J'ai "dit à mes soldats qu'il faut se préparer à une longue guerre. Notre génération ne connaîtra pas la paix". Réagissant avec sa brusquerie habituelle, le président philippin Rodrigo Duterte a ordonné à ses négociateurs, samedi 4 février, d'abandonner les pourparlers de paix avec les combattants maoïstes de la Nouvelle armée du peuple (NPA). J'ai "dit à mes soldats qu'il faut se préparer à une longue guerre. Notre génération ne connaîtra pas la paix". Réagissant avec sa brusquerie habituelle, le président philippin Rodrigo Duterte a ordonné à ses négociateurs, samedi 4 février, d'abandonner les pourparlers de paix avec les combattants maoïstes de la Nouvelle armée du peuple (NPA). Le chef de l'Etat philippin a traité de "bandits" les rebelles récemment libérés qui poursuivaient depuis des semaines des négociations à Rome, visant à conclure un traité de paix avec une guérilla engagée depuis 49 ans dans la défense des intérêts indigènes et paysans. M. Duterte a menacé de faire arrêter à leur retour au pays les négociateurs de la rébellion. Il a ajouté à leur adresse : "Cela fait cinquante ans que l'on se bat ; si vous voulez prolonger le combat pour un autre demi-siècle, nous serons très heureux de répondre à votre demande." Dans la foulée, le ministre de la Défense, Delfin Lorenzana, a annoncé, mardi 7 février, que l'armée philippine allait lancer une « "guerre totale contre la NPA qui reste une menace importante pour la sécurité de l'archipel". Le responsable des négociations côté gouvernemental, Jesus Dureza, s'est cependant montré moins inflexible que son patron Duterte en déclarant, dimanche 5 février : "Le chemin vers une paix juste et durable n'est pas facile. Il est semé de bosses et d'embûches. Il est important que nous maintenions le cap." Le chef de l'Etat philippin a traité de "bandits" les rebelles récemment libérés qui poursuivaient depuis des semaines des négociations à Rome, visant à conclure un traité de paix avec une guérilla engagée depuis 49 ans dans la défense des intérêts indigènes et paysans. M. Duterte a menacé de faire arrêter à leur retour au pays les négociateurs de la rébellion. Il a ajouté à leur adresse : "Cela fait cinquante ans que l'on se bat ; si vous voulez prolonger le combat pour un autre demi-siècle, nous serons très heureux de répondre à votre demande." Dans la foulée, le ministre de la Défense, Delfin Lorenzana, a annoncé, mardi 7 février, que l'armée philippine allait lancer une « "guerre totale contre la NPA qui reste une menace importante pour la sécurité de l'archipel". Le responsable des négociations côté gouvernemental, Jesus Dureza, s'est cependant montré moins inflexible que son patron Duterte en déclarant, dimanche 5 février : "Le chemin vers une paix juste et durable n'est pas facile. Il est semé de bosses et d'embûches. Il est important que nous maintenions le cap."