Mahmoud Khedri, ministre chargé des Relations avec le Parlement, a donné des chiffres exhaustifs sur le programme des 100 locaux par commune. Un programme initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au profit des jeunes chômeurs, mais qui souffre encore de nombreuses anomalies. Mahmoud Khedri, ministre chargé des Relations avec le Parlement, a donné des chiffres exhaustifs sur le programme des 100 locaux par commune. Un programme initié par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, au profit des jeunes chômeurs, mais qui souffre encore de nombreuses anomalies. D'ailleurs, Mahmoud Khedri répondait à une question orale de la députée Ismahane Amokrane sur « la déliquescence » dans laquelle ces locaux se trouvent. Des milliers de locaux qui n'ont pas, du reste, été encore distribués par les pouvoirs publics. Selon Mahmoud Khedri, qui répondait hier au nom du Premier ministre Abdelmalek Sellal, destinataire de cette question orale, « les travaux ont été achevés dans 118.356 locaux, alors que dans 10.673 locaux les travaux de réalisation se poursuivent encore ». Le ministre chargé des Relations avec le parlement dira encore , lors de la séance plénière d'hier à l'APN consacrée exclusivement aux questions orales , que « 98.430 locaux ont été attribués, soit une moyenne de 83% de l'ensemble de ce programme au profit des jeunes ». Lorsqu'il a été initié par le président Abdelaziz Bouteflika, ce programme ambitionnait de réaliser 100 locaux par commune. Mais des années après son lancement ce programme connaît encore des difficultés et des milliers de jeunes sont toujours en attente. Pour l'heure, devait ajouter le ministre, « 96.600 personnes ont d'ores et déjà bénéficié de ces locaux, dont 30% font partie de la gent féminine ». Pour ce qui est de la transparence dans la distribution de ces locaux, qui constitue une autre problématique sans cesse soulevée par les jeunes chômeurs, Khedri rappelle les conditions énoncées au préalable pour pouvoir bénéficier. Il citera le décret exécutif 11-119 du 20 mars 2011qui fixe les conditions d'attribution. Il dira que « les jeunes doivent déposer leurs dossiers au niveau des agences de l'Ansej, des agences du micro-crédit ainsi que des agences la Cnac. Ce n'est qu'après examen des dossiers que ces agences les déposent auprès d'une commission de wilaya et ce, dans un délai de 30 jours ». C'est la commission de wilaya, présidée par le wali, qui examine la liste des bénéficiaires et leurs recours. Les travaux d'entretien des locaux, dira le ministre, sont à la charge du bénéficiaire. Pour les locaux achevés et non encore distribués, un aspect qui a été au centre de la question de la députée, Khedri annonce que « des instructions ont été données aux walis pour protéger ces biens et ce avec le concours de tous les intervenants et de hâter aussi le processus de distribution ». Ces réponses n'ont pas du tout satisfait la députée qui est alors revenue à la charge en estimant que « le problème réside dans le fait que beaucoup de jeunes bénéficiaires n'ont pas encore reçu les contrats ». Elle dira en outre que les pouvoirs publics « doivent retirer les locaux à tous les bénéficiaires qui ne les exploitent pas pour les attribuer à d'autres qui sont dans le besoin ». D'ailleurs, Mahmoud Khedri répondait à une question orale de la députée Ismahane Amokrane sur « la déliquescence » dans laquelle ces locaux se trouvent. Des milliers de locaux qui n'ont pas, du reste, été encore distribués par les pouvoirs publics. Selon Mahmoud Khedri, qui répondait hier au nom du Premier ministre Abdelmalek Sellal, destinataire de cette question orale, « les travaux ont été achevés dans 118.356 locaux, alors que dans 10.673 locaux les travaux de réalisation se poursuivent encore ». Le ministre chargé des Relations avec le parlement dira encore , lors de la séance plénière d'hier à l'APN consacrée exclusivement aux questions orales , que « 98.430 locaux ont été attribués, soit une moyenne de 83% de l'ensemble de ce programme au profit des jeunes ». Lorsqu'il a été initié par le président Abdelaziz Bouteflika, ce programme ambitionnait de réaliser 100 locaux par commune. Mais des années après son lancement ce programme connaît encore des difficultés et des milliers de jeunes sont toujours en attente. Pour l'heure, devait ajouter le ministre, « 96.600 personnes ont d'ores et déjà bénéficié de ces locaux, dont 30% font partie de la gent féminine ». Pour ce qui est de la transparence dans la distribution de ces locaux, qui constitue une autre problématique sans cesse soulevée par les jeunes chômeurs, Khedri rappelle les conditions énoncées au préalable pour pouvoir bénéficier. Il citera le décret exécutif 11-119 du 20 mars 2011qui fixe les conditions d'attribution. Il dira que « les jeunes doivent déposer leurs dossiers au niveau des agences de l'Ansej, des agences du micro-crédit ainsi que des agences la Cnac. Ce n'est qu'après examen des dossiers que ces agences les déposent auprès d'une commission de wilaya et ce, dans un délai de 30 jours ». C'est la commission de wilaya, présidée par le wali, qui examine la liste des bénéficiaires et leurs recours. Les travaux d'entretien des locaux, dira le ministre, sont à la charge du bénéficiaire. Pour les locaux achevés et non encore distribués, un aspect qui a été au centre de la question de la députée, Khedri annonce que « des instructions ont été données aux walis pour protéger ces biens et ce avec le concours de tous les intervenants et de hâter aussi le processus de distribution ». Ces réponses n'ont pas du tout satisfait la députée qui est alors revenue à la charge en estimant que « le problème réside dans le fait que beaucoup de jeunes bénéficiaires n'ont pas encore reçu les contrats ». Elle dira en outre que les pouvoirs publics « doivent retirer les locaux à tous les bénéficiaires qui ne les exploitent pas pour les attribuer à d'autres qui sont dans le besoin ».