Examen des moyens de renforcement de la coopération et de l'échange d'expertises    L'ONSC organise une rencontre interactive de concertation    Un leadership économique au service du développement du continent    Noureddine Ouadah met en avant le rôle clé des Start-ups africaines dans la création de richesses et d'emplois    Un impératif : la gestion rationnelle de l'eau    Le PAM appelle à « une action urgente » face à la famine à Ghaza    Vendre la division du travail et le séquençage stratégique    Guterres dénonce une «catastrophe d'origine humaine»    L'Algérie éliminée face au Soudan (1-1, 2-4 aux TAB)    Participation simultanée d'une équipe professionnelle algérienne à deux prestigieux tours européens    Un véhicule volé récupéré et un individu arrêté    Des sites touristiques inexploités    Des camions compacteurs et des bus de transport scolaire en renfort    Ouverture de la première édition des journées historiques « Le prix de la liberté »    Manifestations dans plusieurs capitales du monde pour dénoncer la poursuite de l'agression sioniste contre Ghaza    Vague de chaleur et orages attendus sur plusieurs wilayas du pays    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'élève à 62.686 martyrs    CHAN-2024 (1/4 de finale): l'Algérie éliminée face au Soudan (1-1, 2-4 aux TAB)    Industries agroalimentaires: l'Algérie participe avec plus de 15 entreprises au salon "AGRA 2025" en Slovénie    Education: Sadaoui inspecte nombre de projets de réalisation d'établissements scolaires à Alger    Start-up: mise à profit des expériences internationales pour soutenir le parcours des entrepreneurs algériens    Le parti du FLN organise une conférence à l'occasion de la célébration de la Journée nationale du Moudjahid    Allemagne : Doublé d'Olise et triplé de Kane pour lancer la saison du Bayern    Clôture de la 14e édition au théâtre en plein air «Hasni Chakroun»    Générale de la pièce de théâtre «Ibadate»    Cyclisme: participation simultanée d'une équipe professionnelle algérienne à deux prestigieux tours européens    La première édition des "Spectacles Humoristiques d'Oran" du 25 au 29 août au cinéma Es-Sâada    Agression sioniste: plus de 15.600 personnes à Ghaza ont besoin d'une évacuation médicale    Préparatifs du concours de recrutement au grade d'"éducateur d'animation de la jeunesse" au profit des wilayas du Sud    Pluies orageuses et rafales de vent sur plusieurs wilayas du pays samedi après-midi    Salon Africa Lounge à Yokohama: le stand algérien suscite l'intérêt des entreprises japonaises    CHAN-2024: "On n'a pas voulu prendre de risques avec Bouras"    De nouvelles réformes législatives pour renforcer la culture et les arts en Algérie    Khenchela : la dépouille mortelle du moudjahid Belkacem Hagass inhumée au cimetière de la commune d'El Hamma    L'avis dans le JO de la France sur la suspension de l'Accord de 2013: Une source du MAE souligne le caractère mensonger de l'assertion française    Le message du Général d'Armée Saïd Chanegriha    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



En toute impunité !
Des pages facebook incitent à la violence et à la haine
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 12 - 2019

Le réseau social Facebook devient l'espace préférépour les personnes hostilesau Hirak pour y diffuser, en toute impunité, des messages incitant à la violence et à la haine.
Le réseau social Facebook devient l'espace préférépour les personnes hostilesau Hirak pour y diffuser, en toute impunité, des messages incitant à la violence et à la haine.
Des pages diffusent à longueur de journée, et parfois durant plusieursjours, des messages haineux,racistes et violents, contre les animateurs du Hirak, sans que leurs administrateursne soient iniquités par unequelconque partie. Des messages qui contiennent généralementdes propos racistes, et touchantl'honneur et la dignité des chefs historiquesde la Révolution et de régionsentières du pays.
Certaines de ces pagessont gérées par des personnes connuessur la scène nationale, à l'image de ladéputée Naima Salhi, du journalisteNourredine Khettal, Benkoula, et de l'ex-militaire en exil AhmedChouchene. Certaines pages, par contre, ont des administrateurs inconnus. Parmi ces dernières, figurent la page "Ghorfate Atahqiq " en français, "Chambre d'enquête" ou encore, la page les enfants d'Ouled El Djabass qui s'est spécialisée dans la diffusion de la haine dans la ville de Bordj Bou Arreridj.
Aucune poursuite judiciaire n'est signalée
Le plus surprenant, c'est le silence des autorités chargées de lutter contre la cybercriminalité. Depuis le début de cette vague de diffusion de contenus racistes et incitants à la violence, vers la mi-avril, aucune administration de ces pages, n'a été rappelée à l'ordre. Pourtant, le Code pénal prévoit des sanctions, à l'encontre les auteurs de ces actes. Selon le principal responsable de la section cybercriminelle den la police, le nombre des affaires judiciaires engagées, après constatation d'un délit commis sur leWeb, ne cesse d'augmenter, d'année en année. 246 dossiers ont été enregistrés en 2014, par la justice. Le chiffre a doublé, l'année suivante, pour caracoler à 567. En 2016 et 2017, il est passé respectivement, à 1.055 et 2.130 affaires enrôlées. Au premier trimestre 2018, la statistique est établie à 1.415 cas avérés. Elle sera supérieure à 2.800 cas, à la fin de l'année en cours, selon les pronostics.
Au regard du Commissaire principal qui nous a reçu dans les locaux de la section cybercriminelle, l'augmentation des affaires portées en justice s'explique, par le nombre important des utilisateurs d'Internet en Algérie. Vingt et un millions d'Algériens ont accès aux réseaux sociaux, principalement à partir de smartphones. 49 millions de lignes de téléphone mobile sont en exploitation, et majoritairement dotées de la 3G/4G. Internet des objets connectés (IOT, soit consoles de jeux, caméras de surveillances et autres appareils recourant à l'intelligence artificielle), prend aussi son envol, par une majoration de 150%, par rapport à 2016, selon les indications fournies par la DGSN. Ce grand trafic sur le Web favorise naturellement, le partage massif des vidéos virales, celles qui mettent souvent la police sur la piste d'un délit.
"L'action judiciaire est enclenchée sur des plaintes de citoyens, une instruction du parquet ou la constatation de l'infraction par la Police judiciaire, qui avise le parquet territorialement compétent" souligne notre interlocuteur. Il affirme, que la police patrouille dans l'espace virtuel, pour les mêmes raisons que dans le monde réel. "Nous avons des techniques qui nous permettent de voir les publications publiques", précise-t-il. 90% des contenus des réseaux sociaux sont publics, semble-t-il. "Certains réseaux, comme Twitter et Instagram, n'ont pas la notion de publication privée. Facebook permet normalement, de contrôler la visibilité d'une publication, en spécifiant les personnes qui peuvent les voir", confirme Samir Rouabhi, docteur en informatique etexpert en Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Les gens se sentent invisibles derrière un écran. Ils transgressent souvent les lignes rouges qu'ils ne franchiraient pas dans la vie courante.
Des pages diffusent à longueur de journée, et parfois durant plusieursjours, des messages haineux,racistes et violents, contre les animateurs du Hirak, sans que leurs administrateursne soient iniquités par unequelconque partie. Des messages qui contiennent généralementdes propos racistes, et touchantl'honneur et la dignité des chefs historiquesde la Révolution et de régionsentières du pays.
Certaines de ces pagessont gérées par des personnes connuessur la scène nationale, à l'image de ladéputée Naima Salhi, du journalisteNourredine Khettal, Benkoula, et de l'ex-militaire en exil AhmedChouchene. Certaines pages, par contre, ont des administrateurs inconnus. Parmi ces dernières, figurent la page "Ghorfate Atahqiq " en français, "Chambre d'enquête" ou encore, la page les enfants d'Ouled El Djabass qui s'est spécialisée dans la diffusion de la haine dans la ville de Bordj Bou Arreridj.
Aucune poursuite judiciaire n'est signalée
Le plus surprenant, c'est le silence des autorités chargées de lutter contre la cybercriminalité. Depuis le début de cette vague de diffusion de contenus racistes et incitants à la violence, vers la mi-avril, aucune administration de ces pages, n'a été rappelée à l'ordre. Pourtant, le Code pénal prévoit des sanctions, à l'encontre les auteurs de ces actes. Selon le principal responsable de la section cybercriminelle den la police, le nombre des affaires judiciaires engagées, après constatation d'un délit commis sur leWeb, ne cesse d'augmenter, d'année en année. 246 dossiers ont été enregistrés en 2014, par la justice. Le chiffre a doublé, l'année suivante, pour caracoler à 567. En 2016 et 2017, il est passé respectivement, à 1.055 et 2.130 affaires enrôlées. Au premier trimestre 2018, la statistique est établie à 1.415 cas avérés. Elle sera supérieure à 2.800 cas, à la fin de l'année en cours, selon les pronostics.
Au regard du Commissaire principal qui nous a reçu dans les locaux de la section cybercriminelle, l'augmentation des affaires portées en justice s'explique, par le nombre important des utilisateurs d'Internet en Algérie. Vingt et un millions d'Algériens ont accès aux réseaux sociaux, principalement à partir de smartphones. 49 millions de lignes de téléphone mobile sont en exploitation, et majoritairement dotées de la 3G/4G. Internet des objets connectés (IOT, soit consoles de jeux, caméras de surveillances et autres appareils recourant à l'intelligence artificielle), prend aussi son envol, par une majoration de 150%, par rapport à 2016, selon les indications fournies par la DGSN. Ce grand trafic sur le Web favorise naturellement, le partage massif des vidéos virales, celles qui mettent souvent la police sur la piste d'un délit.
"L'action judiciaire est enclenchée sur des plaintes de citoyens, une instruction du parquet ou la constatation de l'infraction par la Police judiciaire, qui avise le parquet territorialement compétent" souligne notre interlocuteur. Il affirme, que la police patrouille dans l'espace virtuel, pour les mêmes raisons que dans le monde réel. "Nous avons des techniques qui nous permettent de voir les publications publiques", précise-t-il. 90% des contenus des réseaux sociaux sont publics, semble-t-il. "Certains réseaux, comme Twitter et Instagram, n'ont pas la notion de publication privée. Facebook permet normalement, de contrôler la visibilité d'une publication, en spécifiant les personnes qui peuvent les voir", confirme Samir Rouabhi, docteur en informatique etexpert en Nouvelles technologies de l'Information et de la Communication (NTIC). Les gens se sentent invisibles derrière un écran. Ils transgressent souvent les lignes rouges qu'ils ne franchiraient pas dans la vie courante.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.