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Syndicat-pompier !
éditorial
Publié dans La Tribune le 17 - 10 - 2012

Déclenché par des travailleurs sous-payés, le mouvement de grève chez l'Etusa est vite encadré par des syndicalistes-fonctionnaires. Le résultat est sans surprise : la reprise du service a été annoncée, médias publics à l'appui, alors que les bus et les tramways sont à l'arrêt.Au Sénat, il y a le ministre des Transports, Amar Tou, pour certifier que la grève des travailleurs de l'Etusa n'a pas paralysé toute la capitale. C'est toujours rassurant d'apprendre d'un ministre qu'une grève dans une entreprise publique ne paralyse pas la première ville du pays. Surtout quand, sous la bonne gouvernance du même responsable, la ville est plutôt paralysée par l'embouteillage du trafic routier, faute d'un plan de circulation adapté.Il a fallu donc une journée de plus de débrayage pour que la direction de la société abandonne un simulacre de dialogue mené avec des «syndicalistes» sans rapports avec les travailleurs. Elle procède ainsi par la suspension du secrétaire général des travailleurs, qui serait la source des malheurs des ouvriers. Pour la prise en charge des revendications, c'est manifestement loin de constituer une priorité, ni une urgence. La preuve ? Une convention collective signée en 2007 cherche encore son application en 2012. Il y a lieu ainsi de s'interroger sur le sens à donner à une promesse de satisfaction avec effet rétroactif quand une convention collective est restée son suite pendant un …quinquennat. Il faut désormais espérer que les travailleurs de l'Etusa ne mettront pas cinq ans pour trouver leurs dignes représentants auprès de la direction. Car le verdict vient d'être prononcé par …le patron de la Centrale syndicale. A l'adresse des grévistes, Abdelmadjid Sidi Saïd a proclamé que «le syndicat de l'Etusa sera recomposé et vous aurez l'occasion de choisir vos hommes».Traduction : jusqu'à présent, les travailleurs ne choisissent pas leurs représentants au sein de la structure syndicale d'une entreprise publique. Autrement dit, c'est la direction de l'entreprise qui est représentée au sein des travailleurs. Pour des objectifs diamétralement opposés aux attentes des travailleurs. Cela est très visible à travers le cas Etusa, dans la mesure où on apprend que des travailleurs sont encore payés à moins que le Snmg. C'est à croire que l'horloge salariale de l'entreprise s'est arrêtée au temps de la seconde décennie de l'Indépendance. Mais qui révèle aussi que la gestion de l'entreprise est désastreuse. Et que les travailleurs ne peuvent pas compter des acquis si le monopole syndical est toujours en vigueur. Il sert toujours à contrôler la société active. Là ou la rente ne garantit pas une telle finalité, on s'appuie sur le monopole syndical comme arme de musellement des masses. Le contournement des revendications est toujours en continu alors que les réponses sont en rétroactif, avec cette option de ne pas être appliquées cinq ans plus tard !
A. Y.

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