Dans un entretien paru, hier, sur le journal local, La Provence. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s'est exprimé de nouveau, sur la situation en Algérie. Pour le ministre français, le souhait de son pays " c'est que les Algériens trouvent ensemble les chemins d'une transition démocratique ". " C'est à eux seuls qu'il revient de décider de leur avenir ", a-t-il soutenu. " La solution, c'est le dialogue démocratique, dans lequel chacun puisse exprimer sans crainte de ses opinions ", a déclaré le chef de la diplomatie française dans un entretien publié ce mardi dans les colonnes du quotidien régional La Provence. " Et que les libertés d'expression, de religion, de la presse et de manifestation soient pleinement respectées ", a-t-il ajouté. Il a indiqué que " le seul souhait de la France, c'est que les Algériens trouvent ensemble les chemins d'une transition démocratique. C'est à eux seuls qu'il revient de décider de leur avenir ". " Pour notre part, nous continuerons de nous tenir aux côtés de l'Algérie et des Algériens, dans le respect de la souveraineté de ce grand pays. J'ai eu plusieurs occasions de le dire à mon homologue algérien ", a affirmé le chef de la diplomatie française, poursuivant " quant aux modalités de la transition, il appartient aux Algériens qui font preuve d'une maturité exemplaire, de les définir ". Il convient de rappeler que cette sortie intervient au moment où le député européen français, Raphael Glucksmann a annoncé vendredi dernier, sur son compte twitter, qu'un débat aurait lieu au parlement européen sur la situation en Algérie, et qui serait suivi d'une résolution d'urgence. Par la voix de son porte-parole, M. Hassan Rabehi, également ministre de la Culture par intérim, le gouvernement a réagi au tweet de l'euro-député français, en soulignant l'importance stratégique des relations entre l'Algérie et l'UE. " L'UE et l'Algérie sont conscients de ce caractère stratégique et ne permettraient pas à qui que ce soit à remettre en cause cette qualification stratégique par de simples parlementaires qui se caractérisent par une myopie et qui ne mesurent pas l'importance de ces relations ", a rappelé le ministre.