La pandémie du coronavirus a eu des répercussions négatives dans tous les secteurs et ce, dans le monde entier. C'est une évidence puisque dans la majorité des pays, les responsables " politiques " se sont donné comme priorité d'assurer la santé de leurs citoyens avant de penser à l'économie, le commerce et les finances.
La majorité des pays du monde ont atteint en ce mois d'avril leur premier mois de confinement pour éviter la propagation de ce virus mortel et leurs différents responsables sont en train de réfléchir dès maintenant à l'après-corona. Seulement, les spéculateurs et spécialistes du marché parallèle en Algérie, eux, sont " pratiquement au chômage " puisqu'il n y a plus de transactions financières dans la mesure où les différents secteurs des transports sont suspendus. Ni import, ni export et encore moins ni omra, ni hadj. Et cet état de fait s'est répercuté sur les cours des taux de change au point où l'euro connaît une chute de sa valeur par rapport au dinar algérien qui était en très mauvaise posture depuis des mois. Le contexte sanitaire que vit le monde ainsi que son impact sur l'économie internationale a affecté certaines devises par une chute favorable au dinar algérien, qui était en mauvaise posture depuis des mois. En d'autres termes, cela veut dire que l'apparition du Covid-19 n'a pas épargné le marché noir des devises en Algérie, et ce, par le fait remarquable du recul de la demande. Cette période du printemps était avant l'apparition du coronavirus l'une " plaques tournantes " de la hausse des cours des devises étrangères par rapport au dinar. Mais avec le coronavirus, cette période n'est plus lucrative pour les cambistes du marché parallèle car, il n'y a plus de pèlerinage et de voyages touristiques aussi bien au sud du pays, très prisé, que vers l'étranger. D'autre part, et il faut bien le faire remarquer et surtout rappeler que depuis le mois de février, la réservation de quantités importantes de devises étrangères particulièrement le dollar étasunien a été freiné en raison de la paralysie du trafic commercial et des échanges économiques avec la Chine. Aujourd'hui, le taux de change du dinar algérien (DZD) face aux devises étrangères et en particulier face à l'euro est de 192 DA à l'achat contre 187 à la vente. Et à titre comparatif, au 16 Mars dernier, la monnaie européenne avait alors encore baissé et un euro s'échangeait alors à 195 DA à l'achat, tandis que sa vente se faisait au prix de 197 DA pour 1 €. Mieux, durant la même période auparavant, le dinar algérien s'échangeait à 200 voire 210DA pour 1 €. Ces chiffres montrent donc parfaitement le recul de la valeur de l'euro par rapport au dinar algérien. Et pour récupérer ce manque à gagner, les cambistes du marché parallèle sont en train de procéder comme les gouvernements en pensant à l'après-coronavirus. Ces cambistes font donc dans les prévisions pour ne pas dire les provisions : ils " épargne de grosses sommes ne laissant qu'une toute petite partie " infirme sur le marché qui d'ailleurs est bien faible pour les refaire sortir après le coronavirus afin que l'euro reprennent sa hausse pour ne pas dire ses hausses car, la demande à ce moment-là serait non pas seulement très importante, mais bien propice pour spéculer.
A Tebessa, les cambistes monopolisent la devise Malgré la décision de Gouvernement de fermer les quatre postes frontaliers de Tébessa et de toutes les wilayas frontalières avec la Tunisie, El-Oued, El-Tarif et Souk Ahras, en l'occurrence, les traders de devises résistent toujours aux effets du virus corona sur les indicateurs de la rentabilité du marché noir des devises. Les commerçants de la monnaie, et les opportunistes continuent d'influer ce marché seulement pour assurer des bénéfices considérables, après cette crise sanitaire.