Aux Rangers Glasgow, où l'effectif est autant cosmopolite que pléthorique, Madjid Bougherra s'est imposé sans forcer. «En défense centrale, il n'y a pas trop de concurrence, contrairement aux autres secteurs. Nous produisons un jeu assez technique, avec un joueur comme Mendes.» Acheté 3 millions d'euros et sous contrat jusqu'en juin 2012, l'international algérien a attiré l'attention de Marseille, qui envisage sérieusement de renforcer sa défense cyclothymique cet hiver. «Moi, je n'ai pas eu de contact direct avec l'OM. Je suis flatté que ce club puisse s'intéresser à moi, mais à ce jour, il n'y a rien de concret. On verra en janvier. Mais, il faut savoir que je suis bien aux Rangers.» Au Royaume-Uni, le défenseur algérien a trouvé le terrain d'expression qui lui convient le mieux. Sur les terrains de la perfide Albion, le calcul est moins prégnant, la tactique moins envahissante, la notion de spectacle plus obsédante. «C'est plus spontané. Ici, on joue pour marquer.» Et chez les British, le quotidien du footballeur n'est pas aussi codifié qu'en France, où presque tous les entraîneurs se sentent obligés d'institutionnaliser les mises au vert pour rassurer leurs présidents. «On nous fait confiance. Les mises au vert sont rares. Avant le coup d'envoi, on écoute de la musique dans le vestiaire. C'est plus relax qu'en France.»