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La lutte qui paie
Publié dans La Tribune le 18 - 10 - 2010

L'Algérie a célébré, hier, le 49ème anniversaire de la répression du 17 octobre 1969 à Paris. Le même jour, le représentant spécial des Nations unies pour le Sahara occidental est en visite dans le Maghreb. Le but de cette virée est de relancer le processus des négociations entre le Polisario, représentant reconnu des Sahraouis, et le Maroc, puissance occupante. Comparaison n'est pas raison, dit le proverbe. Mais il faut reconnaître que, souvent, il y a des coïncidences qui parlent. D'où ce parallèle entre les manifestations du
17 octobre 1961 et cette visite d'un haut responsable de l'instance onusienne dont l'objectif est de chercher à démêler l'écheveau d'un problème que personne n'a pu régler en près de quarante ans d'existence. Cette comparaison n'a donc rien de fortuit. Mieux, elle renvoie à une réalité bien connue : le colonialisme est aveugle, hypocrite et impitoyable.Comme la France occupante, le Maroc a ces trois défauts à la fois. Puisque en plus de l'usage de la force, ce pays ne veut rien entendre au cri de ces populations qui cherchent à tracer elles-mêmes leur destin. Il ne veut pas voir une vérité qui fait que des milliers de ceux qu'on considère – illégalement– comme citoyens marocains ne veulent pas devenir des sujets du Roi. Le Maroc est également hypocrite. Comme tous les pays colonialistes, ce pays clame que les territoires sahraouis sont exclusivement marocains tout en cherchant un partenaire politique. Pis, malgré son obstination à faire passer ses idées à tout prix, le régime de Rabat négocie, au plus haut niveau, avec le Front Polisario. Pis encore, le royaume chérifien essaie d'impliquer un pays étranger au conflit, à savoir l'Algérie, pour détourner l'attention de ses concitoyens.
Le royaume de sa Majesté Mohammed VI est, enfin, impitoyable. Ce comportement, à la limite du cynisme, est également une marque de fabrique des pays qui aiment dominer tout. Les visées expansionnistes de notre voisin de l'Ouest sont tellement illimitées que même une partie de l'Algérie était convoitée. Le plus grave dans tout cela est que des milliers de Sahraouis sont victimes de répressions sauvages de la part des autorités marocaines. Ne sont épargnés de cette sauvagerie ni les populations civiles, ni les militants politiques, encore moins les militants des droits de l'Homme, y compris des Européens. Ces trois caractéristiques de l'occupant marocain ne sont que le résultat d'un entêtement qui paralyse toute une région depuis une trentaine d'années. A force de maintenir cette attitude, extrêmement négative, la situation ne fera que s'empirer. Les responsables du Polisario, ne voyant rien venir, reparlent même d'un possible retour au conflit armé. Qui va en bénéficier ? Sûrement pas les Marocains.C'est à peu après ce qui s'était passé, 49 ans plus tôt, lorsque la France de De Gaulle tentait de mater la révolution algérienne par la force. Pourtant, cinq mois après le massacre de Paris, le ministre des Affaires étrangères de la France, Louis Joxe, avait signé, avec Krim Belkacem, le cessez-le-feu,
préalable à une indépendance algérienne devenue inéluctable.Ne dit-on pas que l'Histoire est un éternel recommencement ? Avis aux Marocains.
A. B.


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