Le ministre de l'Education nationale veut apparemment circonscrire la colère des syndicats de plus en plus visible à la veille de la rentrée scolaire. Boubakeur Benbouzid a, à cet effet, rencontré en personne jeudi dernier les responsables des deux principaux syndicats du secteur, en l'occurrence le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (UNPEF) et a décidé de poursuivre l'approfondissement des discussions avec ces deux partenaires. Ces deux derniers ont explicitement fait montre de leur mécontentement allant même jusqu'a menacer d'initier des actions de protestations dès l'entame de la rentrée scolaire au cas où le ministre ne répondrait pas favorablement à leurs doléances se rapportant surtout à la révision du statut particulier et du régime indemnitaire. Mais c'est surtout le dossier des œuvres sociales qui a été à l'origine de la dernière montée au créneau de ces deux syndicats qui ont catégoriquement rejeté les dernières mesures du ministère relatives à la dissolution de la commission nationale, des commissions de wilaya et de leur remplacement par une commission au niveau de chaque établissement scolaire qui aura la charge des œuvres sociales. Le Cnapest et l'Unpef, qui se sont, pourtant, réjouis de la fin du monopole qu'exerçait l'UGTA depuis 18 ans sur la gestion des œuvres sociales, avaient manifesté leurs crainte s'agissant du «morcellement» de la gestion des dizaines de milliards entre 8.000 établissements, ce qui représenterait une réelle menace sur le principe de la solidarité. Benbouzid, qui a reçu donc jeudi dernier les premiers responsables de ces deux syndicats, a tenu à rassurer ces deux partenaire sociaux et leur a promis de trouver une solution. «Le volet lié à l'action de solidarité qui a suscité le mécontentement de plusieurs syndicats, est un problème auquel nous trouverons une solution», a, en effet, indiqué Boubakeur Benbouzid, jeudi soir, lors d'une émission de la Télévision nationale. L'invité de l'ENTV, qui a été reçu la veille par le Président Bouteflika dans le cadre des audiences du Ramadhan, n'a pas donné de détails. Benbouzid a toutefois affirmé que le dossier des œuvres sociales, qui a été durant 18 ans géré exclusivement par l'UGTA, sera désormais géré par les enseignants et les travailleurs. Des déclarations qui ne semblent pas rassurer les syndicats qui veulent des engagements fermes de la part du ministre, notamment sur les deux autres dossiers lourds relatifs au régime indemnitaire et au statut particulier que les deux syndicats veulent absolument voir révisés. «Nous voulons des engagements fermes sur ces deux questions» nous a indiqué hier Messaoud Boudiba, le chargé de la communication au niveau du Cnapest. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a annoncé aussi que le Cnapest a refusé d'aller à la rencontre du chef du cabinet du ministère qui devait avoir lieu hier. «Le ministère nous propose de créer une nouvelle commission pour la révision du régime indemnitaire et du statut particulier ce que nous avons refusé», dira Boudiba ajoutant : «Nous nous sommes déjà entendu sur cette question comme l'atteste le P.-V signé au mois d'avril dernier. Donc pour nous, c'est juste une autre manœuvre.» Contrairement au Cnapest, l'Unpef s'est rendu au rendez-vous puisqu'une délégation de ce syndicat, conduite par son président, Sadek Dziri,a rencontré hier le chef de cabinet du ministère. Mais selon le chargé de communication de l'Unpef, Messaoud Amraoui,«nous avons été juste pour écouter ce que allait nous dire le représentant du ministère car pour nous le P.-V du 31 avril relatif à la révision du statut particulier et du régime indemnitaire». En somme l'Unpef rejoint dans le fond la position du Cnapest ce qui n'est pas fait pour rassurer les inquiétudes du ministre de l'Education nationale relatives à un probable mis à exécution des menaces des syndicats. Le ministre de l'Education nationale veut apparemment circonscrire la colère des syndicats de plus en plus visible à la veille de la rentrée scolaire. Boubakeur Benbouzid a, à cet effet, rencontré en personne jeudi dernier les responsables des deux principaux syndicats du secteur, en l'occurrence le Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) et l'Union nationale des personnels de l'enseignement et de la formation (UNPEF) et a décidé de poursuivre l'approfondissement des discussions avec ces deux partenaires. Ces deux derniers ont explicitement fait montre de leur mécontentement allant même jusqu'a menacer d'initier des actions de protestations dès l'entame de la rentrée scolaire au cas où le ministre ne répondrait pas favorablement à leurs doléances se rapportant surtout à la révision du statut particulier et du régime indemnitaire. Mais c'est surtout le dossier des œuvres sociales qui a été à l'origine de la dernière montée au créneau de ces deux syndicats qui ont catégoriquement rejeté les dernières mesures du ministère relatives à la dissolution de la commission nationale, des commissions de wilaya et de leur remplacement par une commission au niveau de chaque établissement scolaire qui aura la charge des œuvres sociales. Le Cnapest et l'Unpef, qui se sont, pourtant, réjouis de la fin du monopole qu'exerçait l'UGTA depuis 18 ans sur la gestion des œuvres sociales, avaient manifesté leurs crainte s'agissant du «morcellement» de la gestion des dizaines de milliards entre 8.000 établissements, ce qui représenterait une réelle menace sur le principe de la solidarité. Benbouzid, qui a reçu donc jeudi dernier les premiers responsables de ces deux syndicats, a tenu à rassurer ces deux partenaire sociaux et leur a promis de trouver une solution. «Le volet lié à l'action de solidarité qui a suscité le mécontentement de plusieurs syndicats, est un problème auquel nous trouverons une solution», a, en effet, indiqué Boubakeur Benbouzid, jeudi soir, lors d'une émission de la Télévision nationale. L'invité de l'ENTV, qui a été reçu la veille par le Président Bouteflika dans le cadre des audiences du Ramadhan, n'a pas donné de détails. Benbouzid a toutefois affirmé que le dossier des œuvres sociales, qui a été durant 18 ans géré exclusivement par l'UGTA, sera désormais géré par les enseignants et les travailleurs. Des déclarations qui ne semblent pas rassurer les syndicats qui veulent des engagements fermes de la part du ministre, notamment sur les deux autres dossiers lourds relatifs au régime indemnitaire et au statut particulier que les deux syndicats veulent absolument voir révisés. «Nous voulons des engagements fermes sur ces deux questions» nous a indiqué hier Messaoud Boudiba, le chargé de la communication au niveau du Cnapest. Notre interlocuteur, joint hier par téléphone, a annoncé aussi que le Cnapest a refusé d'aller à la rencontre du chef du cabinet du ministère qui devait avoir lieu hier. «Le ministère nous propose de créer une nouvelle commission pour la révision du régime indemnitaire et du statut particulier ce que nous avons refusé», dira Boudiba ajoutant : «Nous nous sommes déjà entendu sur cette question comme l'atteste le P.-V signé au mois d'avril dernier. Donc pour nous, c'est juste une autre manœuvre.» Contrairement au Cnapest, l'Unpef s'est rendu au rendez-vous puisqu'une délégation de ce syndicat, conduite par son président, Sadek Dziri,a rencontré hier le chef de cabinet du ministère. Mais selon le chargé de communication de l'Unpef, Messaoud Amraoui,«nous avons été juste pour écouter ce que allait nous dire le représentant du ministère car pour nous le P.-V du 31 avril relatif à la révision du statut particulier et du régime indemnitaire». En somme l'Unpef rejoint dans le fond la position du Cnapest ce qui n'est pas fait pour rassurer les inquiétudes du ministre de l'Education nationale relatives à un probable mis à exécution des menaces des syndicats.