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L'opinion internationale pense à une Egypte post-Moubarak
Le mouvement de contestation s'accentue
Publié dans Le Midi Libre le 02 - 02 - 2011

Les réactions internationales par rapport aux développements de la situation en Egypte se partagent entre la volonté d'accéder à une réelle démocratie et les craintes que des radicalistes ne s'emparent du pouvoir.
Les réactions internationales par rapport aux développements de la situation en Egypte se partagent entre la volonté d'accéder à une réelle démocratie et les craintes que des radicalistes ne s'emparent du pouvoir.
Selon le haut commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, le nombre de victimes augmente quotidiennement, avec des informations non confirmées signalant que jusqu'à 300 personnes pourraient avoir été tuées jusqu'à présent, avec plus de 3.000 blessés et des centaines d'arrestations. «Il me semble que le rassemblement de ce mardi (hier NDLR) est probablement un moment charnière dans la transition en Egypte vers une société plus libre, plus juste et plus démocratique», a-t-il estimé. Dans un appel à la retenue et à la démocratisation des régimes, il exhorte tous les gouvernements, que ce soit dans la région ou ailleurs, à «réfléchir au fait que, à long terme, une stabilité authentique et durable ne dépend pas d'un appareil de sécurité implacable, mais du développement des droits de l'Homme et de la démocratie». La France insiste pour que le sang s'arrête de couler en Egypte. «Il faut que le sang s'arrête de couler, il y a eu trop de morts, trop de blessés et il faut que cela s'arrête», a dit Bernard Valero, porte-parole du ministère français des AE. Dans une déclaration commune, Michèle Alliot-Marie et son homologue du Bahreïn, cheikh Khalid Ben Ahmad Al Khalifa, ont insisté sur «l'importance qu'il convient d'accorder aux sociétés civiles et au dialogue qu'entretiennent celles-ci avec les gouvernements». De son côté, le porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron, a montré le chemin des urnes pour régler les problèmes. «Nous avons dit qu'il était important que le gouvernement égyptien écoute les aspirations du peuple (…) Cela signifie une transition vers un gouvernement élargi englobant des personnalités de l'opposition, à même d'apporter un véritable changement politique», a-t-il indiqué, tout en affirmant qu'«il est clair, au vu des nominations intervenues hier, que ce n'est pas encore le cas, et nous jugeons cela décevant». L'Iran espère gagner un allié de taille dans sa lutte contre l'Occident et le sionisme, à travers les changements qui s'opèrent en Egypte. «Avec la région qui prend une nouvelle forme et l'évolution en cours, nous espérons voir naître un Moyen-Orient qui soit islamique et puissant, et en mesure de résister aux occupants sionistes», a soutenu Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des AE. Le SG de l'organisation de la conférence islamique (OCI) lui a rappelé que «tous les pays membres se sont entendus en 2005 à La Mecque sur un plan d'action sur dix ans centré sur la démocratisation et les droits de l'Homme».
L'avertissement «sincère» d'Erdogan
La Turquie appelle Hosni Moubarak à satisfaire sans hésitation «la volonté de changement» exprimée par le peuple égyptien. «Ecoutez les cris du peuple et leurs revendications très humanistes (...) Il vous faut satisfaire sans hésitations la volonté de changement provenant du peuple», a déclaré hier, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d'un discours au Parlement retransmis à la télévision. Cet appel au président égyptien rejeté par la rue, se veut un message clair et sans bavure à l'adresse de tous les Etats du Moyen-Orient pour qu'ils déclenchent des réformes démocratiques. «Les libertés ne peuvent être niées ni reportées», a-t-il ajouté, tout en expliquant vouloir «faire une recommandation, un avertissement sincère au président Moubarak», afin que la crise égyptienne soit résolue «sans grandes souffrances». Le Premier ministre turc est allé plus loin dans ses conseils à Hosni Moubarak, en l'exhortant à faire preuve de plus de réalisme et de discernement. «Nous sommes tous mortels (...) Ce qui importe c'est que l'on se souvienne de vous avec respect. Nous devons écouter notre conscience et la voix de notre peuple, et être prêts à entendre leurs prières ou leurs malédictions», a ajouté, on ne peut plus clairement, Erdogan, dans un message qui s'apparente à une invitation à céder le pouvoir en Egypte et succomber à la volonté du peuple de plus en plus grandissante. Par ailleurs, La Turquie a rapatrié ces deux derniers jours 1.444 de ses ressortissants en Egypte, mobilisant plusieurs avions, selon le président de l'Office des situations d'urgence Mehmet Ersoy. Les voyagistes turcs eux, ont suspendu tous les circuits au départ de la Turquie et à destination de l'Egypte en raison des manifestations anti-gouvernementales dans ce pays, selon l'agence de presse Anatolie.
Les Etats-Unis évacuent le personnel de leur ambassade
Les Etats-Unis ont ordonné hier au personnel non essentiel de leur ambassade au Caire, capitale de l'Egypte, de quitter le pays dans un souci d'assurer leur sécurité face à la situation explosive née du mouvement de contestation populaire contre le régime du président Hosni Moubarak. «Le département d'Etat a ordonné le départ d'Egypte de tous les employés non essentiels du gouvernement des Etats-Unis et de leurs familles en raison des événements récents», a annoncé dans un communiqué Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine. Les diplomates américains en Egypte étaient autorisés à quitter le pays s'ils le souhaitaient depuis dimanche, l'Administration américaine ayant recommandé à ses ressortissants d'éviter de se rendre en Egypte.
Selon le haut commissaire de l'Onu aux droits de l'Homme, le nombre de victimes augmente quotidiennement, avec des informations non confirmées signalant que jusqu'à 300 personnes pourraient avoir été tuées jusqu'à présent, avec plus de 3.000 blessés et des centaines d'arrestations. «Il me semble que le rassemblement de ce mardi (hier NDLR) est probablement un moment charnière dans la transition en Egypte vers une société plus libre, plus juste et plus démocratique», a-t-il estimé. Dans un appel à la retenue et à la démocratisation des régimes, il exhorte tous les gouvernements, que ce soit dans la région ou ailleurs, à «réfléchir au fait que, à long terme, une stabilité authentique et durable ne dépend pas d'un appareil de sécurité implacable, mais du développement des droits de l'Homme et de la démocratie». La France insiste pour que le sang s'arrête de couler en Egypte. «Il faut que le sang s'arrête de couler, il y a eu trop de morts, trop de blessés et il faut que cela s'arrête», a dit Bernard Valero, porte-parole du ministère français des AE. Dans une déclaration commune, Michèle Alliot-Marie et son homologue du Bahreïn, cheikh Khalid Ben Ahmad Al Khalifa, ont insisté sur «l'importance qu'il convient d'accorder aux sociétés civiles et au dialogue qu'entretiennent celles-ci avec les gouvernements». De son côté, le porte-parole du Premier ministre britannique David Cameron, a montré le chemin des urnes pour régler les problèmes. «Nous avons dit qu'il était important que le gouvernement égyptien écoute les aspirations du peuple (…) Cela signifie une transition vers un gouvernement élargi englobant des personnalités de l'opposition, à même d'apporter un véritable changement politique», a-t-il indiqué, tout en affirmant qu'«il est clair, au vu des nominations intervenues hier, que ce n'est pas encore le cas, et nous jugeons cela décevant». L'Iran espère gagner un allié de taille dans sa lutte contre l'Occident et le sionisme, à travers les changements qui s'opèrent en Egypte. «Avec la région qui prend une nouvelle forme et l'évolution en cours, nous espérons voir naître un Moyen-Orient qui soit islamique et puissant, et en mesure de résister aux occupants sionistes», a soutenu Ramin Mehmanparast, porte-parole du ministère iranien des AE. Le SG de l'organisation de la conférence islamique (OCI) lui a rappelé que «tous les pays membres se sont entendus en 2005 à La Mecque sur un plan d'action sur dix ans centré sur la démocratisation et les droits de l'Homme».
L'avertissement «sincère» d'Erdogan
La Turquie appelle Hosni Moubarak à satisfaire sans hésitation «la volonté de changement» exprimée par le peuple égyptien. «Ecoutez les cris du peuple et leurs revendications très humanistes (...) Il vous faut satisfaire sans hésitations la volonté de changement provenant du peuple», a déclaré hier, le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, lors d'un discours au Parlement retransmis à la télévision. Cet appel au président égyptien rejeté par la rue, se veut un message clair et sans bavure à l'adresse de tous les Etats du Moyen-Orient pour qu'ils déclenchent des réformes démocratiques. «Les libertés ne peuvent être niées ni reportées», a-t-il ajouté, tout en expliquant vouloir «faire une recommandation, un avertissement sincère au président Moubarak», afin que la crise égyptienne soit résolue «sans grandes souffrances». Le Premier ministre turc est allé plus loin dans ses conseils à Hosni Moubarak, en l'exhortant à faire preuve de plus de réalisme et de discernement. «Nous sommes tous mortels (...) Ce qui importe c'est que l'on se souvienne de vous avec respect. Nous devons écouter notre conscience et la voix de notre peuple, et être prêts à entendre leurs prières ou leurs malédictions», a ajouté, on ne peut plus clairement, Erdogan, dans un message qui s'apparente à une invitation à céder le pouvoir en Egypte et succomber à la volonté du peuple de plus en plus grandissante. Par ailleurs, La Turquie a rapatrié ces deux derniers jours 1.444 de ses ressortissants en Egypte, mobilisant plusieurs avions, selon le président de l'Office des situations d'urgence Mehmet Ersoy. Les voyagistes turcs eux, ont suspendu tous les circuits au départ de la Turquie et à destination de l'Egypte en raison des manifestations anti-gouvernementales dans ce pays, selon l'agence de presse Anatolie.
Les Etats-Unis évacuent le personnel de leur ambassade
Les Etats-Unis ont ordonné hier au personnel non essentiel de leur ambassade au Caire, capitale de l'Egypte, de quitter le pays dans un souci d'assurer leur sécurité face à la situation explosive née du mouvement de contestation populaire contre le régime du président Hosni Moubarak. «Le département d'Etat a ordonné le départ d'Egypte de tous les employés non essentiels du gouvernement des Etats-Unis et de leurs familles en raison des événements récents», a annoncé dans un communiqué Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine. Les diplomates américains en Egypte étaient autorisés à quitter le pays s'ils le souhaitaient depuis dimanche, l'Administration américaine ayant recommandé à ses ressortissants d'éviter de se rendre en Egypte.


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