La célébration du 35e anniversaire du Printemps berbère à Beni Ouertilane a été caractérisée par la présence des deux figures emblématiques de la JSK, en l'occurrence Iboud et Menad, qui ont rehaussé de leur présence les activités commémoratives du Printemps berbère. Profitant de leur présence au milieu d'une grande foule, Iboud et Menad n'ont pas manqué, dans leur intervention, d'évoquer la situation critique que traverse la JSK depuis le début de saison. Les deux anciens joueurs du club kabyle ont exprimé leur déception quant à cette situation critique et ont exprimé leur inquiétude de voir leur club de cœur quitter la Ligue 1 Mobilis sachant qu'elle est plus que jamais menacée par la relégation. Iboud et Menad ont appelé les supporters à se mobiliser et à rester derrière la JSK lors des cinq dernières journées de la saison, pour permettre aux joueurs de relever le défi de sauver le club. «De 1994 à aujourd'hui, plus de 360 joueurs sont passés par la JSK» Devant une foule nombreuse composée essentiellement de supporters de la JSK, l'ancien président des Canaris, Miloud Iboud, a dénoncé la politique de recrutement à la JSK, ce club qui dans le temps était un exemple de stabilité : «Il est anormal qu'un club comme la JSK, connu par le passé par sa stabilité à tous les niveaux, notamment dans son effectif, devienne aujourd'hui un club qui recrute et libère des joueurs chaque saison. Je vous annonce que depuis l'année 1994 à aujourd'hui pas moins de 360 joueurs sont passés par la JSK». «Les supporters doivent réagir pour éviter que ça se complique» Iboud a profité de l'occasion pour lancer un appel aux supporters pour rester derrière leur équipe surtout en cette période de crise. La JSK est menacée et elle a besoin de son public pour sauver sa saison : «La force de la JSK a été de tout temps ses supporters. Les amoureux du club doivent rester mobilisés pour éviter la descente aux enfers. L'heure est à la mobilisation, tous les supporters à travers la Kabylie doivent rester aux côtés de leur club». «La JSK n'arrive plus à programmer de matchs amicaux, même avec Beni Douala !» En dénonçant la gestion des responsables de la JSK, Iboud regrette qu'aujourd'hui la JSK n'arrive même pas à programmer des matchs amicaux avec des clubs de son niveau, pis encore, la JSK trouve des difficultés à jouer en amical même avec des équipes de la division inférieure : «C'est dramatique ce qui arrive à la JSK. Dans le cadre de sa préparation, le club n'arrive pas à programmer un match amical même avec les équipes de la région, à titre d'exemple Beni Douala. Il faut vraiment tirer la sonnette d'alarme». «La politique de bricolage persiste» Enfin, Iboud, aux amoureux du club venus en nombre l'accueillir en héros, a dénoncé la politique de bricolage prônée par la direction actuelle : «Je suis touché dans mon amour-propre, la politique de bricolage persiste toujours, le changement s'impose».