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Pourquoi les jeunes ne lisent plus ?
Initiation à la lecture
Publié dans Le Midi Libre le 26 - 12 - 2007

La lecture, une activité richement constructive, est malheureusement un loisir peu apprécié par la jeune génération. Malheureusement, le livre, vecteur de savoir, outil indétrônable et indispensable dans le développement intellectuel de l'enfant, n'occupe plus sa place d'antan. Le livre, fenêtre ouverte sur un monde enchanté, est de moins en moins l'ami intime de la jeune génération qui préfère largement les autres procédés d'apprentissage high-tech, plus rapides, plus faciles et qui requièrent certainement la mobilisation d'effort moindre tels la télévision et bien entendu, le moyen internet qui captive l'attention de tous, adultes et jeunes. Cependant, la télévision et encore moins Internet sont-ils à même de destituer le livre ?
Certainement pas. Le livre, qu'il soit littéraire, scientifique, scolaire ou autre, a pour rôle principal de véhiculer des connaissances illimitées. La différence entre le livre, la télévision ou internet est que le livre nous accorde la chance de pénétrer dans un autre monde, de vivre, l'espace d'une lecture, dans une autre dimension, de nous mettre dans la peau d'une autre personne et d'acquérir un immense savoir. Un livre caresse notre imagination, stimule notre créativité et nous raconte une vie, une époque, une histoire. Le livre vous pousse à réfléchir, à vous poser des questions sur vous-même, sur les autres, sur l'existence. Il vous ouvre une fenêtre sur le monde et vous permet de rêver. Les privilèges du livre sont loin d'être exhaustifs, mais déplorablement, la jeune génération n'entretient plus une relation amicale avec celui qui devrait être le meilleur comagnon de l'homme.
Jeunes ou adultes affirment ne plus lire depuis longtemps. Certains par manque de temps, d'autres attestent n'être pas des adeptes de la lecture et quelques-uns certifient opter pour d'autres moyens bien plus captivants. D'où provient l'altération de la relation entre l'individu et le livre ? Cette question nous conduit, a priori vers le schéma éducatif suivi par la famille, première communauté sociale, ainsi que le système scolaire qui, semble-t-il, ne remplit plus convenablement sa tâche instructive. L'enfant apprend l'amour de la lecture au sein même de son foyer tout comme il acquiert la parole et la propreté. L'apprentissage de l'enfant se fait très jeune au sein de son contexte. De ce point de vue, les parents ne sont pas appelés seulement à enseigner aux enfants les concepts de base d'une bonne éducation, mais aussi de leur apprendre à aimer tout ce qui contribue dans la construction de leur personne. L'art, la musique, la lecture sont entre autres domaines fondateurs qui façonnent la personnalité de l'enfant, améliorent sa créativité et fertilisent son imagination. L'entourage conditionne profondément l'individu et si l'on se retrouve avec une génération qui lit peu ou point, c'est que, quelque part dans notre éducation initiale, nous avons omis d'initier l'enfant à ce domaine.
La faute incombe en premier lieu aux parents, mais il importe aussi de ne pas passer sous silence la complicité du système éducatif: N'est-ce pas que la plupart de nos établissements scolaires, ne disposent pas de bibliothèque, à même de servir de support à l'élève ? En effet, le programme scolaire volumineux laisse peu de temps aux enfants et aux jeunes pour s'adonner aux loisirs. L'enseignant est appelé à son tour à inciter l'élève de lire et pourquoi pas venir communiquer le savoir qu'il a acquis grâce à la lecture avec ses autres camarades. Une séance de lecture interactive devrait être programmée et introduite dans le programme scolaire, tout comme le cours de musique ou d'éducation physique. Rétablir la connexion entre le jeune et la lecture est possible, mais à condition que tous les acteurs concernés s'y mettent. Les parents devraient accorder plus d'intérêt à cette dimension cognitive et ce, en formant leurs enfants, dès leur tendre âge, à la lecture qui reste une banque de savoir au service de la mémoire, permettant, faut-il rappeler, l'épanouissement de l'enfant.
La lecture, une activité richement constructive, est malheureusement un loisir peu apprécié par la jeune génération. Malheureusement, le livre, vecteur de savoir, outil indétrônable et indispensable dans le développement intellectuel de l'enfant, n'occupe plus sa place d'antan. Le livre, fenêtre ouverte sur un monde enchanté, est de moins en moins l'ami intime de la jeune génération qui préfère largement les autres procédés d'apprentissage high-tech, plus rapides, plus faciles et qui requièrent certainement la mobilisation d'effort moindre tels la télévision et bien entendu, le moyen internet qui captive l'attention de tous, adultes et jeunes. Cependant, la télévision et encore moins Internet sont-ils à même de destituer le livre ?
Certainement pas. Le livre, qu'il soit littéraire, scientifique, scolaire ou autre, a pour rôle principal de véhiculer des connaissances illimitées. La différence entre le livre, la télévision ou internet est que le livre nous accorde la chance de pénétrer dans un autre monde, de vivre, l'espace d'une lecture, dans une autre dimension, de nous mettre dans la peau d'une autre personne et d'acquérir un immense savoir. Un livre caresse notre imagination, stimule notre créativité et nous raconte une vie, une époque, une histoire. Le livre vous pousse à réfléchir, à vous poser des questions sur vous-même, sur les autres, sur l'existence. Il vous ouvre une fenêtre sur le monde et vous permet de rêver. Les privilèges du livre sont loin d'être exhaustifs, mais déplorablement, la jeune génération n'entretient plus une relation amicale avec celui qui devrait être le meilleur comagnon de l'homme.
Jeunes ou adultes affirment ne plus lire depuis longtemps. Certains par manque de temps, d'autres attestent n'être pas des adeptes de la lecture et quelques-uns certifient opter pour d'autres moyens bien plus captivants. D'où provient l'altération de la relation entre l'individu et le livre ? Cette question nous conduit, a priori vers le schéma éducatif suivi par la famille, première communauté sociale, ainsi que le système scolaire qui, semble-t-il, ne remplit plus convenablement sa tâche instructive. L'enfant apprend l'amour de la lecture au sein même de son foyer tout comme il acquiert la parole et la propreté. L'apprentissage de l'enfant se fait très jeune au sein de son contexte. De ce point de vue, les parents ne sont pas appelés seulement à enseigner aux enfants les concepts de base d'une bonne éducation, mais aussi de leur apprendre à aimer tout ce qui contribue dans la construction de leur personne. L'art, la musique, la lecture sont entre autres domaines fondateurs qui façonnent la personnalité de l'enfant, améliorent sa créativité et fertilisent son imagination. L'entourage conditionne profondément l'individu et si l'on se retrouve avec une génération qui lit peu ou point, c'est que, quelque part dans notre éducation initiale, nous avons omis d'initier l'enfant à ce domaine.
La faute incombe en premier lieu aux parents, mais il importe aussi de ne pas passer sous silence la complicité du système éducatif: N'est-ce pas que la plupart de nos établissements scolaires, ne disposent pas de bibliothèque, à même de servir de support à l'élève ? En effet, le programme scolaire volumineux laisse peu de temps aux enfants et aux jeunes pour s'adonner aux loisirs. L'enseignant est appelé à son tour à inciter l'élève de lire et pourquoi pas venir communiquer le savoir qu'il a acquis grâce à la lecture avec ses autres camarades. Une séance de lecture interactive devrait être programmée et introduite dans le programme scolaire, tout comme le cours de musique ou d'éducation physique. Rétablir la connexion entre le jeune et la lecture est possible, mais à condition que tous les acteurs concernés s'y mettent. Les parents devraient accorder plus d'intérêt à cette dimension cognitive et ce, en formant leurs enfants, dès leur tendre âge, à la lecture qui reste une banque de savoir au service de la mémoire, permettant, faut-il rappeler, l'épanouissement de l'enfant.


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