«Si ce n'était notre entreprise mère qui renflouait chaque année nos caisses à la suite du non recouvrement de nos créances détenues sur les administrations publiques, nous aurions été dans l'obligation de déposer le bilan», a déclaré Abdelhak Latrèche, directeur de l'unité distribution d'électricité et gaz de la zone d'El Harrach, qui englobe 13 communes de l'est de la wilaya d'Alger avec un nombre global de 191 219 abonnés. Ce dernier, qui s'exprimait hier en son siège lors d'un rendez-vous avec la presse sur le bilan d'activité 2009 de la SDA El Harrach, a ainsi démontré, une fois de plus, que les administrations publiques pénalisent lourdement la Sonelgaz. En effet, «pour la seule direction de distribution d'El Harrach le solde d'encaissement venant des administrations ne dépasse pas les 52%», a indiqué M. Latrèche. Et de préciser pour donner une idée du niveau de pertes financières : «La moitié de cette catégorie de clients n'honore pas ses factures énergétiques, d'autres le font trimestriellement ou bien annuellement sans compter les administrations qui accusent des retards de paiement de trois ans». Pis, ces défauts de paiement sont devenus à la charge du groupe puisque à chaque fin d'exercice, Sonelgaz vient au secours des SDA comme nous l'a témoigné plus haut le directeur distribution d'El Harrach. Sur un autre plan, la direction de distribution de gaz et électricité de Sonelgaz d'El Harrach, qui a réalisé un chiffre d'affaires de 6 milliards de dinars en 2009, étudie la possibilité de raccorder au réseau électrique certains bidonvilles situés dans plusieurs communes de l'est d'Alger, selon le conférencier. Une demande pour intégrer certains bidonvilles dans son programme de distribution d'électricité pour l'année 2010.Il s'agit des bidonvilles situés dans la circonscription de Dar El Beida et qui s'étendent entre Oued El Hamiz et Dergana et de 17 autres sites dans la commune des Eucalyptus. Sont exclus de cette opération les sites qui présentent des difficultés pour l'implantation de supports lectriques comme cela est le cas à El Hamiz. Z. A.
