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Un mouvement de redressement se précise
Organisation nationale des enfants de moudjahidine
Publié dans Le Midi Libre le 11 - 03 - 2012

Le mouvement de redressement au sein de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM) monte au devant de la scène pour affirmer sa volonté de reprendre en mains les rênes d'une organisation, qu'ils disent, dilapidée par son secrétaire général, Khalfa M'barek.
Le mouvement de redressement au sein de l'Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM) monte au devant de la scène pour affirmer sa volonté de reprendre en mains les rênes d'une organisation, qu'ils disent, dilapidée par son secrétaire général, Khalfa M'barek.
En fait, ces redresseurs contestent la gestion de M'barek, qui affirment-ils lors d'une conférence de presse tenue hier à la Maison de la presse Tahar Djaout, à Alger, «s'est servi dans les caisses de l'ONEM sans l'aval des responsables des canaux légaux et ce, pendant des années». Le secrétaire général de l'Organisation des enfants de moudjahidine est accusé «d'avoir tout au long de ses trois mandats servi plutôt ses propres intérêts». Dans sa plaidoirie, Boudoucha Redouane, qui a parlé au nom de ce mouvement met en avant l'argument selon lequel, l'actuel SG de l'ONEM, bien que contesté, «a utilisé l'argent de l'organisation pour animer des activités inutiles mais qui servent ses intérêts». Que se passe-t-il réellement dans cette organisation satellitaire, qui pendant longtemps a servi de réservoir de voix pour les partis au pouvoir ? A la barre des accusés, Khalfa M'barek, qui selon ses pourfendeurs, est à la tête de cette organisation illégalement, étant donné qu'il n'a pas été élu par une quelconque réunion ou congrès de ladite organisation. Et pour preuve, soutiennent-ils, l'ONEM n'a tenu aucun congrès ces quatre dernières années. «M'barek Khalfa est en situation d'infraction et aucun statut ne lui permet d'occuper ce poste car il est hors-la-loi», s'écria Boudoucha Redouane. D'ailleurs, dit-il, ce contesté «se présente aux élections législatives du 10 mai prochain, dans une liste indépendante mais utilise le siége de l'organisation pour mener sa campagne». Nous avons interrogé le conférencier pour savoir pourquoi avoir attendu seize ans pour contester l'autorité de ce secrétaire général, qui, soulignons-le a occupé ce poste depuis 1996. Il se contentera de répondre, bien que peu convainquant, en soutenant que «la situation sociopolitique du pays et la décennie noire ont fait que nous ne voulions pas rajouter de l'huile sur le feu». De plus, a-t-il expliqué, «M'barek a bénéficié d'une complicité en haut lieu notamment au niveau du ministère de l'Intérieur». Justement, appelé à fournir les noms de ces hauts fonctionnaires en question, il dira avoir oublié les noms de ceux-là. Ce mouvement de redressement est là, aujourd'hui, affirment-ils, pour remettre les choses à leur place. Ils promettent de convoquer un congrès extraordinaire, prochainement, pour redonner un nouveau souffle à cette organisation. «Nous allons demander des comptes avec l'obligation de voir tous les rapports moraux et financiers dont nous doutons de l'existence», a-t-il dit. Ces redresseurs, de ce fait, promettent «d'opérer un changement radical à l'ONEM en redressant la ligne politique» qui, précisent-ils «a été déviée de sa trajectoire».
Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales mène une enquête sur cette affaire, a indiqué notre interlocuteur, qui précise que tous les documents nécessaires au dossier déposé au niveau du ministère de l'Intérieur attestent, disent-ils, «de la véracité de leurs propos et accusations».
Cette querelle qui, en réalité, ne fait que prouver encore une fois jusqu'où certaines personnes, éprises de pouvoir, combien même modeste, peuvent aller. Cette organisation satellitaire n'est pas la seule à baigner dans ces types de conflits, bien d'autres l'ont déjà précédée alors que certainement d'autres vont la suivre. Néanmoins, une chose est certaine, cela donne une image, un peu plus claire, d'une réalité à laquelle le citoyen est confronté depuis de très longues années à savoir, des organisations et mouvements qui ne se manifestent qu'en période électorale.
En fait, ces redresseurs contestent la gestion de M'barek, qui affirment-ils lors d'une conférence de presse tenue hier à la Maison de la presse Tahar Djaout, à Alger, «s'est servi dans les caisses de l'ONEM sans l'aval des responsables des canaux légaux et ce, pendant des années». Le secrétaire général de l'Organisation des enfants de moudjahidine est accusé «d'avoir tout au long de ses trois mandats servi plutôt ses propres intérêts». Dans sa plaidoirie, Boudoucha Redouane, qui a parlé au nom de ce mouvement met en avant l'argument selon lequel, l'actuel SG de l'ONEM, bien que contesté, «a utilisé l'argent de l'organisation pour animer des activités inutiles mais qui servent ses intérêts». Que se passe-t-il réellement dans cette organisation satellitaire, qui pendant longtemps a servi de réservoir de voix pour les partis au pouvoir ? A la barre des accusés, Khalfa M'barek, qui selon ses pourfendeurs, est à la tête de cette organisation illégalement, étant donné qu'il n'a pas été élu par une quelconque réunion ou congrès de ladite organisation. Et pour preuve, soutiennent-ils, l'ONEM n'a tenu aucun congrès ces quatre dernières années. «M'barek Khalfa est en situation d'infraction et aucun statut ne lui permet d'occuper ce poste car il est hors-la-loi», s'écria Boudoucha Redouane. D'ailleurs, dit-il, ce contesté «se présente aux élections législatives du 10 mai prochain, dans une liste indépendante mais utilise le siége de l'organisation pour mener sa campagne». Nous avons interrogé le conférencier pour savoir pourquoi avoir attendu seize ans pour contester l'autorité de ce secrétaire général, qui, soulignons-le a occupé ce poste depuis 1996. Il se contentera de répondre, bien que peu convainquant, en soutenant que «la situation sociopolitique du pays et la décennie noire ont fait que nous ne voulions pas rajouter de l'huile sur le feu». De plus, a-t-il expliqué, «M'barek a bénéficié d'une complicité en haut lieu notamment au niveau du ministère de l'Intérieur». Justement, appelé à fournir les noms de ces hauts fonctionnaires en question, il dira avoir oublié les noms de ceux-là. Ce mouvement de redressement est là, aujourd'hui, affirment-ils, pour remettre les choses à leur place. Ils promettent de convoquer un congrès extraordinaire, prochainement, pour redonner un nouveau souffle à cette organisation. «Nous allons demander des comptes avec l'obligation de voir tous les rapports moraux et financiers dont nous doutons de l'existence», a-t-il dit. Ces redresseurs, de ce fait, promettent «d'opérer un changement radical à l'ONEM en redressant la ligne politique» qui, précisent-ils «a été déviée de sa trajectoire».
Le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales mène une enquête sur cette affaire, a indiqué notre interlocuteur, qui précise que tous les documents nécessaires au dossier déposé au niveau du ministère de l'Intérieur attestent, disent-ils, «de la véracité de leurs propos et accusations».
Cette querelle qui, en réalité, ne fait que prouver encore une fois jusqu'où certaines personnes, éprises de pouvoir, combien même modeste, peuvent aller. Cette organisation satellitaire n'est pas la seule à baigner dans ces types de conflits, bien d'autres l'ont déjà précédée alors que certainement d'autres vont la suivre. Néanmoins, une chose est certaine, cela donne une image, un peu plus claire, d'une réalité à laquelle le citoyen est confronté depuis de très longues années à savoir, des organisations et mouvements qui ne se manifestent qu'en période électorale.


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