Le chef de sûreté de la wilaya d'Oran, le contrôleur de police, Salah Nouasri a donné le coup d'envoi du numéro vert «104» concernant la disparition et l'enlèvement d'enfants, hier au niveau du bureau de protection des personnes vulnérables à Oran. Le chef de sûreté de la wilaya d'Oran, le contrôleur de police, Salah Nouasri a donné le coup d'envoi du numéro vert «104» concernant la disparition et l'enlèvement d'enfants, hier au niveau du bureau de protection des personnes vulnérables à Oran. Dans un point de presse, M. Nouasri a mis en exergue l'importance de cette ligne renforçant le plan national «Alerte rapt-disparition d'enfants» lancé en août dernier sur instruction du Premier ministre. Le contrôleur de police Nouasri a également mis l'accent sur la nécessité de conjuguer les efforts de tous les partenaires en vue de consacrer la culture de dénonciation dans la société et exploiter le numéro vert «104» comme support contribuant avec efficacité dans la sécurité et la protection des enfants et des couches vulnérables contre tous les dangers même survenant de leur proche environnement. Le même responsable a exhorté d'utiliser cette ligne téléhonique au moment de la découverte d'un fait de disparition en vue d'alerter le parquet qui donnera, à son tour, les instructions nécessaires, entamera les procédures judiciaires, avisera les services concernés et créera une cellule de crise pour suivre les événements et collecter les informations afin de faciliter et accélérer les recherches. Cette opération est dirigée par le procureur de la République, qui a la prérogative d'informer les médias pour éviter tout alarmisme, a-t-il expliqué. Pour sa part, la chef du bureau protection des personnes vulnérables, la commissaire Ilham Daifallah a affirmé que le numéro vert 104 fonctionne à longueur de journée et des agents qualifiés sont mobilisés pour recevoir les appels téléphoniques et les orienter vers les services concernés, ajoutant que ce numéro est destiné à protéger les couches vulnérables dont les personnes âgées et les handicapés en cas de danger qui touche leur sécurité physique ou morale. S'agissant du kidnapping d'enfants, elle fait savoir que les services de la Direction générale de la Sûreté nationale (Dgsn) ont traité, de 2003 à ce jour, 21 cas d'enlèvement dont six où des enfants ont été sauvés et autres où les auteurs ont été arrêtés. Une analyse criminologique de la Dgsn cite comme motifs derrière les enlèvements et les disparitions le charlatanisme, les conflits familiaux pouvant prendre l'allure de vengeance, l'échec scolaire et le laisser-aller des parents, a-t-elle indiqué. Le responsable de l'information et de la communication à la sûreté de wilaya, le commissaire Abderrahmane Rahmani a affirmé qu'aucun cas d'enlèvement n'a été enregistré à Oran sauf des cas de fugue où les auteurs sont vite retrouvés. APS