Le premier sommet bancaire francophone aura lieu le 4 mars prochain à Paris, a annoncé l'Organisation internationale de la francophonie (OIF). Ce sommet, initié par l'Union des banques arabes en collaboration notamment avec l'OIF et la Fédération bancaire française, vise à promouvoir les chaînes de réseaux financiers selon les initiateurs. Il devra permettre aux membres de la francophonie de confronter leurs différents systèmes et cultures bancaires, idées et expériences dans la perspective de faire émerger des recommandations pour "un meilleur développement du secteur bancaire et financier". La rencontre sera marquée par la participation d'économistes de renom, dont des présidents d'organisations économiques et financières, des gouverneurs de Banques centrales et des ministres en charge de l'économie dans le monde francophone et arabe. Ils devront notamment évoquer les relations commerciales transfrontalières et l'intégration des marchés. Le secrétaire général de la Francophonie, M. Abdou Diouf, prononcera à cette occasion un discours axé sur la coopération bancaire entre les pays arabes, l'Afrique et les pays francophones. Les débats porteront sur trois thèmes à savoir "Bâle III et nouvelles règles prudentielles/Processus G20", "Financement des Petites et Moyennes Entreprises pour le développement des économies dans les pays francophones" et "Banques Islamiques : un concept alternatif pour la croissance". Notons que le Comité de Bâle sur la supervision des banques a annoncé mercredi s'être accordé sur les détails d'un texte sur la nouvelle réglementation Bâle III. Ce texte porte sur les fonds propres des banques et les règles en matière de liquidités qui doivent prendre effet à partir de 2013. "Le ratio de couverture de liquidités et le ratio de financement net stable seront l'objet d'une période d'observation et comprendront une clause qui permettra de le réexaminer pour parer à toute conséquence inattendue", a dit le Comité. Le texte final de la réglementation Bâle III sera publiée d'ici la fin de l'année, conformément à un calendrier fixé par les dirigeants de la planète. Le Comité dit en outre avoir réalisé des progrès sur la création de garde-fous supplémentaires destinés aux plus grandes banques. "Le Comité achèvera d'ici la mi-2011 une étude sur l'ampleur de la capacité d'absorption des pertes que les grandes banques internationales d'importance systémiques doivent avoir." "Il surveille également l'ampleur des pertes absorbables qui pourraient être fournies via plusieurs instruments. Cette étude sera terminée d'ici la mi-2011", indique le comité de Bâle.