A peine élu, Gianni Infantino, le nouveau président de la Fédération international du football a promis de redorer l'image de la FIFA et instaurer la transparence dans les activités de l'instance mondiale. A peine élu, Gianni Infantino, le nouveau président de la Fédération international du football a promis de redorer l'image de la FIFA et instaurer la transparence dans les activités de l'instance mondiale. La Fifa, cernée par la justice et avec une image ravagée par les scandales de corruption a adopté une série de réformes et de mesures pour redorer son image. L'instance mondiale veut relever le défi de la transparence et de la bonne gouvernance. L'un des enjeux sera de retrouver la confiance du public et des sponsors. Pour y parvenir, la FIFA a adopté vendredi dernier lors de la tenue de son congrès extraordinaire un volet de réformes pour tenter de restaurer la crédibilité de l'institution secouée par la pire crise de son histoire. Ces réformes visent essentiellement à améliorer la gouvernance avec une limitation à 12 ans du cumul des mandats du président et un contrôle de l'intégrité des élus. Elles visent aussi à augmenter la transparence des flux financiers et des rémunérations. Ces propositions ont été élaborées par une commission de réformes placée sous la présidence de François Carrard, avocat lausannois et ancien directeur général du Comité international olympique qui avait conduit la même mission quand le CIO avait été confronté à un vaste scandale de corruption au début des années 2000. Les principales réformes adoptées concernent la limitation à trois mandats de quatre ans, soit douze ans au maximum, pour le président de la Fifa et tous les autres hauts responsables (membres du Conseil de la Fifa nouvellement créé, de la Commission d'audit et de conformité et des organes juridictionnels). Séparation des fonctions politiques et de management. D'un côté, le Conseil de la Fifa, remplaçant l'actuel Comité exécutif, sera chargé de définir la stratégie de la Fifa. De l'autre, le secrétariat général mettra en œuvre les décisions du Conseil. Objectif, éviter les conflits d'intérêt. Election des membres du Conseil de la Fifa par les fédérations après des contrôles d'intégrité poussés de la part d'une Commission de contrôle, également créée pour l'occasion. Le nombre de membres du Conseil sera porté à 36 (contre 24 au Comité exécutif). Publication des revenus du président de la Fifa et tous les autres hauts responsables (membres du Conseil de la Fifa, de la Commission d'audit et de conformité et des organes juridictionnels). Réduction du nombre de commissions de 26 à 9, mais création d'une commission réunissant les partenaires (représentants des clubs, des joueurs, des ligues...). Les réformes engagées par la FIFA montrent une volonté d'aller vers une meilleure gouvernance et l'instauration de la transparence. L'engagement de la FIFA doit être suivi par l'engagement des autres fédérations internationales. Le sport en Algérie n'échappe pas au phénomène de la corruption, trucage des matches, dopage, manque de traçabilité des flux financier, d'où la nécessité de lancer une série de mesures également pour assurer une meilleure transparence et une meilleure gouvernance. La structure footballistique algérienne affirme que les statuts et règlements de la Fédération internationale de football (FIFA) et des instances du football national disposent que les infractions liées à la corruption sont imprescriptibles. Et pourtant la corruption existe bel et bien dans le milieu footballistique en Algérie. La FAF doit engager des mesures et des réformes pour mettre fin à la corruption et instaurer la transparence notamment dans les élections de ces membres et les modalités pour postuler au sein de son assemblée général, la structure footballistique algérienne est appelée aussi à rendre public les revenus des hauts responsables du foot dans le pays, elle doit également assurer la traçabilité des flux financiers et des rémunérations. La FAF est dans l'obligation de lutter avec une main de fer contre les différents phénomènes qui portent atteintes au sport. L'éthique sportive doit être respectée à tous les niveaux. La corruption est un fléau connu du sport international. Il est nécessaire d'adopter une approche holistique, a laquelle il faut joindre la volonté et I'engagement pour ce qui est de lutter contre la corruption et de préserver I'intégrité du football. Une prévention efficace requiert la collaboration forte et collective de la communauté du football. Il faut renforcer l'échange d'informations et des meilleures pratiques et combler les vides juridiques existants. La coopération juridique et judiciaire doit être améliorée et les systèmes administratifs aux moyens juridiques appropriés et efficaces doivent être assurés et des mesures de prévention et des programmes de formation pertinents doivent être mis en place. A. K.