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Impliquer les citoyens pour éradiquer le marché informel
Le commerce parallèle persiste toujours
Publié dans La Tribune le 22 - 02 - 2017

Afin de lutter contre le commerce informel, les autorités publiques ont lancé depuis l'an 2012 une large opération pour éradiquer tous les marchés illégaux. A cet effet, plusieurs marchés ont été démantelés dans la capitale, tels que le marché de Ben Omar à Kouba, Boumati à El Harrach... etc. Malgré la force de cette opération de lutte contre l'informel, ce phénomène persiste toujours.
Afin de lutter contre le commerce informel, les autorités publiques ont lancé depuis l'an 2012 une large opération pour éradiquer tous les marchés illégaux. A cet effet, plusieurs marchés ont été démantelés dans la capitale, tels que le marché de Ben Omar à Kouba, Boumati à El Harrach… etc. Malgré la force de cette opération de lutte contre l'informel, ce phénomène persiste toujours.
Selon un rapport récent du ministère du Commerce, quelque 44 nouveaux marchés informels ont fait leur apparition en 2016 alors que 1 035 avaient été éradiqués depuis le lancement de la campagne de lutte contre ces sites commerciaux illégaux en août 2012.
A Alger, le commerce informel est toujours présent notamment au niveau des quartiers populaires qui attirent de nombreux clients quotidiennement. «J'exerce ce métier depuis des années et j'ai mes propres clients qui ont confiance en moi et qui cherchent toujours après moi. Malheureusement, mes moyens ne me permettent pas de louer un local au niveau de ce quartier puisque cela me coûtera très cher», nous a confié un vendeur des bijoux fantaisie, rencontré à la commune de Mohamed Belouizdad. «En achetant les bijoux ici, je les paye à des prix abordables», nous a affirmé une cliente, rencontrée sur les lieux, ajoutant «je vous confirme que la même marchandise est proposée chez un magasin à Alger à un prix qui dépasse trois fois le prix appliqué par ce vendeur, ce qui n'est pas logique.»
Pour certains citoyens abordés sur les lieux, la particularité de ses lieux réside dans l'existence des étals vendant de différents produits à de bas prix. «Tous les produits sont proposés à des prix très abordable. La différence des prix est très remarquable entre la marchandise des magasins et celle proposée ici, pourtant la qualité est souvent la même. La vie devient de plus en plus chère, ce qui fait que les familles à faibles revenus sont toujours en quête de bonnes occasions, à des prix raisonnables», dira Amel, la trentaine.
Pour les autres, les inconvénients du commerce informel dépassent ses avantages. «Il est vrai que les prix appliqués par les vendeurs dans l'informel sont meilleurs que ceux pratiqués ailleurs. Mais il faut prendre en considération que les commerçants qui exercent leurs métiers légalement payent des factures de location et des impôts… alors il est tout à fait normal que leurs prix soient un peu en hausse par rapport aux autres», dira Amine la quarantaine. «Faute de la cherté de la vie, les citoyens essayent toujours de faire des économies. Pour cela, ils négligent la qualité et la source des produits, ils veulent juste acheter à de bas prix», a-t-il ajouté.
Dans certaines communes, les autorités publiques ont pris différents dispositifs pour arrêter la réaparition des marchés informels. Citant entre autres la commune de Boufarik à la wilaya de Blida. «Au centre ville, il existait un marché couvert qui attirait des centaines de clients chaque jour. Aux alentours de ce marché, certains commerçants déposent leurs étals anarchiquement pour vendre des fruits, des légumes, du pain, du poisson et d'autres produits. Il y a quelques années, les autorités locales ont décidé de supprimer ce marché vu qu'il est situé au centre-ville et ont construit un marché organisé un peu plus loin. A sa place, les services concernés ont aménagé de petits jardins dans l'objectif de rendre à cette ville sa beauté et pour offrir aux citoyens un cadre de vie meilleur», dira Omar. «L'effort des autorités locales est remarqué mais malheureusement, ils n'ont pas réussi à éliminer les étals existants aux alentours. Les services de Sûreté nationale les interdisent de vendre mais dès qu'ils ne sont pas sur les lieux, ils reviennent. Ils gênent la circulation, polluent les lieux mais personne ne peut parler avec eux. Si les citoyens boycottent ce genre de commerce, j'estime qu'on peut l'éradiquer définitivement mais je vous assure que sans l'implication des citoyens, rien ne marchera», ajoutera-t-il.
Rappelons que l'éradication des marchés informels a été bien accueillie par les citoyens qui estiment que cela représente une réelle avancée dans la protection des villes et l'amélioration de leur cadre de vie. Selon eux, les marchés informels sont des sources de danger réelles. Non seulement en raison de l'intraçabilité des produits vendus, et donc l'absence de garantie quant à leur qualité, mais aussi tous les désagréments qu'ils charrient dont les nuisances sonores, l'insalubrité, avec tous les déchets laissés sur place, et l'insécurité, avec les bagarres entre vendeurs, les pickpockets et les voleurs que la foule attire… Soulignons que des marchés légaux ont été installés par les autorités locales de chaque commune à travers le pays pour remplacer les marchés supprimés. Une enveloppe de 12 milliards de dinars a été affectée à la réalisation de 783 marchés de proximité relevant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a indiqué le rapport du ministère du Commerce. Selon la même source, jusqu'à la fin 2016, 635 marchés de proximité ont été réceptionnés mais dont plus de la moitié n'est toujours pas utilisée. En effet, 242 marchés ont été affectés mais ils ne sont toujours pas opérationnels alors que 163 autres ne sont pas encore affectés.
C. C.


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