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Halte au salafisme rigoriste !
Sous la Plume
Publié dans Le Midi Libre le 19 - 06 - 2013

Profitant du vide juridique sont apparus en Algérie différents courants : salafisme, wahabisme, chiisme, ahmedisme ou takferisme, des sectes totalement étrangères à notre pays.
Profitant du vide juridique sont apparus en Algérie différents courants : salafisme, wahabisme, chiisme, ahmedisme ou takferisme, des sectes totalement étrangères à notre pays.
Les associations à caractère religieux pullulent dans notre pays. Près de 16.000 activent sans garde-fou, certaines même à faire l'apologie du djihad. Déjà en janvier 2012 un projet de loi avait été soumis pour que la constitution d'une association religieuse soit assujettie à un dispositif particulier.
En clair, les associations doivent s'engager à respecter l'unité du pays ainsi que la référence religieuse du pays. En théorie, elles n'ont plus le droit de collecter des fonds, sur le terrain, la réalité est tout autre, certaines ont même continué de prêcher dans les mosquées au nez et à la barbe des autorités en appelant ouvertement à la violence et à la haine, principal vecteur de l'idéologie salafiste. Avec la montée de l'extrémisme religieux et les groupes salafistes de tout bord qui prônent le djihad relayés par des chaînes satellitaires, l'Etat, échaudé par la décennie noire, a décidé de donner un tour de vis supplémentaire à la législation de ces mouvements associatifs.
Deux ministères, l'Intérieur et les Affaires religieuses, vont s'allier pour surveiller tout ce qui pourrait paraître "suspect". La priorité pour Ghlamallah est de rétablir la conformité des écoles coraniques qui ont dérapé vers une activité doctrinale salafiste et réorganiser les mosquées parce que le gouvernement a longtemps fermé les yeux sur un dossier prétendu tabou à tous les niveaux en se cachant derrière le vide juridique.
C'est alors que sont apparus en Algérie, ces dernières années, différents courants : salafisme, wahabisme, chiisme, ahmedisme ou takferisme, des sectes totalement étrangères à notre pays. L'Etat va renforcer son contrôle pour ne pas laisser le terrain libre et faire barrage aux salafistes qui veulent se placer sur la scène politique, les associations religieuses animées par des extrémistes leur servant de tremplin. Des comités de vigilances garderont un œil sur les lieux de culte.
Un arsenal qui devrait permettre aux imams de se retremper aux valeurs de modération inscrites dans l'héritage de l'Islam dictées par le rite malékite. Ainsi il sera fait barrage au prosélytisme de mauvais aloi.
Les associations à caractère religieux pullulent dans notre pays. Près de 16.000 activent sans garde-fou, certaines même à faire l'apologie du djihad. Déjà en janvier 2012 un projet de loi avait été soumis pour que la constitution d'une association religieuse soit assujettie à un dispositif particulier.
En clair, les associations doivent s'engager à respecter l'unité du pays ainsi que la référence religieuse du pays. En théorie, elles n'ont plus le droit de collecter des fonds, sur le terrain, la réalité est tout autre, certaines ont même continué de prêcher dans les mosquées au nez et à la barbe des autorités en appelant ouvertement à la violence et à la haine, principal vecteur de l'idéologie salafiste. Avec la montée de l'extrémisme religieux et les groupes salafistes de tout bord qui prônent le djihad relayés par des chaînes satellitaires, l'Etat, échaudé par la décennie noire, a décidé de donner un tour de vis supplémentaire à la législation de ces mouvements associatifs.
Deux ministères, l'Intérieur et les Affaires religieuses, vont s'allier pour surveiller tout ce qui pourrait paraître "suspect". La priorité pour Ghlamallah est de rétablir la conformité des écoles coraniques qui ont dérapé vers une activité doctrinale salafiste et réorganiser les mosquées parce que le gouvernement a longtemps fermé les yeux sur un dossier prétendu tabou à tous les niveaux en se cachant derrière le vide juridique.
C'est alors que sont apparus en Algérie, ces dernières années, différents courants : salafisme, wahabisme, chiisme, ahmedisme ou takferisme, des sectes totalement étrangères à notre pays. L'Etat va renforcer son contrôle pour ne pas laisser le terrain libre et faire barrage aux salafistes qui veulent se placer sur la scène politique, les associations religieuses animées par des extrémistes leur servant de tremplin. Des comités de vigilances garderont un œil sur les lieux de culte.
Un arsenal qui devrait permettre aux imams de se retremper aux valeurs de modération inscrites dans l'héritage de l'Islam dictées par le rite malékite. Ainsi il sera fait barrage au prosélytisme de mauvais aloi.


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