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La situation se complique pour les Algériens
Etudier en France
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 11 - 2018

Les mauvaises annonces s'accumulent pour lesétudiants algériens ayant l'ambition de quitter l'Algériepour faire des études en France.
Les mauvaises annonces s'accumulent pour lesétudiants algériens ayant l'ambition de quitter l'Algériepour faire des études en France.
Le gouvernement français a en effet annoncé, ce lundi, son intentiond'augmenter drastiquement dès la rentréeprochaine les frais de scolarité à l'universitépour les étudiants non-européens.Les frais de scolarité à l'université passerontainsi pour les étudiants algériens enlicence de 170 euros à 2.770 euros dès l'anprochain, soit une augmentation de 1.529%. Les frais de scolarité pour les étudiantsalgériens en master et en doctorat passerontde
243 euros et 380 euros respectivementà 3.770 euros, soit une hausse de1.551% pour le master et 992 % pour ledoctorat.Cette nouvelle hausse vertigineuse desfrais de scolarité s'ajoute aux autres obstaclesfinanciers déjà présents auxquels sontconfrontés les plus de 30.000 étudiantsalgériens déjà en France et les dizaines demilliers souhaitant les rejoindre. LaFrance exige en effet depuis l'année dernièreaux ressortissants algériens souhaitantétudier en France de s'acquitter de 30% de la réservation d'hôtel sur trois moiseffectuée dans le cadre de la demande devisa d'études.Auparavant, il s'agissait seulement de justifierleur hébergement sur le territoire
français soit par une attestation d'hébergementfaite par une personne dans un rayonde 50 km du lieu d'étude ou d'une réservationd'hôtel. La majorité des étudiantsalgériens optaient pour l'option de laréservation d'hôtel, quitte à s'arrangerautrement une fois sur place. Cette mesurene concerne en outre que les Algériens, lepaiement des 30 % de la réservation d'hôtelne serait, en effet, nullement exigéeaux Marocains et aux Tunisiens.Le durcissement pour le départ en France, ne concerne pas uniquement les étudiants ou l'aspect financier. Un obstacle administratif conséquent s'est érigé sous la forme de la nouvelle plateforme - France-Visas - .
Lancé au début de l'année, ce site internet est supposé constituer "la première étape d'une dématérialisation complète de la procédure de demande de visa" ne représente en fait qu'un nouvel obstacle administratif supplémentaire pour l'Algérien demandeur de visa, de l'aveu même du consul de France à Alger, Marc Sédille. "La matérialisation de ce contrôle accru sur la délivrance des visas, c'est France- Visas", a indiqué le consul. "Tout ce qui a pu être mis en place précédemment, tous les dispositifs qui prévoyaient des assouplissements ont été balayés par ce renforcement du contrôle aux frontières extérieures, par ce renforcement du contrôle sur la délivrance des visas et par cette harmonisation de la politique des pays Schengen", a affirmé Marc Sédille. vrai qu'il existait en
Algérie des situations dérogatoires où certaines catégories de demandeurs présentaient des dossiers dits - allégés -, ce n'est plus possible aujourd'hui, tous les justificatifs doivent être fournis, quelle que soit la qualité du demandeur", précise le consul. Bien qu'il soit affirmé qu'"il n'y a pas de volonté de restreindre la délivrance des visas", la charge bureaucratique qu'impose la plateforme France-visas crée de facto de nouveaux obstacles aux demandeurs de visas algériens, avec comme conséquence, uneplus grande difficulté d'obtenir le visa versla France.
Le gouvernement français a en effet annoncé, ce lundi, son intentiond'augmenter drastiquement dès la rentréeprochaine les frais de scolarité à l'universitépour les étudiants non-européens.Les frais de scolarité à l'université passerontainsi pour les étudiants algériens enlicence de 170 euros à 2.770 euros dès l'anprochain, soit une augmentation de 1.529%. Les frais de scolarité pour les étudiantsalgériens en master et en doctorat passerontde
243 euros et 380 euros respectivementà 3.770 euros, soit une hausse de1.551% pour le master et 992 % pour ledoctorat.Cette nouvelle hausse vertigineuse desfrais de scolarité s'ajoute aux autres obstaclesfinanciers déjà présents auxquels sontconfrontés les plus de 30.000 étudiantsalgériens déjà en France et les dizaines demilliers souhaitant les rejoindre. LaFrance exige en effet depuis l'année dernièreaux ressortissants algériens souhaitantétudier en France de s'acquitter de 30% de la réservation d'hôtel sur trois moiseffectuée dans le cadre de la demande devisa d'études.Auparavant, il s'agissait seulement de justifierleur hébergement sur le territoire
français soit par une attestation d'hébergementfaite par une personne dans un rayonde 50 km du lieu d'étude ou d'une réservationd'hôtel. La majorité des étudiantsalgériens optaient pour l'option de laréservation d'hôtel, quitte à s'arrangerautrement une fois sur place. Cette mesurene concerne en outre que les Algériens, lepaiement des 30 % de la réservation d'hôtelne serait, en effet, nullement exigéeaux Marocains et aux Tunisiens.Le durcissement pour le départ en France, ne concerne pas uniquement les étudiants ou l'aspect financier. Un obstacle administratif conséquent s'est érigé sous la forme de la nouvelle plateforme - France-Visas - .
Lancé au début de l'année, ce site internet est supposé constituer "la première étape d'une dématérialisation complète de la procédure de demande de visa" ne représente en fait qu'un nouvel obstacle administratif supplémentaire pour l'Algérien demandeur de visa, de l'aveu même du consul de France à Alger, Marc Sédille. "La matérialisation de ce contrôle accru sur la délivrance des visas, c'est France- Visas", a indiqué le consul. "Tout ce qui a pu être mis en place précédemment, tous les dispositifs qui prévoyaient des assouplissements ont été balayés par ce renforcement du contrôle aux frontières extérieures, par ce renforcement du contrôle sur la délivrance des visas et par cette harmonisation de la politique des pays Schengen", a affirmé Marc Sédille. vrai qu'il existait en
Algérie des situations dérogatoires où certaines catégories de demandeurs présentaient des dossiers dits - allégés -, ce n'est plus possible aujourd'hui, tous les justificatifs doivent être fournis, quelle que soit la qualité du demandeur", précise le consul. Bien qu'il soit affirmé qu'"il n'y a pas de volonté de restreindre la délivrance des visas", la charge bureaucratique qu'impose la plateforme France-visas crée de facto de nouveaux obstacles aux demandeurs de visas algériens, avec comme conséquence, uneplus grande difficulté d'obtenir le visa versla France.


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