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Les trois scénarios du syndicat CNES
Réouverture des universités
Publié dans Le Midi Libre le 29 - 04 - 2020

Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) estime qu'un retour aux études est possible dès la fin du confinement le 15 mai, à moins que le gouvernement décide de le proroger. Selon le coordinateur national du CNES, Abdelhafid Milat, le syndicat a échafaudé trois scénarios possibles dont le plus probable est celui d'une reprise des cours dès la mi-mai prochaine.
Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) estime qu'un retour aux études est possible dès la fin du confinement le 15 mai, à moins que le gouvernement décide de le proroger. Selon le coordinateur national du CNES, Abdelhafid Milat, le syndicat a échafaudé trois scénarios possibles dont le plus probable est celui d'une reprise des cours dès la mi-mai prochaine.
Cependant, M. Milat préconise un retour "progressif" des étudiants bien entendu tout en respectant les mesures de sécurité et de distanciation sociale. "Si la crise du coronavirus est maîtrisée d'ici le mois de mai, aucun problème ne se posera pour l'année universitaire", assure-t-il.
D'autant que, ajoute-t-il, "on a enregistré un taux d'avancement des cours satisfaisant durant cette année universitaire qui a été relativement épargnée par les grèves. Nous pourrions donc assurer trois ou quatre semaines de cours supplémentaires jusqu'en juin. Nous pourrions passer les examens et tout se passera normalement ». La deuxièmehypothèse, selon Abdelhafid Milat, suppose une poursuite de l'épidémie au-delà du mois de mai, jusqu'à juin ou juillet. « Dans ce cas, nous irons vers le plan B qui consiste en une reprise des cours au courant du mois de septembre. Car il sera impossible pour les étudiants de l'intérieur et du Sud du pays de rependre les cours au mois d'août", soutient
M. Milat. Enfin, le coordinateur du CNES suggère un troisième scénario "très improbable" à ses yeux, et relatif à une poursuite de l'épidémie au-delà de la saison estivale. "Ça reste un scénario improbable mais il ne faut y penser et faire des propositions même si cette hypothèse est quasiment écartée", avance M. Milat. Campant sur les deux scénarios précités et se basant sur ces deuxmhypothèses, Abdelhafid Milat estime que la reprise des cours doit être "progressive", tout en garantissant toutes les mesures de sécurité : passages de désinfection, appareils pour le contrôle de la température et la distanciation sociale. "Nous avons 1,7 million d'étudiants dans nos campus.
On ne peut raisonnablement pas demander à tousces étudiants de venir en même temps. La reprise doit concerner en premier lieu les étudiants de la 3e année licence (LMD) et la 2e année Master. Lesautres spécialités devront reprendre progressivementafin d'éviter la concentration des étudiants", propose le coordinateur du CNES, en précisant que cette méthode a été adoptée par des pays avancés comme l'Allemagne. À ce propos, M. Milat suggère que les cours se tiennent au sein des amphithéâtres en procédant par petitsgroupes tout en garantissant la distance sanitaire. Cette mesure doit être également accompagnée d'une réduction du volume horaire des cours dispensés.
Cependant, M. Milat préconise un retour "progressif" des étudiants bien entendu tout en respectant les mesures de sécurité et de distanciation sociale. "Si la crise du coronavirus est maîtrisée d'ici le mois de mai, aucun problème ne se posera pour l'année universitaire", assure-t-il.
D'autant que, ajoute-t-il, "on a enregistré un taux d'avancement des cours satisfaisant durant cette année universitaire qui a été relativement épargnée par les grèves. Nous pourrions donc assurer trois ou quatre semaines de cours supplémentaires jusqu'en juin. Nous pourrions passer les examens et tout se passera normalement ». La deuxièmehypothèse, selon Abdelhafid Milat, suppose une poursuite de l'épidémie au-delà du mois de mai, jusqu'à juin ou juillet. « Dans ce cas, nous irons vers le plan B qui consiste en une reprise des cours au courant du mois de septembre. Car il sera impossible pour les étudiants de l'intérieur et du Sud du pays de rependre les cours au mois d'août", soutient
M. Milat. Enfin, le coordinateur du CNES suggère un troisième scénario "très improbable" à ses yeux, et relatif à une poursuite de l'épidémie au-delà de la saison estivale. "Ça reste un scénario improbable mais il ne faut y penser et faire des propositions même si cette hypothèse est quasiment écartée", avance M. Milat. Campant sur les deux scénarios précités et se basant sur ces deuxmhypothèses, Abdelhafid Milat estime que la reprise des cours doit être "progressive", tout en garantissant toutes les mesures de sécurité : passages de désinfection, appareils pour le contrôle de la température et la distanciation sociale. "Nous avons 1,7 million d'étudiants dans nos campus.
On ne peut raisonnablement pas demander à tousces étudiants de venir en même temps. La reprise doit concerner en premier lieu les étudiants de la 3e année licence (LMD) et la 2e année Master. Lesautres spécialités devront reprendre progressivementafin d'éviter la concentration des étudiants", propose le coordinateur du CNES, en précisant que cette méthode a été adoptée par des pays avancés comme l'Allemagne. À ce propos, M. Milat suggère que les cours se tiennent au sein des amphithéâtres en procédant par petitsgroupes tout en garantissant la distance sanitaire. Cette mesure doit être également accompagnée d'une réduction du volume horaire des cours dispensés.


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