Après les années 1990 où l'Algérie, fortement endettée et pratiquement en cessation de paiement, était contrainte d'appliquer scrupuleusement les conditionnalités draconiennes du Fonds monétaire international (FMI) relatives au rééchelonnement de la dette extérieure, et qui obligeait le pays à réaliser des ajustements structurels, aujourd'hui, cette institution financière de Bretton Woods apprécie l'évolution de l'économie nationale, pourtant tributaire à 97% des exportations d'hydrocarbures (pétrole et gaz). Après les années 1990 où l'Algérie, fortement endettée et pratiquement en cessation de paiement, était contrainte d'appliquer scrupuleusement les conditionnalités draconiennes du Fonds monétaire international (FMI) relatives au rééchelonnement de la dette extérieure, et qui obligeait le pays à réaliser des ajustements structurels, aujourd'hui, cette institution financière de Bretton Woods apprécie l'évolution de l'économie nationale, pourtant tributaire à 97% des exportations d'hydrocarbures (pétrole et gaz). De pays emprunteur, l'Algérie est devenue, ces dernières années, pays prêteur et créancier du FMI en octroyant, récemment, un prêt de 5 milliards dollars sous forme de titres libellés en droits de tirage spéciaux, destinés à renflouer les caisses et les ressources financières de cette institution. La visite à Alger de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a pour objet de peaufiner la coopération et le partenariat avec l'Algérie, tout en faisant un diagnostic de l'économie algérienne dont les experts du FMI ont relevé d'importantes performances macroéconomiques. Ainsi, le responsable du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Zeine Ould Zeidane, qui a déjà effectué plusieurs visites à Alger, ces derniers mois, a apprécié l'évolution de l'économie algérienne en soulignant que l'Algérie possède d'énormes potentialités de croissance économique en tablant sur un taux de 6% durant l'année 2013 et la baisse du taux de chômage à 5%, alors qu'il est actuellement, suivant les statistiques, de 11 %. Cet expert évoque les secteurs de forte possibilité de croissance, tels que le tourisme, les technologies de l'information et de la communication, ainsi que les services de l'industrie pharmaceutique et l'agriculture. Cependant, lorsqu'on sait que les autorités concernées ont fait récemment état de seulement 15% d'utilisation des infrastructures touristiques algériennes répondant aux normes et standards internationaux, et les difficultés de placer les produits agricoles sur le marché international (le pays cherche à assurer l'autosuffisance et la sécurité alimentaire à tout prix, —moins de 200 millions dollars d'exportation de produits agricoles et 70 milliards dollars concernant les hydrocarbures), il est difficile de cerner la diversification de l'économie nationale et d'exceller dans les exportations hors hydrocarbures, selon des observateurs économistes. Ainsi, les colossales réserves de change dépassant 190 milliards dollars sont-elles suffisantes pour assurer un développement durable et harmonieux entre les régions du pays, sachant que ce même FMI a, récemment, indiqué qu'il existe trop de dépenses... ? A propos de l'emploi, le FMI a également adressé un satisfecit en affirmant que le taux de chômage pourrait tomber à 5%, au moment où le sud du pays est confronté à des contestations sociales sans précédent des jeunes demandeurs d'emploi, alors que les universitaires diplômés demandeurs d'emplois se chiffrent à des milliers chaque année. La problématique de l'emploi nécessite, en effet, l'organisation des états généraux et des assises spéciales de l'emploi pour rechercher les voies et les moyens de résorber le chômage, selon les observateurs. Christine Lagarde a expliqué que l'économie algérienne est sur une bonne trajectoire, notamment pour ce qui est des fondamentaux, tels que la croissance, l'aisance et la stabilité financière, le tourisme et les réserves de change. Elle souhaite rendre perfectible le partenariat complémentaire entre le FMI et l'Algérie tout en continuant à prodiguer des conseils au pays, notamment la rigueur budgétaire et l'utilisation efficiente des ressources financières afin d'éviter le gâchis financier et le gaspillage. De pays emprunteur, l'Algérie est devenue, ces dernières années, pays prêteur et créancier du FMI en octroyant, récemment, un prêt de 5 milliards dollars sous forme de titres libellés en droits de tirage spéciaux, destinés à renflouer les caisses et les ressources financières de cette institution. La visite à Alger de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a pour objet de peaufiner la coopération et le partenariat avec l'Algérie, tout en faisant un diagnostic de l'économie algérienne dont les experts du FMI ont relevé d'importantes performances macroéconomiques. Ainsi, le responsable du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, Zeine Ould Zeidane, qui a déjà effectué plusieurs visites à Alger, ces derniers mois, a apprécié l'évolution de l'économie algérienne en soulignant que l'Algérie possède d'énormes potentialités de croissance économique en tablant sur un taux de 6% durant l'année 2013 et la baisse du taux de chômage à 5%, alors qu'il est actuellement, suivant les statistiques, de 11 %. Cet expert évoque les secteurs de forte possibilité de croissance, tels que le tourisme, les technologies de l'information et de la communication, ainsi que les services de l'industrie pharmaceutique et l'agriculture. Cependant, lorsqu'on sait que les autorités concernées ont fait récemment état de seulement 15% d'utilisation des infrastructures touristiques algériennes répondant aux normes et standards internationaux, et les difficultés de placer les produits agricoles sur le marché international (le pays cherche à assurer l'autosuffisance et la sécurité alimentaire à tout prix, —moins de 200 millions dollars d'exportation de produits agricoles et 70 milliards dollars concernant les hydrocarbures), il est difficile de cerner la diversification de l'économie nationale et d'exceller dans les exportations hors hydrocarbures, selon des observateurs économistes. Ainsi, les colossales réserves de change dépassant 190 milliards dollars sont-elles suffisantes pour assurer un développement durable et harmonieux entre les régions du pays, sachant que ce même FMI a, récemment, indiqué qu'il existe trop de dépenses... ? A propos de l'emploi, le FMI a également adressé un satisfecit en affirmant que le taux de chômage pourrait tomber à 5%, au moment où le sud du pays est confronté à des contestations sociales sans précédent des jeunes demandeurs d'emploi, alors que les universitaires diplômés demandeurs d'emplois se chiffrent à des milliers chaque année. La problématique de l'emploi nécessite, en effet, l'organisation des états généraux et des assises spéciales de l'emploi pour rechercher les voies et les moyens de résorber le chômage, selon les observateurs. Christine Lagarde a expliqué que l'économie algérienne est sur une bonne trajectoire, notamment pour ce qui est des fondamentaux, tels que la croissance, l'aisance et la stabilité financière, le tourisme et les réserves de change. Elle souhaite rendre perfectible le partenariat complémentaire entre le FMI et l'Algérie tout en continuant à prodiguer des conseils au pays, notamment la rigueur budgétaire et l'utilisation efficiente des ressources financières afin d'éviter le gâchis financier et le gaspillage.