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Le service civil entre adeptes et opposants
le CNES a réalisée une étude sur la question en octobre 2010
Publié dans La Tribune le 05 - 06 - 2011

Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Abdelaziz Ziari, s'est engagé auprès des médecins résidents, en grève depuis trois mois en signe de protestation contre l'«obligation» du service civil, à mettre en place dans les plus brefs délais un comité ad hoc pour enquêter sur le service civil. Cette promesse a été faite par M. Ziari après avoir reçu une délégation des médecins résidents qui ont organisé une imposante marche, réprimée dans le sang, le mercredi 1er juin à Alger. C'est ce que nous avons appris hier auprès d'un membre du Collectif autonome des médecins résidents algériens (Camra), M. Sid-Ali Merouane. «M. Ziari nous a assurés que cet engagement solennel ne restera pas un vœu pieux et qu'il le mettra en place incessamment», a ajouté notre interlocuteur, contacté par téléphone. Ledit comité se penchera, selon notre source, sur, entre autres problématiques : le service civil a-t-il atteint son objectif, celui d'une couverture efficace et globale sur tout le territoire national ? Est-il nécessaire ? Le comité, qui sera installé prochainement, comprendra un panel de sommités dans le domaine médical ainsi que des représentants du Camra, et aura, en cas d'une réponse négative, à proposer une «alternative» au système du service civil, souligne le Dr Merouane. Ce dernier rappelle qu'un travail similaire avait été réalisé par le Conseil national économique et social (CNES) dont les conclusions ont été remises aux autorités concernées le 25 octobre 2010. Cette étude, intitulée «Comité ad hoc sur les stratégies de santé publique et la sécurité sanitaire nationale», a été conduite par d'éminents experts dans le domaine médical, à l'instar de MM. Madjid Atek, Mourad Barghiche (professeur en sciences médicales), Rachid Bougherbal, président de la Commission santé au Sénat, ainsi que l'éminent médecin Pierre Chaulet – militant de la première heure de la cause algérienne durant la guerre de Libération. Les rapporteurs de cette étude ont posé un certain nombre de problématiques et ont même été jusqu'à remettre en cause l'obligation du service civil sur laquelle le ministère de la Santé ne compte pas revenir. Parmi ces problématiques : «Faut-il maintenir le service civil obligatoire créé dans un contexte historique de pénurie médicale dans certaines régions déshéritées au lendemain de l'Indépendance ? Faut-il l'abroger en décomptant les années du service civil accomplies dans une carrière de santé publique ? Faut-il le remplacer par un contrat à durée déterminée (CDD), de 3 à 5 ans, en modulant les rémunérations et les indemnités, en fonction de l'éloignement géographique et du climat ? Faut-il le maintenir en l'état, ce qui contribue à désarticuler le système de santé et à organiser la discontinuité des soins ?» Plus loin, les meneurs de l'étude commandée par l'institution de Mohamed-Seghir Babès se sont également interrogés : «Quels sont les résultats des mesures d'affectation prises dans le cadre du programme ‘'Plateau Sud'', ces dernières années ?»; «L'affectation bureaucratique du spécialiste dans des hôpitaux dépourvus de plateaux techniques, ou ne disposant de logements, a transformé souvent les spécialistes, ainsi affectés, en simples consultants travaillant 2 à 3 jours par semaine tout en étant rémunérés à temps plein avec la complicité tacite des gestionnaires !», conclut le rapport, comme nous l'a affirmé le Dr Merouane. Par ailleurs, selon ce dernier, le Collectif des médecins résidents compte déposer plainte suite «à la répression sanglante dont nous avons été victimes lors de la marche du 1er juin».
Y. D.
Médecins résidents-Praticiens spécialistes : le clash
Outre qu'elle est un point d'achoppement dans les pourparlers entre le ministère de la Santé et les délégués du Collectif des médecins résidents algériens (Camra), l'abrogation de l'obligation du service civil semble, par ailleurs, s'être transformée en une question de légitimité, voire de paternité entre, d'un côté, les praticiens spécialistes et, de l'autre, les délégués du Camra. Présent hier matin à la radio chaîne III dans l'émission «Service public» de Salim Saâdoun, entre autres invités, le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP), s'est voulu on ne peut mieux catégorique. «Nous sommes les premiers concernés par l'obligation du service civil; les propositions des résidents, nous les avons posées il y a dix ans. Mais on ne nous a pas écoutés», assène-t-il. Ce que leur dénie le Dr Sid-Ali Merouane, délégué du Camra. S'en prenant avec force véhémence et en des termes à peine voilés aux praticiens spécialistes, notre interlocuteur lance : «Les médecins résidents sont indignés et profondément attristés par le silence incompréhensible et la démobilisation dont a fait preuve l'ensemble du corps médical (…). Tous sont restés passifs devant notre détresse se contentant de quelques murmures de soutien au moment où nous militons pour une réforme véritable du système de santé publique dans notre pays.» Le Dr Merouane a indiqué que «si réellement l'abrogation de l'obligation du service civil était la principale revendication des praticiens spécialistes, pourquoi alors ils se sont tus dès que leur régime indemnitaire a été promulgué ?». Notons que les médecins résidents ont émis le vœu de voir l'obligation du service civil «commuée» en une mesure incitative, ce à quoi le SG du ministère de la Santé, M. Bouchenak, réplique : «On ne doit pas émettre des préalables à une décision adossée à un cadre juridique.»
Y. D.


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