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Les syndicats de la santé répondent à Ouyahia
S'élevant contre les déclarations du Premier ministre
Publié dans Le Midi Libre le 14 - 03 - 2010

Les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, faites lors de sa récente conférence de presse, concernant la grève des praticiens de la santé, ne sont pas passées inaperçues pour les médecins. L'Intersyndicale de santé publique a dénoncé, hier, les propos d'Ouyahia, notamment lorsqu'il a parlé d' « hypocrisie » et de « manipulation » du mouvement de grève. En effet, réagissant au débrayage qui paralyse le secteur de la santé depuis plus de trois mois, Ahmed Ouyahia s'est dit étonné par la durée exagérée de cette protestation. Pour les syndicats, dire que le Premier ministre n'a jamais entendu parlé d'une quelconque grève de plus de trois mois, est absurde. «Ce même responsable qui était au gouvernement en 1997, se souvient très bien de la grève du CNES qui a paralysé l'enseignement supérieure durant près de 5 mois », ont tenu à lui faire rappeler, lors d'un point de presse animé conjointement par les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, le docteur Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. « On lui précise que les médecins sont en grève parce que l'essentiel n'a pas été fait depuis tout ce temps, on n'a eu droit qu'a des promesses », dira Yousfi. Poursuivant : « On est convaincu de la justesse de notre cause ». La légitimité de la plateforme de revendications de l'Intersyndicale, ajoute-t-il, a été reconnue légitime par l'ensemble des responsables, notamment le ministre Barkat, Belkhadem ainsi que bon nombre de députés. « Seul Ouyahia rejette notre cause », déplore-t-il. Pour sa part, le Dr Merabet affirme que « les syndicats de santé publique n'existent pas sur l'agenda du Premier ministre. Il a toujours refusé de nous recevoir alors on a frappé à d'autres portes et on attend toujours d'éventuelles réponses favorables à nos doléances », a-t-il dit. Par ailleurs, évoquant l'ouverture des portes du dialogue au niveau de la Présidence, les deux syndicalistes ont exprimé leur soulagement quant à cette démarche prometteuse. « Nos appels au président de la République ont été entendus. Nous espérons que cette démarche sera concrète », dira Merabet. Les deux initiateurs du mouvement de grève ont été, rappelons-le, reçus mercredi dernier par le cabinet chargé des relations avec les organisations au niveau de la Présidence. Un dossier complet des revendications exprimées par cette frange de fonctionnaires du secteur public a été transmis à qui de droit. Cependant, l'Intersyndicale a décidé de surseoir aux rassemblements et autres sit-in régionaux, et ce, suite à l'ouverture des portes du dialogue avec les plus hauts responsables du pays. « Des démarches sont en train de se faire au niveau de la Présidence, c'est déjà une avancée positive pour nous », ont-ils avancé, soulignant que « des délais raisonnables ont été accordés à la tutelle mais rien n'a été fait. Par contre, On s'est interdit de fixer un ultimatum au président de la République par respect ». Toutefois, la grève se poursuit toujours avec le maintien du service minimum qui consiste en la prise en charge des cas d'urgences médicales. Ce dernier a été élargi, précise-t-on, à la prise en charge des malades atteints de lourdes pathologies. Revenant au rassemblement de mercredi dernier, les syndicalistes affirment qu'il y avait des personnes, en blouse blanche, infiltrés dans le sit-in et qui n'avaient rien à voir avec le orps médical. « C'est de la pure manipulation », a déploré le président du Snpsp. Une femme inconnue, qui ne fait pas partie du corps médical, poursuit-il, a tout fait pour provoquer les forces de l'ordre contre nous, en les insultant. « Je persiste à dire que ces gens sont loin d'être des médecins, ce sont des perturbateurs ayant pour mission de casser le mouvement des praticiens de la santé», a-t-il souligné.
A.B.
Les déclarations du Premier ministre, Ahmed Ouyahia, faites lors de sa récente conférence de presse, concernant la grève des praticiens de la santé, ne sont pas passées inaperçues pour les médecins. L'Intersyndicale de santé publique a dénoncé, hier, les propos d'Ouyahia, notamment lorsqu'il a parlé d' « hypocrisie » et de « manipulation » du mouvement de grève. En effet, réagissant au débrayage qui paralyse le secteur de la santé depuis plus de trois mois, Ahmed Ouyahia s'est dit étonné par la durée exagérée de cette protestation. Pour les syndicats, dire que le Premier ministre n'a jamais entendu parlé d'une quelconque grève de plus de trois mois, est absurde. «Ce même responsable qui était au gouvernement en 1997, se souvient très bien de la grève du CNES qui a paralysé l'enseignement supérieure durant près de 5 mois », ont tenu à lui faire rappeler, lors d'un point de presse animé conjointement par les présidents du Snpsp et du Snpssp, respectivement, le docteur Lyes Merabet et Mohamed Yousfi. « On lui précise que les médecins sont en grève parce que l'essentiel n'a pas été fait depuis tout ce temps, on n'a eu droit qu'a des promesses », dira Yousfi. Poursuivant : « On est convaincu de la justesse de notre cause ». La légitimité de la plateforme de revendications de l'Intersyndicale, ajoute-t-il, a été reconnue légitime par l'ensemble des responsables, notamment le ministre Barkat, Belkhadem ainsi que bon nombre de députés. « Seul Ouyahia rejette notre cause », déplore-t-il. Pour sa part, le Dr Merabet affirme que « les syndicats de santé publique n'existent pas sur l'agenda du Premier ministre. Il a toujours refusé de nous recevoir alors on a frappé à d'autres portes et on attend toujours d'éventuelles réponses favorables à nos doléances », a-t-il dit. Par ailleurs, évoquant l'ouverture des portes du dialogue au niveau de la Présidence, les deux syndicalistes ont exprimé leur soulagement quant à cette démarche prometteuse. « Nos appels au président de la République ont été entendus. Nous espérons que cette démarche sera concrète », dira Merabet. Les deux initiateurs du mouvement de grève ont été, rappelons-le, reçus mercredi dernier par le cabinet chargé des relations avec les organisations au niveau de la Présidence. Un dossier complet des revendications exprimées par cette frange de fonctionnaires du secteur public a été transmis à qui de droit. Cependant, l'Intersyndicale a décidé de surseoir aux rassemblements et autres sit-in régionaux, et ce, suite à l'ouverture des portes du dialogue avec les plus hauts responsables du pays. « Des démarches sont en train de se faire au niveau de la Présidence, c'est déjà une avancée positive pour nous », ont-ils avancé, soulignant que « des délais raisonnables ont été accordés à la tutelle mais rien n'a été fait. Par contre, On s'est interdit de fixer un ultimatum au président de la République par respect ». Toutefois, la grève se poursuit toujours avec le maintien du service minimum qui consiste en la prise en charge des cas d'urgences médicales. Ce dernier a été élargi, précise-t-on, à la prise en charge des malades atteints de lourdes pathologies. Revenant au rassemblement de mercredi dernier, les syndicalistes affirment qu'il y avait des personnes, en blouse blanche, infiltrés dans le sit-in et qui n'avaient rien à voir avec le orps médical. « C'est de la pure manipulation », a déploré le président du Snpsp. Une femme inconnue, qui ne fait pas partie du corps médical, poursuit-il, a tout fait pour provoquer les forces de l'ordre contre nous, en les insultant. « Je persiste à dire que ces gens sont loin d'être des médecins, ce sont des perturbateurs ayant pour mission de casser le mouvement des praticiens de la santé», a-t-il souligné.
A.B.


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