"L'investissement est en croissance constante, depuis 2015", a affirmé, hier, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, durant l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. "L'investissement est en croissance constante, depuis 2015", a affirmé, hier, le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb, durant l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Parlant des industries mécaniques, le ministre a précisé que le gouvernement s'opposera à tout projet qui n'est pas viable et qui ne donne pas de garantie à travers "un pacte technologique signé avec le constructeur pour réaliser un taux d'intégration minimum de 40% sur 5 ans. Hyundai vient de démarrer mais nous l'observons. Si on ne constate pas une amélioration dans le taux d'intégration, le contrat sera rompu. Même principe pour Volkswagen. Pour garder sa part du marché, le constructeur a intérêt à monter en cadence vers le niveau de 40 % du taux d'intégration. Cela ne concerne pas uniquement l'industrie automobile", a-t-il noté. Les facilités fiscales seront, selon lui, liées à l'amélioration du taux d'intégration. Interrogé sur le projet Peugeot, Bouchouareb a eu cette réponse : "Les discussions continuent entre les différentes parties. Dès que les positions se rejoignent, nous l'annoncerons. Mais pour l'instant, on n'est pas encore dans ce cas". Le 5 janvier 2017, le ministre de l'Industrie et des Mines a déclaré que le "projet de Peugeot ne sera réalisé en Algérie que si le constructeur français accepte les conditions du gouvernement algérien". L'installation d'une usine Peugeot en Algérie devait faire l'objet d'une signature d'accord en avril 2016. Cette signature a été reportée sine die sans explications. Depuis quelques jours, le groupe français opère un forcing pour obtenir une réponse favorable. Se voulant convaincant, le ministre signale que durant le seul exercice de 2016, ils sont 7.780 projets d'investissements à avoir été concrétisés, représentant en valeur, une croissance de 19 % et en emploi de 15 % comparativement à l'année précédente. Il relève, en outre, que c'est la première fois que l'on note une augmentation (+24 %) de l'impôt sur les bénéfices des entreprises. Il rappelle que l'investissement est désormais encadré par un Conseil national présidé par le Premier ministre. A propos du secteur public, il indique que celui-ci est animé par un Conseil de participation de l'Etat et qu'à un niveau inférieur, la nouvelle loi sur l'investissement a institué une commission de recours en faveur des opérateurs se sentant lésés des avantages que leur confère la loi. A un autre niveau, Abdesselam Bouchouareb cite "deux comités rattachés à son ministère, chargés, successivement de l'amélioration du climat des affaires et du suivi de l'exécution du pacte économique et social". Il explique que "ces structures ont pour rôle de cerner toutes les problématiques vécues sur le terrain par les agents économiques et de faciliter l'acte d'investir en veillant à protéger la production nationale". Indépendamment des mécanismes liés à l'investissement, le ministre tient a rappeler les questions liées au financement des projets industriels, au foncier industriel et à l'accès à l'énergie, auxquels, dit-il, viennent s'ajouter les permis de construire, "autant de problèmes que rencontrent les investisseurs sur le terrain". Dans la perspective de relance de l'économie, le ministre rappelle, en outre, que "six lois ont été initiées" dont, annonce-t-il, "celles sur l'investissement, la PME, la métrologie et la normalisation ont déjà été entérinées par les deux Chambres. Il reste, ajoute-t-il, à faire voter la révision de la loi minière et celle sur les partenariats public – privé à laquelle il avait été fait référence durant la tripartite". La différence par rapport au passé, tientil à souligner, c'est "qu'en même temps qu'ont été votées ces lois, tous les textes d'application les concernant ont tous été adoptés et publiés". Pour l'exemple, il citera le code des investissements dont, indique-t-il, "les six décrets d'application ont été publiés au Journal officiel". Il en est de même, déclare-t-il, "pour l'ensemble des textes de loi qui ont été présentés à l'APN et au Sénat". Parlant des industries mécaniques, le ministre a précisé que le gouvernement s'opposera à tout projet qui n'est pas viable et qui ne donne pas de garantie à travers "un pacte technologique signé avec le constructeur pour réaliser un taux d'intégration minimum de 40% sur 5 ans. Hyundai vient de démarrer mais nous l'observons. Si on ne constate pas une amélioration dans le taux d'intégration, le contrat sera rompu. Même principe pour Volkswagen. Pour garder sa part du marché, le constructeur a intérêt à monter en cadence vers le niveau de 40 % du taux d'intégration. Cela ne concerne pas uniquement l'industrie automobile", a-t-il noté. Les facilités fiscales seront, selon lui, liées à l'amélioration du taux d'intégration. Interrogé sur le projet Peugeot, Bouchouareb a eu cette réponse : "Les discussions continuent entre les différentes parties. Dès que les positions se rejoignent, nous l'annoncerons. Mais pour l'instant, on n'est pas encore dans ce cas". Le 5 janvier 2017, le ministre de l'Industrie et des Mines a déclaré que le "projet de Peugeot ne sera réalisé en Algérie que si le constructeur français accepte les conditions du gouvernement algérien". L'installation d'une usine Peugeot en Algérie devait faire l'objet d'une signature d'accord en avril 2016. Cette signature a été reportée sine die sans explications. Depuis quelques jours, le groupe français opère un forcing pour obtenir une réponse favorable. Se voulant convaincant, le ministre signale que durant le seul exercice de 2016, ils sont 7.780 projets d'investissements à avoir été concrétisés, représentant en valeur, une croissance de 19 % et en emploi de 15 % comparativement à l'année précédente. Il relève, en outre, que c'est la première fois que l'on note une augmentation (+24 %) de l'impôt sur les bénéfices des entreprises. Il rappelle que l'investissement est désormais encadré par un Conseil national présidé par le Premier ministre. A propos du secteur public, il indique que celui-ci est animé par un Conseil de participation de l'Etat et qu'à un niveau inférieur, la nouvelle loi sur l'investissement a institué une commission de recours en faveur des opérateurs se sentant lésés des avantages que leur confère la loi. A un autre niveau, Abdesselam Bouchouareb cite "deux comités rattachés à son ministère, chargés, successivement de l'amélioration du climat des affaires et du suivi de l'exécution du pacte économique et social". Il explique que "ces structures ont pour rôle de cerner toutes les problématiques vécues sur le terrain par les agents économiques et de faciliter l'acte d'investir en veillant à protéger la production nationale". Indépendamment des mécanismes liés à l'investissement, le ministre tient a rappeler les questions liées au financement des projets industriels, au foncier industriel et à l'accès à l'énergie, auxquels, dit-il, viennent s'ajouter les permis de construire, "autant de problèmes que rencontrent les investisseurs sur le terrain". Dans la perspective de relance de l'économie, le ministre rappelle, en outre, que "six lois ont été initiées" dont, annonce-t-il, "celles sur l'investissement, la PME, la métrologie et la normalisation ont déjà été entérinées par les deux Chambres. Il reste, ajoute-t-il, à faire voter la révision de la loi minière et celle sur les partenariats public – privé à laquelle il avait été fait référence durant la tripartite". La différence par rapport au passé, tientil à souligner, c'est "qu'en même temps qu'ont été votées ces lois, tous les textes d'application les concernant ont tous été adoptés et publiés". Pour l'exemple, il citera le code des investissements dont, indique-t-il, "les six décrets d'application ont été publiés au Journal officiel". Il en est de même, déclare-t-il, "pour l'ensemble des textes de loi qui ont été présentés à l'APN et au Sénat".