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La littérature à l'épreuve de la révolte arabe
Des livres et des faits
Publié dans Le Midi Libre le 30 - 12 - 2011

L'actualité mondiale est la meilleure muse pour l'art. C'est peu de le dire. Nous sommes tenté de faire une rétrospective des différents genres ayant pris l'actualité pour modèle créatif, mais cela sera sans doute une tâche inépuisable mais surtout difficile à entreprendre. La littérature fait inévitablement partie de ces genres artistiques à travers lesquels les écrivains mettent en lumière l'événement historique.
L'actualité mondiale est la meilleure muse pour l'art. C'est peu de le dire. Nous sommes tenté de faire une rétrospective des différents genres ayant pris l'actualité pour modèle créatif, mais cela sera sans doute une tâche inépuisable mais surtout difficile à entreprendre. La littérature fait inévitablement partie de ces genres artistiques à travers lesquels les écrivains mettent en lumière l'événement historique.
L'année 2011 aura été sans aucun doute celle du soulèvement des peuples arabes. Appelé par certains médias et intellectuels «la révolte arabe », par d'autres «le printemps arabe », «le réveil arabe» ou encore réduite à de simples contestations, la définition importe peu et c'est le résultat qui a été marquant et bouleversant surtout pour les dirigeants des différents Etats.
Ce n'est pas seulement les peuples qui se sont enrichis d'une nouvelle ère. La littérature, romanesque, essayiste, des livres témoignage, théâtrale… a été et sera les prochains jours enrichie de cette nouvelle ère avec la parution de nouvelle œuvres.
Chaque plume des écrivais à travers le monde essaye de nourrir l'un des moments forts de l'histoire de l'humanité. Jean-Pierre Filiu, Bassam Tayara, Tahar Ben Jelloun, Claude Guibal, Olivier Piot, Jocelyne Dakhlia, Moncef Marzouki, Abdelwahab Meddeb, Fethi Benslama… sont autant d'écrivains qui ont déferlé les librairies et l'actualité littéraire par leurs ouvrages.
Ainsi, toutes ces littératures retracent avec beaucoup d'analyse et de recul les éventements qui ont commencé le 17 décembre 2010 dans la ville de Sidi Bouzid en Tunisie. Une date historique mondiale qui a changé le cours des existences des pouvoirs en place. Une date qui a conduit, grâce à la détermination du peuple tunisien Zine el-Abidine Ben Ali à quitter le pouvoir.
«La Révolution arabe : Dix leçons sur le soulèvement démocratique» de Jean-Pierre Filiu, «Monde arabe : le printemps des peuples ?» de Samir Amin, «Le Printemps arabe décodé : Faces cachées des révoltes» de Bassam Tayara, «Renaissances arabes» de Vincent Geisser, «Soudain la révolution ! : De la Tunisie au monde arabe : la signification d'un soulèvement» de Fethi Benslama, «Monde arabe : la signification d'un soulèvement» de Fethi Benslama, «Tunisie, une révolution arabe» de Pierre Puchot, «Tunisie - Le pays sans bruit» de Jocelyne Dakhlia, «Dictateurs en sursis» de Moncef Marzouki, «Les nouveaux terroristes» de Mathieu Guidère… et la liste est longue de ces écrivains qui ont su profiter des événements pour que le peuple arabe soit un protagoniste de l'Histoire d'un siècle. Il est certain que ces peuples, en Tunisie, en Egypte, en Libye ne seraient jamais doutés qu'un jour leur slogan «Dégage» ou «Erhal» sera devenu un symbole de leurs révolutions et de celles qui s'accompliront.
Ainsi, à travers ces livres, les auteurs reviennent sur des révoltes ayant pu arracher le départ des dictateurs et le vœu de l'instauration de la «démocratie». Karl Marx, Lénine, Che Guevara, et Trotski auraient été contents d'assister à ces révoltes d'autant plus que la conscience politique de ces peuples est tellement large au point de demander le partage des richesses qui leur assure de meilleures conditions de vie, des emplois, et la dignité «karama». La dignité et la révolte ne sont pas propres au peuple arabe, elle le sont aussi pour le reste des Etats dans le monde. Car n'oublions pas que des Etats s'érigeant en donneurs de leçon en démocratie ont vu également des manifestations éclatées dans leur propre pays. Nous retrouverons dans ces ouvrages que les auteurs reviennent sur les principales causes des ces mouvements. Ils ont été pour la plupart d'abord à forte dimension sociale : le manque de libertés individuelles et publiques, la kleptocratie, le chômage, la misère, le coût de la vie élevé ainsi qu'un besoin de démocratie qui ne soit pas une simple façade. Les auteurs reviennent aussi, par souci pédagogique et méthodologique, aux différents termes utilisés pour définir les événements. Ainsi, révolutionnaire est comparée à divers moments historiques, comme le Printemps des peuples de 1848 (d'où le surnom de «Printemps arabe »), la chute du Rideau de fer en 1989 ou encore le Risorgimento italien.
L'année 2011 aura été sans aucun doute celle du soulèvement des peuples arabes. Appelé par certains médias et intellectuels «la révolte arabe », par d'autres «le printemps arabe », «le réveil arabe» ou encore réduite à de simples contestations, la définition importe peu et c'est le résultat qui a été marquant et bouleversant surtout pour les dirigeants des différents Etats.
Ce n'est pas seulement les peuples qui se sont enrichis d'une nouvelle ère. La littérature, romanesque, essayiste, des livres témoignage, théâtrale… a été et sera les prochains jours enrichie de cette nouvelle ère avec la parution de nouvelle œuvres.
Chaque plume des écrivais à travers le monde essaye de nourrir l'un des moments forts de l'histoire de l'humanité. Jean-Pierre Filiu, Bassam Tayara, Tahar Ben Jelloun, Claude Guibal, Olivier Piot, Jocelyne Dakhlia, Moncef Marzouki, Abdelwahab Meddeb, Fethi Benslama… sont autant d'écrivains qui ont déferlé les librairies et l'actualité littéraire par leurs ouvrages.
Ainsi, toutes ces littératures retracent avec beaucoup d'analyse et de recul les éventements qui ont commencé le 17 décembre 2010 dans la ville de Sidi Bouzid en Tunisie. Une date historique mondiale qui a changé le cours des existences des pouvoirs en place. Une date qui a conduit, grâce à la détermination du peuple tunisien Zine el-Abidine Ben Ali à quitter le pouvoir.
«La Révolution arabe : Dix leçons sur le soulèvement démocratique» de Jean-Pierre Filiu, «Monde arabe : le printemps des peuples ?» de Samir Amin, «Le Printemps arabe décodé : Faces cachées des révoltes» de Bassam Tayara, «Renaissances arabes» de Vincent Geisser, «Soudain la révolution ! : De la Tunisie au monde arabe : la signification d'un soulèvement» de Fethi Benslama, «Monde arabe : la signification d'un soulèvement» de Fethi Benslama, «Tunisie, une révolution arabe» de Pierre Puchot, «Tunisie - Le pays sans bruit» de Jocelyne Dakhlia, «Dictateurs en sursis» de Moncef Marzouki, «Les nouveaux terroristes» de Mathieu Guidère… et la liste est longue de ces écrivains qui ont su profiter des événements pour que le peuple arabe soit un protagoniste de l'Histoire d'un siècle. Il est certain que ces peuples, en Tunisie, en Egypte, en Libye ne seraient jamais doutés qu'un jour leur slogan «Dégage» ou «Erhal» sera devenu un symbole de leurs révolutions et de celles qui s'accompliront.
Ainsi, à travers ces livres, les auteurs reviennent sur des révoltes ayant pu arracher le départ des dictateurs et le vœu de l'instauration de la «démocratie». Karl Marx, Lénine, Che Guevara, et Trotski auraient été contents d'assister à ces révoltes d'autant plus que la conscience politique de ces peuples est tellement large au point de demander le partage des richesses qui leur assure de meilleures conditions de vie, des emplois, et la dignité «karama». La dignité et la révolte ne sont pas propres au peuple arabe, elle le sont aussi pour le reste des Etats dans le monde. Car n'oublions pas que des Etats s'érigeant en donneurs de leçon en démocratie ont vu également des manifestations éclatées dans leur propre pays. Nous retrouverons dans ces ouvrages que les auteurs reviennent sur les principales causes des ces mouvements. Ils ont été pour la plupart d'abord à forte dimension sociale : le manque de libertés individuelles et publiques, la kleptocratie, le chômage, la misère, le coût de la vie élevé ainsi qu'un besoin de démocratie qui ne soit pas une simple façade. Les auteurs reviennent aussi, par souci pédagogique et méthodologique, aux différents termes utilisés pour définir les événements. Ainsi, révolutionnaire est comparée à divers moments historiques, comme le Printemps des peuples de 1848 (d'où le surnom de «Printemps arabe »), la chute du Rideau de fer en 1989 ou encore le Risorgimento italien.


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