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les propositions contradictoires en attendant de nouvelles réformes
La déclaration du Premier ministre, Abdelmalek Sellal,concernant l'OMC
Publié dans La Tribune le 11 - 08 - 2014

Incontestablement, l'Algérie étant sans chauvinisme, un grand pays, la
délégation algérienne au sommet USA-Afrique a reçu un accueil chaleureux. Mais attention d'en déduire des conséquences d'autosatisfaction et faire des discours euphoriques 1- Selon les informations recueillies auprès de nos réseaux et amis américains aux USA suite à la récente rencontre USA-Afrique, l'Algérie est un acteur incontournable pour la résolution des conflits tant en Afrique qu'au Sahel, mais avec des messages codés du côté USA, messages d'ailleurs similaires à ceux de l'Union européenne. La relative stabilité de l'Algérie sera largement conditionnée pour les USA par l'instauration d'un Etat de droit, une justice variablement indépendante, une gouvernance renouvelée allant vers l'alternance pacifique au pouvoir, la levée des contraintes aux affaires par plus de libertés, permettant la libéralisation des initiatives créatrices dans le secteur public pour le rendre plus efficient dans un environnement concurrentiel loin de tout monopole, au sein d'un grand espace qui serait le grand Maghreb, pont entre l'Europe et l'Afrique. La contrainte pour ces affaires saines en Algérie est encore difficile supposant la lutte contre la bureaucratie et son corollaire la sphère informelle où tout se traite en cash et la corruption. Les Américains souhaitent une plus grande visibilité dans la démarche de la politique socioéconomique allant vers une libéralisation maîtrisée évitant ce
changement perpétuel de cadres juridiques qui démobilise tout investisseur qu'il soit Algérien ou étranger. Sans cette visibilité, un code d'investissement, (combien de codes depuis l'indépendance) l'Algérie ayant les plus belles lois du monde mais rarement appliquées, aura peu d'impacts, les avantages distribués étant perçus comme une distribution de la rente des hydrocarbures sans contreparties productives. L'adhésion de l'Algérie à l'OMC pour les USA suppose le respect des règles fondamentales de la libre concurrence.
2- À ce titre, comme je viens de le rappeler dans une interview diffusée à la télévision algérienne Al Djazairia le 7 août 2014 (JT 20h), le Premier ministre algérien, promettant la levée des contraintes aux affaires, a demandé
officiellement aux Etats-Unis d'Amérique d'aider l'Algérie à accélérer son adhésion à l'OMC, organisation qui s'inscrit dans un espace mondial concernant uniquement le volet économique, alors que l'Accord qui lie l'Algérie à l'Europe, ancré dans le processus de Barcelone, s'inscrit dans un espace régional en incluant des volets politiques et culturels. Or, force est de constater que l'Algérie est observateur depuis le 3 juin 1987, ayant manifesté son intention d'intégrer le système du commerce multilatéral qu'incarnait l'Accord général sur les tarifs et le commerce (Gatt) et à partir de 1995, par l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Le groupe de travail de l'accession de l'Algérie au Gatt a été institué le 17 juin 1987. En 1995 ce groupe de travail du Gatt a été transformé en groupe de travail de l'OMC chargé de l'accession de l'Algérie a tenu onze réunions formelles et deux réunions informelles dont les dernières se sont déroulées en mars 2012 et en avril 2013. Les différents ministres du Commerce qui se sont succédé ont annoncé officiellement d'abord en 2010, puis en 2011, puis en 2012 que l'Algérie serait membre de l'OMC en 2012 puis en 2013. Ils ont été démentis par la suite des négociations, ceux qui ayant posé de sérieuses oppositions sont l'Union européenne et les USA piliers de l'OMC. D'ailleurs les véritables négociations ne sont pas menées par le ministère du Commerce, mais par les hautes autorités du pays via le ministère des Affaires étrangères. Ces accords ayant des incidences stratégiques sur le devenir tant de l'économie que de la société algérienne. Rappelons-nous en tenant aux pays en voie de développement, après des poids lourds du continent Africain, le Nigeria et l'Afrique du Sud, ou des petits pays comme le Tchad, le Niger, le Togo, l'Angola, le Bénin, le Gabon, la Côte d'Ivoire, le Ghana, des pays du Maghreb, le Maroc et la Tunisie, la majorité des pays arabes pétroliers dont le dernier en date est l'Arabie saoudite, sans compter la majorité des pays de l'Amérique du Sud dont le Brésil, le Venezuela, le Chili, la Bolivie, le Pérou, le Mexique, en Asie avec l'Inde, l'Indonésie, la Malaisie, le Vietnam, la Corée du Sud et la Chine, cette dernière ayant adhéré à l'OMC en 2001, sans oublier la Turquie, un autre fondateur du communisme, la Russie qui a adhéré à l'OMC, approuvé le 15 décembre 2011 par le groupe de travail ad hoc de l'OMC. L'organisation va avec ce nouveau membre de poids couvrir désormais 98% du commerce mondial, contre 94% précédemment. Pour accéder à l'OMC, la Russie a conclu 30 accords bilatéraux pour l'accès aux marchés des services et 57 pour l'accès des biens. Concernant l'aspect multilatéral, Moscou a accepté d'abaisser le seuil de ses tarifs à 7,3%, contre 10% actuellement. La Russie a aussi accepté de limiter ses subventions agricoles à 9 milliards de dollars en 2012 et de les réduire progressivement à 4,4 milliards d'ici 2018. Sur le plan des télécoms, la Russie a accepté que le seuil de 49% maximum de capitaux étrangers soit supprimé 4 ans après son accession à l'OMC. Sur le plan bancaire, les banques étrangères pourront librement ouvrir des filiales en Russie, mais ne pourront pas représenter plus de 50% du système bancaire suisse. Par ailleurs, à partir du jour de l'accession, les importations d'alcool, et de produits pharmaceutiques ne seront plus soumises à des licences d'importation. La Russie s'est aussi engagée à pratiquer des tarifs commerciaux «normaux», pour le gaz naturel. Toujours selon les autorités russes, devenir membre de l'OMC signifie pour les Russes qu'ils pourront bientôt acheter des machines-outils et les biens durables qu'ils importent, à des prix bien moins élevés qu'auparavant. 45% des importations russes sont des machines et des biens durables. Avec l'adhésion de la Russie à l'OMC, son industrie sidérurgique notamment ne sera plus sujette aux quotas imposés aux exportateurs non membres de l'OMC. De plus, les barrières douanières vont disparaître sur 700 catégories de produits, donc baisse des taxes à l'importation de 10 à 7%.
3- C'est à ce titre, qu'il s'agit de replacer la déclaration du Premier ministre algérien dans sa déclaration à Washington en ce mois d'août 2014, mentionnant que l'Algérie ne peut vivre en dehors de l'arène internationale, mais en précisant qu'il s'agira de préserver les intérêts propres. En effet, une suppression des subventions immédiatement entraînerait une déstabilisation sociale ayant des répercussions négatives sur cette adhésion, devant d'ailleurs poser la problématique d'un débat général sur les subventions qui ne doivent profiter qu'aux plus démunis et aux secteurs inducteurs de valeur ajoutée s'insérant dans le cadre de la concurrence internationale. À ce titre, la déclaration de la quatrième conférence ministérielle tenue en novembre 2001 à Doha, Qatar, prévoit le mandat pour des négociations portant sur toute une gamme de sujets et d'autres travaux, y compris les questions concernant la mise en œuvre des accords en vigueur, prévoyant une transition pour les pays en voie de développement. L'Algérie devrait bénéficier de cette transition, et également profiter de l'expérience récente russe d'adhésion notamment pour le prix de cession du gaz. Je rappelle que dans le programme du 3e mandat du président de la République repris par le 4e mandat, l'adhésion de l'Algérie est un objectif stratégique. Paradoxalement certains partis politiques et des organisations syndicales qui ont soutenu ce programme, actuellement font une campagne contre, pour des raisons populistes, en mal de publicité, n'étant donc pas conséquent avec eux-mêmes. Alors pourquoi avoir soutenu ce programme ? D'ailleurs leurs arguments sont contradictoires, raisonnant en court terme pour la préservation d'intérêts de rente, ou pour une opposition gratuite sans propositions productives, et non à long terme s'opposant donc aux réformes. L'Algérie est d'ailleurs déjà liée à un accord de libre échange avec l'Europe applicable depuis le 1er septembre 2005, ayant obtenu un report du dégrèvement tarifaire zéro pour 2020 et dont 70% des articles qu'elle a signé en toute souveraineté sont contenus dans les règles de l'OMC. Certains induisant en erreur l'opinion publique ont récemment avancé de fausses données, une perte fiscale de 8 milliards de dollars oubliant qu'avec la correction du dérapage du dinar tant par rapport à l'euro qu'au dollar (20,22% depuis 2005), les dégrèvements étant progressifs, les pertes fiscales s'élèvent en réalité à environ 2,5 milliards de dollars du fait que les réformes institutionnelles et micro-économiques toujours promises ont été retardées avec des replâtrages incohérents donnant des impacts forcément négatifs. Le cadre macro-économique actuellement relativement stabilisé l'étant d'une manière artificielle grâce à la rente des hydrocarbures et quelle menace pour un tissu productif en déclin ? Comme je l'ai rappelé dans maintes contributions entre 2010/2014, les réserves de change d'environ 194 milliards de dollars en 2004 non compris les 173 tonnes d'or, les subventions estimées à 25 milliards de dollars en 2013 compressant artificiellement le taux
d'inflation qui sans ces subventions approcherait les 9/10%, l'importance de la dépense publique (630 milliards de dollars budget de fonctionnement et d'équipement entre 2000/2013) ont été permis grâce aux exportations d'hydrocarbures représentant 97/98% (700 milliards de dollars de recettes en devises entre 2000/2013), importants 70% des besoins des ménages et des entreprises publiques et privées dont le taux d'intégration ne dépasse pas 15% (importation en devises de 500 milliards de dollars entre 2000/2013). Selon l'ONS le petit commerce et services (tertiairisation de l'économie segment à très faible productivité) représentent 83% du tissu économique, le secteur industriel moins de 5% du PIB, et sur ces 5%, environ 85% des PMI-PME peu initiées au management stratégique. La sphère informelle liée à la logique bureaucratique rentière, étant plus facile d'importer que de produire localement, contrôle 40/50% de la masse monétaire en circulation et 65% des segments de première nécessité. Que veulent donc protéger les partisans du contre ?
4- À ces prises de positions du CONTRE, certaines organisations comme l'Union des commerçants algériens sont POUR l'adhésion à l'OMC, mais avec des propositions contradictoires aux règles de cette organisation, certain vivant encore dans l'utopie des années 1970 pour le boycott des produits des pays soutenant Israël. Avoir des positions humanitaires sur le plan international, c'est louable et même nécessaire, ne doit pas déboucher forcément sur des propositions démagogiques ignorant la réalité des nouvelles mutations économiques internationales, surtout pour un pays comme l'Algérie où tout est presque importé. Ce n'est plus le temps où la richesse d'une nation s'identifiait aux grandes firmes des nations. Les firmes ne sont plus nationales, même celles dites petites et moyennes entreprises reliées par des réseaux de sous-traitants aux grandes. Parallèlement, à mesure de l'insertion dans la division internationale du travail, la manipulation de symboles dans les domaines juridiques et financiers s'accroît proportionnellement à une production personnalisée. L'éclatement des vieilles bureaucraties industrielles en réseaux mondiaux leur a fait perdre leur pouvoir de négociation expliquant également la crise de l'Etat providence (avec le surendettement des Etats) et de l'ancien modèle social démocrate qui se trouve confronté à la dure réalité de la gestion gouvernementale. La chute des syndicats corporatistes souvent appendice de pouvoirs bureaucratiques s'accompagne d'un nombre croissant d'accords collectifs. Les emplois dans la production courante tendent à disparaître comme les agents de maîtrise et d'encadrement impliquant une mobilité des travailleurs, la généralisation de l'emploi temporaire, et donc une flexibilité permanente du marché du travail avec des recyclages permanents étant appelés à l'avenir à changer plusieurs fois d'emplois dans notre vie. Ainsi apparaissent en force d'autres emplois dont la percée des producteurs de symboles dont la valeur conceptuelle est plus élevée par rapport à la valeur ajoutée tirée des économies d'échelle classiques.
À mesure que la firme se transforme en réseau mondial, impossible de distinguer les individus concernés par leurs activités, qui deviennent un groupe vaste, diffus, répartis dans le monde. Comment dès lors appeler au boycott, où des centaines de milliards de dollars s'échangent par jour au niveau des bourses mondiales avec des fusions et des changements de propriétaires à travers les ventes-achats d'actions ?
5- En résumé, les impacts tant de l'Accord d'association que de l'adhésion à l'OMC ne seront positifs que si l'Algérie entame de profondes réformes structurelles tant politiques, économiques, sociales, culturelles, supposant un réaménagement des structures du pouvoir assis sur la rente. Ainsi s'impose l'indispensable revalorisation du savoir. Or, le rapport de l'indice mondial 2014 de l'innovation (The Global Innovation Index-GII) publié dernièrement par l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (Ompi), l'Institut européen d'administration des affaires (Insead) et l'université de Conseil classe l'Algérie à la 133e place sur les 143 pays qui y figurent. Comment
dynamiser le tissu productif avec un tel classement et atteindre un taux de
croissance hors hydrocarbures 7/8% horizon 2020, devant préciser que le poste service au niveau de la balance des paiements Algérie (appel aux compétences étrangères) est passé de 2 milliards de dollars en 2002 à environ 12 milliards de dollars fin 2013, classement et données qui contredisent certains discours démagogiques. Il s'agit impatiemment de remédier à la baisse du niveau de l'école du primaire au supérieur et l'on veut éviter la production de diplômés chômeurs (1,3 million d'étudiants en 2014) où l'on privilégie jusqu'à présent la quantité au lieu de la qualité, parallèlement à la levée des contraintes d'environnement qui freinent les entreprises tant publiques que privées créatrices de richesses (bureaucratie-système financier, foncier) et ce, dans le cadre des valeurs internationales. C'est la condition d'une transition indispensable d'une économie de rente (syndrome hollandais) à une économie hors
hydrocarbures, devant cibler les segments ayant des avantages comparatifs (coût-qualité) au sein de filières internationalisées.
À ce titre l'assouplissement dans le temps de la règle 49/51% évitant que l'Algérie supporte tous les surcoûts applicables aux secteurs stratégiques qu'il s'agira de définir avec précision, avec les mutations mondiales, ce qui est
stratégique aujourd'hui peut ne pas le devenir demain, est nécessaire devant avoir des critères plus objectifs comme une balance devises, technologique et managériale positive pour l'Algérie.
Dans le cas contraire, les effets négatifs sont à craindre tant pour l'Accord d'association qu'à l'OMC, devant nous contenter de vivre sur les aléas conjoncturels de la rente des hydrocarbures qui devrait connaître une tendance baissière entre 2017/2020 avec d'inévitables tensions budgétaires ayant des répercussions aussi bien sociales que politiques, l'Algérie ne pouvant continuer à vivre sur un niveau du cours de baril de 110 dollars.
A. M.
* Expert international, professeur d'université


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