Opinion n Mohamed Arezki Ferrah, élu du FFS, affirme que «l?APW d?Alger fonctionne en violation de la loi et du code de wilaya». Pour notre interlocuteur, «la loi prévoit la tenue de quatre sessions de l?APW par an, alors que notre Assemblée n'en tient que deux». Et d?ajouter : «Au lieu donc de tenir 13 sessions en l?espace de trois ans et demi, nous n?en avons tenu que neuf !». M. Ferrah s?étonne aussi du fait que l?APW d?Alger n?a tenu aucune session extraordinaire «alors qu?Alger a connu des situations exceptionnelles tels le séisme, l?opération de relogement des sinistrés, la mise en ?uvre du plan de circulation d?Alger?» En outre, cet élu FFS ne comprend pas que «l?APW d?Alger n?ait délibéré que 21 fois». «C?est scandaleux !», dit-il. Notre interlocuteur nous présente la liste des délibérations réparties comme suit : six relatives au Budget primitif (BP) et au Budget supplémentaire (BS), quatre relatives au foncier agricole, une au plan de sauvegarde de La Casbah, une à l?aide allouée aux pêcheurs, une à la dissolution de l?entreprise Egziwa, une à la création de l?EPA Jardin d?essais du Hamma ; d?autres délibérations concernent l?installation des vice-présidents, des commissions provisoires chargées du règlement intérieur de l?APW, de la solidarité et du couffin de ramadan ; une délibération est relative au remplacement d?un élu. «C?est cela, une APW ?» s?interroge M. Ferrah. Pour sa part, Mimoune Chegnane, élu RND, réfute les affirmations de Mahmoud Zaïm, président de l?APW, qui, lors de toutes ses sorties médiatiques, insiste sur le rôle que joue son Assemblée et les prérogatives qu?elle assume. Selon M. Chegnane, l?APW d?Alger n?assume pas ses prérogatives. «Sinon comment expliquer son absence lors du relogement des 711 familles sinistrées ?» s?interroge-t-il. «Je suis éc?uré quand j?entends le président dire que l?APW n?est pas concernée par l?opération. Moi-même j?avais assisté à l?opération ; c?était une initiative personnelle», ajoute-t-il.