On sait que ces derniers temps, le Sud du pays est la cible de manœuvres et de tentatives de perturbation de la refondation de la cohésion nationale qui se développe et se renforce de jour en jour. Ces manœuvres s'exercent par des moyens détournés, en vue, surtout, de soumettre les jeunes du Sud à un certain diktat politicien mené par des semeurs de troubles en répandant de fausses informations, ou nouvelles, sur le développement des régions du Sud mettant en cause les efforts déployés par l'Etat en faveur du progrès dans la région. On sait, aussi par ailleurs, la constance avec laquelle d'aucuns exploitent les problèmes et les besoins du Sud et veulent les transformer en un registre politique d'où les récentes déclarations du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, M. Dahou Ould Kablia qu'il n'y a pas de problèmes politiques dans le Sud et ceux qui en parlent sont sur une voie fausse ", et de préciser : " Il y a un seul pays, l'Algérie. On n'oppose pas le Nord au Sud". Ainsi, l'unité de l'Algérie exaltée dans le discours officiel ne se contente pas, ici, de proclamation. Elle se fonde sur des actes concrets : dans toutes les wilayas du sud du pays le développement local prend les hauteurs de progrès. A l'heure des entreprises criminelles, les populations et les notables du Sud commencent à peser de tout leur poids sur la région : " Nous avons observé l'engagement des populations et des notables du Sud pour confirmer leur reconnaissance vis-à-vis de l'Etat et l'engagement à défendre les objectifs du gouvernement au profit de cette région " (dixit M. Ould Kablia). Et pour comprendre cet enthousiasme venant des populations du Sud, il faut rappeler que les régions du Sud ont été durant la lutte de Libération nationale à l'avant-garde de l'unité nationale et contre les convoitises du colonialisme français et la partition de la patrie. Cet engagement répond automatiquement à tous ces " activistes " et à leurs " maîtres " qui veulent créer un courant de mécontentement factice pour en récupérer les conséquences à d'autres fins inavouées. Nul doute que les populations du Sud, à l'instar de tout le peuple algérien, se reconnaissent comme héritier de l'histoire particulière de l'Algérie, en assument toutes les péripéties et tous les accidents, " reconnaître dans tout Algérien, par-delà les différences d'opinions, un cohéritier égal en dignité et en droits, prendre conscience de la communauté de destin de tous les enfants de ce pays et de l'utilité de l'apport de chacun d'eux pour construire notre avenir commun, c'est là le sens et le but de la Réconciliation nationale, au-delà même des exigences portées par les séquelles de la décennie tragique que nous venons de traverser " (Abdelaziz Bouteflika). Le peuple algérien, dans sa maturité forgée dans une longue nuit d'épreuves, ne s'est pas trompé sur la signification et la portée de cette politique. Il y a adhéré massivement en dépit de plaies encore vives chez beaucoup de familles algériennes. C'est dire que cette réalité est très bien comprise au sud du pays. Il est, ici, intéressant de remarquer cette identité de vues entre l'Etat et les populations du Sahara. En effet, pour assurer l'unité nationale, il est aujourd'hui question de tirer les leçons des erreurs et des insuffisances du passé, qui ne laissent d'autre choix que dans l'élargissement et l'approfondissement continus du projet démocratique, et du développement authentique et global. Le rejet par les populations de ces régions de toutes les manœuvres tout en refusant de tomber dans ce piège de la provocation, est une mobilisation à interpréter comme combat contre ces menées résiduelles, avec le concours des institutions étatiques. Et ce, au moment où le gouvernement s'attelle à faire du Sud un îlot de prospérité et de sécurité. Une démarche volontariste mais aussi une notion très largement prise en considération par les pouvoirs publics. Elle est l'outil qui possède lui-même une véritable force de développement et un démenti formel à toutes les intox de l'opinion publique. Les exemples concrets, cités par le ministre de l'Intérieur à l'occasion de la cérémonie d'installation des nouveaux walis, démontrent que le processus d'équilibre régional se concrétise dans toutes les régions du Sud.