Le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, a procédé à la fermeture de 13 départements de sciences politiques et a supprimé tous les recours pour les candidats de master. Deux décisions qui ontébranlé la communauté universitaireavec laquelle il faudra s'attendre à un mécontentement généralisé. Le ministre de l'Enseignement supérieur, Tahar Hadjar, a procédé à la fermeture de 13 départements de sciences politiques et a supprimé tous les recours pour les candidats de master. Deux décisions qui ontébranlé la communauté universitaireavec laquelle il faudra s'attendre à un mécontentement généralisé. La première décision a surpris enseignantset étudiants. Le ministred'une façon unilatérale a procédé dèsla rentrée universitaire à la fermeture de13 départements de sciences politiques en justifiant cette décision en considérantque "le nombre d'étudiants est en deçàdesnormes soit 139 au total". La tutelle aprocédé ainsi à la réorientation des enseignants et étudiants vers d'autres institutsdes villes voisines sans l'aval de ces derniers.Etonnés par cette décision, les enseignants n'ont pas saisi encore la portée d'une telle décision. L'un d'eux,Mohamed Rezig, s'est offusqué dans une déclaration publique en soulignant : "Ce genre de décisions ne se prend pas ainsisur un coup de tête, mais il est le résultat d'études sur terrain. Ce quel'on comprendaujourd'hui, c'est que la décision degénéraliser l'enseignement des sciencespolitiques n'a pas été bien étudiée, ce quiest une aberration en soi". Déplorantcette situation Mohamed Rezig estvraiment"peiné par une telle atteinte" aux sciences politiques qui, selon lui,construisent les citoyens de demain."Lessciences politiques sont là pour apprendreaux étudiants le véritable sens de la citoyenneté et à développer l'esprit critiqueet la capacité d'analyse" a-t-ilajouté. D'autres professeurs de la mêmefilière comptent se réunir prochainementpour examiner cette situation qui vagénérer une crise sans précédent. Lesenseignants s'interrogent d'ailleurs si latutelle possède les capacités de réorienterles étudiants vers d'autres départements. Et pourquoi priver ces derniers d'unchoix délibéré sur une filière "d'excellence"dans les sciences humaines ? Le master de toute les révoltes Les étudiants inscrits en master sont en pleine ébullition. Partout des sit-indevant les universités pour déplorer leurmécontentement face aux blocage des masters. Le ministère en effet a décidé dene plus introduire des recours dans l'inscriptionaux masters de différentes filières. Le site créé à cet effet est saturé laissantles étudiants patauger dansd'inextricables difficultés. Pis encore, les étudiants diplômés du systèmeclassiquen'ont plus le droit de s'inscrire au masterd'autant que les recours ne sont pas acceptés. La réaction des associationsestudiantines était prévisible face à un déni en matière d'inscription libre àlapost-graduation. Si la tutelle ne souhaitepas communiquer sur ce sujet, c'est quela décision est déjà entérinée. Le ministrequi a chargé les recteurs de créer desbureaux pour les recours, n'a finalementaccepté que quelques recours selon letémoignage d'inscrits en concours de master. Quelques-uns ont été surpris dene pas voir leurs noms dans les listesd'inscription alors qu'ils avaient lamoyenne souhaitée pour les concours.D'autres se disent consternés face à "lapassivité de l'administration sur l'anarchie qui sévit en matière d'enregistrementet de choix des filières". En tout cas, desmilliers soit 140.000 selon les syndicatsd'étudiants sont privés de poursuivreleurs études et devront exprimer touteleur colère pour une contestation généraliséequi se tiendra devant le siège duministère. L'affaire risque de se corser siune issue n'est pas trouvée à cette situation à laquelle le ministre devra faire face La première décision a surpris enseignantset étudiants. Le ministred'une façon unilatérale a procédé dèsla rentrée universitaire à la fermeture de13 départements de sciences politiques en justifiant cette décision en considérantque "le nombre d'étudiants est en deçàdesnormes soit 139 au total". La tutelle aprocédé ainsi à la réorientation des enseignants et étudiants vers d'autres institutsdes villes voisines sans l'aval de ces derniers.Etonnés par cette décision, les enseignants n'ont pas saisi encore la portée d'une telle décision. L'un d'eux,Mohamed Rezig, s'est offusqué dans une déclaration publique en soulignant : "Ce genre de décisions ne se prend pas ainsisur un coup de tête, mais il est le résultat d'études sur terrain. Ce quel'on comprendaujourd'hui, c'est que la décision degénéraliser l'enseignement des sciencespolitiques n'a pas été bien étudiée, ce quiest une aberration en soi". Déplorantcette situation Mohamed Rezig estvraiment"peiné par une telle atteinte" aux sciences politiques qui, selon lui,construisent les citoyens de demain."Lessciences politiques sont là pour apprendreaux étudiants le véritable sens de la citoyenneté et à développer l'esprit critiqueet la capacité d'analyse" a-t-ilajouté. D'autres professeurs de la mêmefilière comptent se réunir prochainementpour examiner cette situation qui vagénérer une crise sans précédent. Lesenseignants s'interrogent d'ailleurs si latutelle possède les capacités de réorienterles étudiants vers d'autres départements. Et pourquoi priver ces derniers d'unchoix délibéré sur une filière "d'excellence"dans les sciences humaines ? Le master de toute les révoltes Les étudiants inscrits en master sont en pleine ébullition. Partout des sit-indevant les universités pour déplorer leurmécontentement face aux blocage des masters. Le ministère en effet a décidé dene plus introduire des recours dans l'inscriptionaux masters de différentes filières. Le site créé à cet effet est saturé laissantles étudiants patauger dansd'inextricables difficultés. Pis encore, les étudiants diplômés du systèmeclassiquen'ont plus le droit de s'inscrire au masterd'autant que les recours ne sont pas acceptés. La réaction des associationsestudiantines était prévisible face à un déni en matière d'inscription libre àlapost-graduation. Si la tutelle ne souhaitepas communiquer sur ce sujet, c'est quela décision est déjà entérinée. Le ministrequi a chargé les recteurs de créer desbureaux pour les recours, n'a finalementaccepté que quelques recours selon letémoignage d'inscrits en concours de master. Quelques-uns ont été surpris dene pas voir leurs noms dans les listesd'inscription alors qu'ils avaient lamoyenne souhaitée pour les concours.D'autres se disent consternés face à "lapassivité de l'administration sur l'anarchie qui sévit en matière d'enregistrementet de choix des filières". En tout cas, desmilliers soit 140.000 selon les syndicatsd'étudiants sont privés de poursuivreleurs études et devront exprimer touteleur colère pour une contestation généraliséequi se tiendra devant le siège duministère. L'affaire risque de se corser siune issue n'est pas trouvée à cette situation à laquelle le ministre devra faire face