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Le racket continue sur les plages
Annaba
Publié dans La Tribune le 20 - 07 - 2016

La vingtaine de plages ouvertes à la baignade à Annaba connaissent depuis quelques jours un afflux exceptionnel avec la vague de chaleur qui a sévi dans la région et qui a drainé des foules d'estivants venus des quatre coins du pays.
La vingtaine de plages ouvertes à la baignade à Annaba connaissent depuis quelques jours un afflux exceptionnel avec la vague de chaleur qui a sévi dans la région et qui a drainé des foules d'estivants venus des quatre coins du pays.
Les plages ouvertes surveillées, protection sur le qui-vive avec ses miradors installés, maîtres nageurs qui interviennent rapidement en cas d'incident et des policiers sur des quads pour une meilleure sécurité des lieux, sont très appréciées par les estivants.
Cependant il faut signaler certains abus de la part des loueurs de tables et de parasols qui ne respectent pas les consignes et installent ces équipements occupant ainsi la plage. Les familles arrivant au bord de la mer, ne trouvant pas de place sont ainsi obligés de louer au prix fort ces parasols puisque déjà plantés tout près de l'eau ce qui leur permet de surveiller de près leurs enfants. Une situation qui n'avait pas cours au tout début de la saison car les services concernés ont appliqué à la lettre les instructions interdisant ces pratiques en faisant respecter strictement la loi. Mais la mesure n'a pas duré longtemps, le relâchement qui s'en est suivi a encouragé les loueurs de parasols à reprendre leurs habitudes en imposant aux estivants leur propre loi. Au départ, les citoyens étaient heureux de voir enfin les plages «libérés» de ces parasols et tables et qu'ils pouvaient s'installer où bon leur semblait. Tout allait dans le sens du respect de la loi et rien ni personne n'est venu perturber cet ordre ou s'opposer à cette décision prise par les autorités.
Mais avec l'afflux des estivants, la situation a basculé du jour au lendemain. Les contrôles ont subitement disparu laissant place à l'anarchie qui s'est réappropriée le terrain s'emparant de tout. Tôt le matin, on trouve déjà les parasols plantés et les tables installées, ce qui implique que ces équipements, même si on affirme qu'ils ont été mis en place après leur location la veille, n'ont pas été enlevés pour garder toujours la même place.
Du côté de Sidi Salem, les plages très sales ne sont pas nettoyées, des sachets, des bouteilles en plastique, des cannettes, des emballages, des boîtes de conserves et des bouteilles de bière et vin traînent un peu partout .L'instruction interdisant l'occupation des plages par les loueurs de parasols est ignorée, superbement. Car là, on est passé à la vitesse supérieure en installant carrément des tentes. Des tentes qui ne sont même pas dans les normes puisque celles-ci sont montées avec des armatures faites de rond à béton tout rouillé et un tissu qu'on jette au dessus, et le tour est joué. On débourse 400 DA pour «en profiter», un individu, torse nu, pas commode du tout et tout couvert de tatouages, se fait payer à l'avance rackettant ainsi les familles venues passer la journée au bord de la mer. Juste en face, un autre individu se fait payer 100 DA pour le «parking», et quel parking ! Une petite place au bord de la route que le sable a recouvert, 100 DA sans ticket qu'on paye sur le champ à cet individu d'une vingtaine d'années avec un sac en bandoulière où l'argent est enfoui. Et tout ce racket se fait au vu et au su de tout le monde sans que les services concernés n'interviennent.
Cette grande plage qui s'étend sur près de deux kilomètres dépend de la commune d'El Bouni qui n'a pas appliqué cette instruction livrant ainsi les citoyens au diktat de ces parasites qui en profitent sans verser le sou à l'Etat alors que le ministre de l'Intérieur avait vivement conseillé aux collectivités locales de trouver des sources de financement pour leurs communes dont les budgets ne couvrent plus les dépenses.
Ce laisser-aller, ce laxisme et cette négligence vont encourager encore plus ces individus pour s'approprier cette plage et peut-être qu'un de ces jours, ils exigeront d'être payés pour accéder à la plage. On n'en est pas loin.
En ville, au niveau de la plage Fellah-Rachid ou Rizzi Amor, des jeunes rackettent les estivants en exigeant d'être payés pour le parking. Ils sont là, assis sur des chaises, surveillant les lieux pour se faire payer pour tout stationnement alors que les agents de police sont omniprésents.
M. R.


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