Résumé de la 8e partie n Le téléphone de la victime ne fut pas retrouvé. On suppose qu'il fut volé dans un moment proche de sa disparition ou de sa mort. Un élément inconnu du public était le fait que Lam était dépressive et bipolaire. Son traitement, confirmé par l'autopsie, comprenait Wellbutrin , Lamictal , Seroquel et Effexor. Toutefois, selon sa famille, elle n'avait pas d'antécédents suicidaires. Sur les blogs qu'elle tenait depuis 2010, on trouve trace d'articles révélateurs de son état d'esprit. Ainsi, en janvier 2012, on trouvait un post intitulé «Vous êtes toujours hanté par l'idée que vous perdez la vie». A la même époque, elle déplora une «rechute» qui l'avait forcée à abandonner les cours. Parmi les traitements pris par Lam, il y a lieu de préciser leur effets et utilités : Dextroamphetamine (Dexedrine) — 10mg , stimulant contre les troubles de l'attention et la narcolepsie, Lamotrigine (Lamictal) — 100 mg, anti-convulsant et stabilisateur d'humeur luttant contre l'épilepsie et les troubles de nature bipolaire, Quetiapine (Seroquel) — 25 mg, antipsychotique luttant contre les effets de la schizophrénie, de la bipolarité et la dépression sévère, Venlafaxine (Effexor) — 225 mg, antidépresseur luttant contre les sensations d'anxiété et de panique ainsi que contre les phobies. Bupropion (Wellbutrin) — 300 mg, antidépresseur. Qualifiés de troubles psychiatriques sévères, les troubles bipolaires peuvent conduire 50% des malades à effectuer une tentative de suicide dont 15% décèderont. Des psychiatres estimèrent, après avoir visionné la vidéo de l'ascenseur, que le comportement de Lam pouvait être compatible avec un épisode psychotique aigu. Les symptômes d'un tel épisode peuvent inclure : Des perturbations de la perception et hallucinations (entendre des voix, voir des choses qui n'existent pas..); Des jugements faussés et des délires (croire que l'on est persécuté, s'imaginer que l'on peut lire dans nos pensées...). Une pensée désorganisée (s'exprimer d'une manière confuse, se comporter étrangement...). Les personnes atteintes, qui peuvent ne pas avoir conscience du trouble psychiatrique, peuvent être fortement angoissées par cet épisode, et cette angoisse peut également être vécue de façon délirante. A suivre
