Tout était inamical là dedans ; je descendais enfin dans la cave, où une vieille femme était assise et hochait la tête. Je lui demandais : — Mon mari habite-t-il ici ? elle répondit — Hélas pauvre enfant, tu es ici dans la demeure d'un meutrier, ton fiancé habite ici mais il veut te tuer, te réduire en petits morceaux , te cuire et te manger. — Mon trésor, ce n'est qu'un rêve ! Mais la vieille femme, me cacha derrière une énorme barrique, mais à peine étais-je là cachée que les voleurs revinrent en trainant avec eux une jeune femme. Ils lui donnèrent trois verres de vin à boire, blanc, rouge et jaune qui lui creva le cœur. — Mon trésor, ce n'était qu'un rêve — Là, ils lui otèrent sa fine robe, découpèrent son joli corps sur une table et versèrent du sel dessus. — Mon trésor, ce n'est qu'un rêve ! — Et l'un des voleurs remarqua l'anneau d'or que la pauvre fille portait au petit doigt mais comme il ne se laissait pas retirer facilement, il prit une hache et coupa le doigt. Mais le doigt vola en l'air par dessus le tonneau et tomba dans mon corsage. Et voici l'anneau. À ces mots, elle le brandit à l'assistance. Le voleur qui, pendant la narration était devenu blanc comme un linge, bondit et voulut s'enfuir, mais les invités se jetèrent sur lui le neutralisèrent et le livrèrent au juge ainsi que toute la bande.