Plus d'un million de supports sous forme de cassettes et de compact-disc audio et vidéo saisis au cours d'opération de contrôle du marché de l'édition sur l'ensemble du territoire national ont été détruits lundi à Alger à l'initiative de l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (Onda). Baptisée «Halte au piratage», cette opération symbolique s'est déroulée dans la parking du palais de la culture Moufdi-Zakaria en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du directeur général de l'Onda, Bencheikh El Hocine Sami, d'un représentant du Premier ministre et du directeur général des Douanes algériennes, Mohamed Abdou Bouderbala. Des représentants des corps constitués, du corps diplomatique accrédité à Alger et un grand nombre d'artistes ont également assisté à la destruction des supports audiovisuels piratés comportant des albums, des films et des feuilletons algériens et étrangers. Une enclume a été installée au centre du parking sur laquelle, les maîtres de la chanson algérienne Mohamed Tahar Fergani, Cheikh El Ghafour, Hamdi Benani et Mohamed Lamari, marteau à la main, ont procédé à la destruction, l'un après l'autre, de certains de leurs propres produits piratés. Le signal a été donné, ensuite, à la quarantaine de camions qui ont déversé les CD et DVD piratés pour être écrasés par des bulldozers, sous les applaudissements des artistes. Dans une allocution, Mme Toumi a affirmé que l'opération démontrait la «volonté du gouvernement d'assurer toute la protection des œuvres artistiques et d'éradiquer toute sorte d'atteinte» à la propriété intellectuelle. La protection de la propriété intellectuelle et des droits d'auteurs, devait rappeler la ministre, fait partie des «priorités du gouvernement», relevant que cette opération symbolique de destruction de supports audio et vidéo piratés reflétait le respect qu'accorde l'Etat aux artistes, créateurs et inventeurs. Pour sa part, M. Bencheikh El Hocine a expliqué, dans une déclaration à la presse, que cette opération se voulait «un signal fort de la volonté des pouvoirs publics et de l'Onda de combattre le piratage des œuvres littéraires et artistiques». Il a ajouté que «la destruction symbolique de CD piratés a été organisée pour démontrer aussi la volonté de l'Onda de défendre les intérêts matériels et moraux de la communauté des créateurs et auxiliaires de la création», et de persévérer dans la «mise en œuvre du dispositif juridique national de protection des intérêts légitimes» des titulaires de droits d'auteur et droits voisins. Cette opération vise également à «concrétiser les engagements» de l'Algérie en matière de lutte contre la contrefaçon des œuvres littéraires et artistiques, a encore ajouté le DG de l'Onda. Plus d'un million de supports sous forme de cassettes et de compact-disc audio et vidéo saisis au cours d'opération de contrôle du marché de l'édition sur l'ensemble du territoire national ont été détruits lundi à Alger à l'initiative de l'Office national des droits d'auteur et des droits voisins (Onda). Baptisée «Halte au piratage», cette opération symbolique s'est déroulée dans la parking du palais de la culture Moufdi-Zakaria en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, du directeur général de l'Onda, Bencheikh El Hocine Sami, d'un représentant du Premier ministre et du directeur général des Douanes algériennes, Mohamed Abdou Bouderbala. Des représentants des corps constitués, du corps diplomatique accrédité à Alger et un grand nombre d'artistes ont également assisté à la destruction des supports audiovisuels piratés comportant des albums, des films et des feuilletons algériens et étrangers. Une enclume a été installée au centre du parking sur laquelle, les maîtres de la chanson algérienne Mohamed Tahar Fergani, Cheikh El Ghafour, Hamdi Benani et Mohamed Lamari, marteau à la main, ont procédé à la destruction, l'un après l'autre, de certains de leurs propres produits piratés. Le signal a été donné, ensuite, à la quarantaine de camions qui ont déversé les CD et DVD piratés pour être écrasés par des bulldozers, sous les applaudissements des artistes. Dans une allocution, Mme Toumi a affirmé que l'opération démontrait la «volonté du gouvernement d'assurer toute la protection des œuvres artistiques et d'éradiquer toute sorte d'atteinte» à la propriété intellectuelle. La protection de la propriété intellectuelle et des droits d'auteurs, devait rappeler la ministre, fait partie des «priorités du gouvernement», relevant que cette opération symbolique de destruction de supports audio et vidéo piratés reflétait le respect qu'accorde l'Etat aux artistes, créateurs et inventeurs. Pour sa part, M. Bencheikh El Hocine a expliqué, dans une déclaration à la presse, que cette opération se voulait «un signal fort de la volonté des pouvoirs publics et de l'Onda de combattre le piratage des œuvres littéraires et artistiques». Il a ajouté que «la destruction symbolique de CD piratés a été organisée pour démontrer aussi la volonté de l'Onda de défendre les intérêts matériels et moraux de la communauté des créateurs et auxiliaires de la création», et de persévérer dans la «mise en œuvre du dispositif juridique national de protection des intérêts légitimes» des titulaires de droits d'auteur et droits voisins. Cette opération vise également à «concrétiser les engagements» de l'Algérie en matière de lutte contre la contrefaçon des œuvres littéraires et artistiques, a encore ajouté le DG de l'Onda.
