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Le spectre de la sécheresse s'éloigne
Chutes de pluies salvatrices
Publié dans Le Midi Libre le 24 - 11 - 2020

L'espoir est de nouveau permis, surtout chez les agriculteurs et producteurs. En effet même si le taux de pluviométrie demeure relativement faible, les dernières précipitations sont un véritable cadeau du ciel.
L'espoir est de nouveau permis, surtout chez les agriculteurs et producteurs. En effet même si le taux de pluviométrie demeure relativement faible, les dernières précipitations sont un véritable cadeau du ciel.
Au moment où tout le monde commençait à désespérer, vu l'absence de pluie depuis quelques mois, voilà qu'arrivent des averses qui ont copieusement arrosé la terre. Durant trois jours presque, notamment sur les régions du centre et de l'est du pays, des chutes relativement importantes de pluie ont été enregistrées. Tardif soit-il, cet avènement a contrebalancé la donne, éloignant ainsi le spectre de la sécheresse qui a plané ces derniers mois. L'espoir revient, surtout chez les agriculteurs et producteurs.
En effet, la pluviométrie demeure encore faible, malgré les dernières précipitations qui sont un vrai cadeau du ciel. Cependant, les professionnels gardent espoir pour les mois à venir. Experts et responsables du secteur s'accordent à dire que, pour le moment, l'on ne peut pas encore parler de sécheresse. D'autant plus que le mois qui vient de s'achever a été aussi sec que les mois précédents. L'automne s'est montré plutôt chiche. On est loin de ces périodes où nos barrages hydrauliques respiraient la santé. Une situation qui ne sera pas sans conséquences. Et c'est le secteur de l'agriculture qui va être le plus touché, déjà qu'il commence à ressentir cette parcimonie inquiétante de pluie, qui se fait désirer. Selon certains sites spécialisés, les pluies, durant cette période de saison agricole, ont diminué de plus de 60 % par rapport à l'année 2018 et d'environ 80 %
par rapport aux années précédentes. Les mêmes sources affirment que le niveau des précipitations du mois de novembre en cours n'a pas dépassé 22 millimètres, alors que la moyenne des années précédentes était de 100 millimètres. Il en est de même pour le mois d'octobre dernier qui n'a reçu que 25 mm contre une moyenne de 71 mm par le passé, alors que les prévisions tablaient sur 40 mm. Ace rythme, et en raison des changements climatiques, le taux de pluviométrie ne devrait pas dépasser les 50mm durant le mois de décembre prochain contre 111 mm les années précédentes. Par ailleurs, le pourcentage annuel depluviométrie ne dépassera pas 300 mm,contre une moyenne annuelle de 680 mm en 2017, 630 mm en 2018 et 250 mm en 2019. De ce fait, le spectre d'une année sèche, après celle de 2019, n'est pas à écarter. Un déficit pluviométrique est loind'être sans conséquences d'autant plus que, selon Arezki Berraki, ministre des Ressources en eau, le taux actuel de remplissage des barrages n'est que de 45 % en raison de la forte consommation d'eau des ménages et de l'absence de pluie. Actuellement 12 barrages connaissent une baisse de leur niveau. IL ne reste plus qu'à espérer que ces averses soient suivies par d'autres pour éloigner définitivement le spectre d'une angoissante sécheresse.
Au moment où tout le monde commençait à désespérer, vu l'absence de pluie depuis quelques mois, voilà qu'arrivent des averses qui ont copieusement arrosé la terre. Durant trois jours presque, notamment sur les régions du centre et de l'est du pays, des chutes relativement importantes de pluie ont été enregistrées. Tardif soit-il, cet avènement a contrebalancé la donne, éloignant ainsi le spectre de la sécheresse qui a plané ces derniers mois. L'espoir revient, surtout chez les agriculteurs et producteurs.
En effet, la pluviométrie demeure encore faible, malgré les dernières précipitations qui sont un vrai cadeau du ciel. Cependant, les professionnels gardent espoir pour les mois à venir. Experts et responsables du secteur s'accordent à dire que, pour le moment, l'on ne peut pas encore parler de sécheresse. D'autant plus que le mois qui vient de s'achever a été aussi sec que les mois précédents. L'automne s'est montré plutôt chiche. On est loin de ces périodes où nos barrages hydrauliques respiraient la santé. Une situation qui ne sera pas sans conséquences. Et c'est le secteur de l'agriculture qui va être le plus touché, déjà qu'il commence à ressentir cette parcimonie inquiétante de pluie, qui se fait désirer. Selon certains sites spécialisés, les pluies, durant cette période de saison agricole, ont diminué de plus de 60 % par rapport à l'année 2018 et d'environ 80 %
par rapport aux années précédentes. Les mêmes sources affirment que le niveau des précipitations du mois de novembre en cours n'a pas dépassé 22 millimètres, alors que la moyenne des années précédentes était de 100 millimètres. Il en est de même pour le mois d'octobre dernier qui n'a reçu que 25 mm contre une moyenne de 71 mm par le passé, alors que les prévisions tablaient sur 40 mm. Ace rythme, et en raison des changements climatiques, le taux de pluviométrie ne devrait pas dépasser les 50mm durant le mois de décembre prochain contre 111 mm les années précédentes. Par ailleurs, le pourcentage annuel depluviométrie ne dépassera pas 300 mm,contre une moyenne annuelle de 680 mm en 2017, 630 mm en 2018 et 250 mm en 2019. De ce fait, le spectre d'une année sèche, après celle de 2019, n'est pas à écarter. Un déficit pluviométrique est loind'être sans conséquences d'autant plus que, selon Arezki Berraki, ministre des Ressources en eau, le taux actuel de remplissage des barrages n'est que de 45 % en raison de la forte consommation d'eau des ménages et de l'absence de pluie. Actuellement 12 barrages connaissent une baisse de leur niveau. IL ne reste plus qu'à espérer que ces averses soient suivies par d'autres pour éloigner définitivement le spectre d'une angoissante sécheresse.


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