Le désormais ancien driver du Chabab de Belouizdad s'est exprimé sur les raisons qui l'ont poussé à jeter l'éponge. Si certains avancent les conditions difficiles dans lesquelles il travaille depuis sa venue comme étant la principale raison de son départ, Chéri El Ouazzani, lui, l'explique ainsi : « J'avais connaissance des conditions compliquées dans lesquelles j'allais travailler mais j'ai accepté de relever le défi car c'est un honneur pour moi d'entraîner un grand club comme le CRB. Mais bon, ça n'a pas marché comme espéré et c'est dans le bien de l'équipe que j'ai décidé de me retirer ». « On a manqué de chance et j'espère que le déclic se produira avec le nouvel entraîneur » Interrogé sur ce qui n'a pas marché en ce début de saison, CEO nous a expliqué : « Ce début de saison était tout à fait prévisible. On a effectué une mauvaise préparation et on s'attendait à rencontrer des difficultés lors des premières journées. Mais la sanction infligée au club lors de la première journée nous a fait énormément mal. Partir avec un retard de trois points et perdre un match sur tapis vert nous a été difficile à digérer. Et puis, on a aussi manqué de réussite et de chance par moments. J'espère qu'avec l'arrivée d'un nouvel entraîneur, les choses vont changer ». « On aurait pu gagner quatre matchs en plus, si ce n'est l'arbitrage » Toujours pour expliquer les mauvais résultats enregistrés en ce début de saison, celui qui est annoncé tout proche du Mouloudia d'Oran a ajouté : « En dépit des difficultés, on a réussi à bâtir une équipe qui joue bien au ballon. On l'a démontré à plusieurs reprises en créant des problèmes aux meilleures équipes de ce début de saison. Mais on a souvent été victimes des mauvaises décisions arbitrales. Je pense qu'on méritait au minimum de gagner quatre rencontres en plus ». « Le maintien est encore possible » Après neuf journée de championnat, le Chabab occupe la dernière place du classement avec trois petits points seulement. C'est dire la mission difficile devant laquelle se retrouvent les gars de Laâquiba. Une mission qui n'est pas impossible si on se fie aux dires de Chérif El Ouazzani : « Le Chabab de Belouizdad se trouve dans une situation compliquée. Personne ne peut le nier mais le championnat est encore long. Il reste encore 21 journées à jouer et tout reste possible. Le club n'est pas condamné. Tout reste possible et tout est jouable ». « Les dirigeants doivent s'unir autour du club » Par ailleurs, l'ancien driver de l'USMBA a rappelé la nécessité d'une union autour du club pour le sauver de la relégation. « Depuis que je suis au Chabab de Belouizdad, j'ai remarqué qu'il y a énormément de fractions au sein de la direction. On se tire des balles dans le pied et d'une manière indirecte on cause énormément de tort au club. Le CRB en souffre et cela se traduit dans les résultats du club depuis plusieurs saisons, pas uniquement celle-ci. Il est donc nécessaire de laisser les différends de côté et travailler tous ensemble pour le bien du club », a-t-il estimé. « Le Chabab a un public en or » Pour terminer, Chérif El Ouazzani a tenu à remercier ses joueurs, son staff et surtout les supporters qui font, à son avis, la grandeur du Chabab de Belouizdad. « Je remercie tous ceux qui ont cru en moi et qui m'ont aidé même si les résultats n'étaient pas au rendez-vous. Je tiens aussi à remercier spécialement tous les supporters qui m'ont adopté dès mon premier jour et que je porterai à jamais dans mon cœur. Ils font la fierté et la grandeur de ce club. Je leur souhaite beaucoup de réussite à l'avenir. »
