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L'impossible union des islamistes
Législatives du 12 juin
Publié dans Le Midi Libre le 01 - 04 - 2021

Les partis politiques, ayant décidé de participer aux élections législatives anticipées du 12 juin prochain, sont mobilisés pour l'opération de collecte des signatures des citoyens dans le but de pouvoir valider leurs listes électorales...
Les partis politiques, ayant décidé de participer aux élections législatives anticipées du 12 juin prochain, sont mobilisés pour l'opération de collecte des signatures des citoyens dans le but de pouvoir valider leurs listes électorales...
Rien n'indique, pour l'heure, que des alliances sont en train d'être tissées entre les différents acteurs. Tout porte à croire en effet que chaque formation, et là c'est surtout valable pour celles qui ont un poids certain sur l'échiquier politique, va concourir avec ses propres listes. Tous les observateurs avertis de la scène nationale ont d'ores et déjà relevés que les partis de la mouvance islamiste participeront, encore une fois, en rangs dispersés. En d'autres termes il n'y aura pas de listes communes lors des prochaines élections pour l'Assemblée populaire nationale (APN). Et aucun indice n'est venu, à tout le moins pour le moment, contredire cette hypothèse. En effet, s'ils seront tous là le jour "J" les partis islamistes seront divisés. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le front El Adala d'Abdallah Djaballah, le mouvemen El Bina d'Abdelkader Bengrina ou le mouvement El Islah de Filali Ghouini et le mouvement Enahda, ont tous confirmé leur participation aux législatives et ce, contrairement à la mouvance dite démocratique dont des partis ont, quant à eux, annoncé leur boycott du scrutin. Et il ne reste que le FFS pour compléter le tableau.
Le plus vieux parti d'opposition se prononcera ce samedi 3 avril pour trancher la question de sa participation ou non au scrutin législatif. Si les partis islamistes seront divisés cela ne constitue guère une surprise tant leurs divergences sont notoires. Minés, notamment par les luttes de leadership ces partis politiques trouvent pratiquement toujours des difficultés à s'entendre sur le minimum. Et pourtant ces quatre formations politiques appartiennent tous à la même école doctrinale, celle de la confrérie des "Frères musulmans". De tant à autres des guerres de mots éclatent même entre ces partis politiques. Ces derniers temps c'est notamment la guerre de tranchées entre le MSP et le mouvement El Bina qui a le plus retenu l'attention, des observateurs. Abderazak Makri, le président du MSP, et Abdelkader Bengrina, qui dirige le mouvement El Bina, ont, à plusieurs reprises, échangé des amabilités par presse interposée ou sur les réseaux sociaux étalant ainsi leurs divergences, voire même leurs racoleurs les uns vis-à-vis des autres, au grand jour. Lors de la dernière opération électorale du 1er novembre dernier relative au référendum sur la Constitution les deux partis ont pris des positions divergentes. Ainsi le MSP a appelé ses troupes à voter NON alors que le mouvement El Bina a appuyé le OUI.
Le mouvement El Bina, issu d'une scission au sein du MSP, veut s'affirmer comme la locomotive de la mouvance islamiste. Alors que le MSP, de loin le plus représentatif de cette mouvance politique, veut confirmer son leadership. C'est dire que ce sont ces luttes de leadership qui ont globalement presque toujours empêchés cette mouvance politique de s'allier. A quelques exceptions près il faut le dire. Ainsi lors des législatives de 2017 le mouvement El Bina, le front El Adala et le mouvement Enahda ont confectionné des listes communes. Ce fut la même chose lors des législatives de 2012 avec "l'Alliance verte". Mais à chaque fois, une fois les élections passées ; ces alliances ont volé en éclats. Ce qui confirme que cette mouvance politique est laminé par de profondes divergences.
Rien n'indique, pour l'heure, que des alliances sont en train d'être tissées entre les différents acteurs. Tout porte à croire en effet que chaque formation, et là c'est surtout valable pour celles qui ont un poids certain sur l'échiquier politique, va concourir avec ses propres listes. Tous les observateurs avertis de la scène nationale ont d'ores et déjà relevés que les partis de la mouvance islamiste participeront, encore une fois, en rangs dispersés. En d'autres termes il n'y aura pas de listes communes lors des prochaines élections pour l'Assemblée populaire nationale (APN). Et aucun indice n'est venu, à tout le moins pour le moment, contredire cette hypothèse. En effet, s'ils seront tous là le jour "J" les partis islamistes seront divisés. Le Mouvement de la société pour la paix (MSP), le front El Adala d'Abdallah Djaballah, le mouvemen El Bina d'Abdelkader Bengrina ou le mouvement El Islah de Filali Ghouini et le mouvement Enahda, ont tous confirmé leur participation aux législatives et ce, contrairement à la mouvance dite démocratique dont des partis ont, quant à eux, annoncé leur boycott du scrutin. Et il ne reste que le FFS pour compléter le tableau.
Le plus vieux parti d'opposition se prononcera ce samedi 3 avril pour trancher la question de sa participation ou non au scrutin législatif. Si les partis islamistes seront divisés cela ne constitue guère une surprise tant leurs divergences sont notoires. Minés, notamment par les luttes de leadership ces partis politiques trouvent pratiquement toujours des difficultés à s'entendre sur le minimum. Et pourtant ces quatre formations politiques appartiennent tous à la même école doctrinale, celle de la confrérie des "Frères musulmans". De tant à autres des guerres de mots éclatent même entre ces partis politiques. Ces derniers temps c'est notamment la guerre de tranchées entre le MSP et le mouvement El Bina qui a le plus retenu l'attention, des observateurs. Abderazak Makri, le président du MSP, et Abdelkader Bengrina, qui dirige le mouvement El Bina, ont, à plusieurs reprises, échangé des amabilités par presse interposée ou sur les réseaux sociaux étalant ainsi leurs divergences, voire même leurs racoleurs les uns vis-à-vis des autres, au grand jour. Lors de la dernière opération électorale du 1er novembre dernier relative au référendum sur la Constitution les deux partis ont pris des positions divergentes. Ainsi le MSP a appelé ses troupes à voter NON alors que le mouvement El Bina a appuyé le OUI.
Le mouvement El Bina, issu d'une scission au sein du MSP, veut s'affirmer comme la locomotive de la mouvance islamiste. Alors que le MSP, de loin le plus représentatif de cette mouvance politique, veut confirmer son leadership. C'est dire que ce sont ces luttes de leadership qui ont globalement presque toujours empêchés cette mouvance politique de s'allier. A quelques exceptions près il faut le dire. Ainsi lors des législatives de 2017 le mouvement El Bina, le front El Adala et le mouvement Enahda ont confectionné des listes communes. Ce fut la même chose lors des législatives de 2012 avec "l'Alliance verte". Mais à chaque fois, une fois les élections passées ; ces alliances ont volé en éclats. Ce qui confirme que cette mouvance politique est laminé par de profondes divergences.


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