La demande des autorités judiciaires algériennes sera examinée, en effet, dès ce mardi, par la justice britannique. La demande des autorités judiciaires algériennes sera examinée, en effet, dès ce mardi, par la justice britannique. La question de l'extradition d'Abdelmoumène Khalifa, condamné déjà par la justice algérienne à la réclusion à perpétuité, revient de nouveau sur les devants de l'actualité. La demande des autorités judiciaires algériennes sera examinée, en effet, dès ce mardi, par la justice britannique. Selon l'APS, qui cite des sources judiciaires à Londres, la première séance qui aura lieu dans l'après-midi, sera surtout « procédurale ». Ce n'est donc que lors des séances qui suivront que le fond de la question sera abordé, ce qui permettra à la justice britannique de trancher par rapport à la demande algérienne. Une demande d'extradition, rappelons-le, qui a été au centre de déclarations contradictoires des autorités des deux pays. A maintes reprises, ainsi, des responsables algériens, l'ambassadeur algerien à Londres, Mohamed Salah Dembri, et le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, notamment, ont soutenu, tour à tour, que l'Algerie a adressé une demande d'extradition alors que les autorités britanniques clamaient le contraire. La demande n'a finalement été déclarée recevable qu'en décembre 2007. La justice algérienne a eu à répondre, d'abord, à quelques exigences des autorités judiciaires britanniques, selon toujours des sources proches du dossier. Lancée une première fois par la justice algérienne dans le cadre d'un mandat d'arrêt international pour fraude, blanchiment d'argent, crime organisé, criminalité transnationale et vols, la demande d'extradition a été reformulée, suite à la signature entre les deux pays, en 2006, d'une convention d'extradition laquelle est entrée en vigueur il y'a une année. Mais même si la justice britannique ordonne son extradition, il n'est pas dit que cette décision soit appliquée dans l'immédiat tant, outre le fait qu'il a le droit de faire appel, son exécution est vraiment trop complexe, estiment nombre d'observateurs. L'Algerie tient par dessus tout à cette extradition et veut faire juger l'ex-golden boy coupable de détournements, par le biais de la banque qu'il dirigeait et qui portait son nom, de faramineuses sommes d'argent qu'il a réussi a transférer à l'étranger . Lors du procès de l'affaire Khalifa Bank, l'année dernière à la cour de Blida, plusieurs hauts responsables politiques ont défilé à la barre pour apporter leurs témoignages dans ce dossier qu'un ex-Chef de gouvernement a qualifié d'escroquerie du siècle. D'ailleurs, si en partie la lumière a été faite sur l'affaire de la caisse principale de cette banque, il reste que d'autres procès auront lieu ultérieurement, tels celui relatif à Khalifa Airways ou celui de l'affaire de l'importation d'une station de dessalement d'eau de mer pour ne citer que ces deux exemples. L'ex-golden boy est poursuivi aussi par la justice française qui a eu gain de cause puisque la justice britannique a répondu favorablement à sa demande d'extradition. Cette décision a été prise par le juge britannique Anthonny Evans du tribunal de Westminster, le 29 aout 2007, suite à la demande formulée par la France dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen, lancé le 5 mars 2007. En France Abdelmoumène Khalifa est poursuivi dans le cadre d'une information judicaire ouverte en 2003 par le tribunal de Nanterre, à Paris, pour banqueroute frauduleuse, abus de biens sociaux et blanchiment d'argent. Khalifa, actuellement incarcéré a, bien sûr, fait appel de cette décision. La question de l'extradition d'Abdelmoumène Khalifa, condamné déjà par la justice algérienne à la réclusion à perpétuité, revient de nouveau sur les devants de l'actualité. La demande des autorités judiciaires algériennes sera examinée, en effet, dès ce mardi, par la justice britannique. Selon l'APS, qui cite des sources judiciaires à Londres, la première séance qui aura lieu dans l'après-midi, sera surtout « procédurale ». Ce n'est donc que lors des séances qui suivront que le fond de la question sera abordé, ce qui permettra à la justice britannique de trancher par rapport à la demande algérienne. Une demande d'extradition, rappelons-le, qui a été au centre de déclarations contradictoires des autorités des deux pays. A maintes reprises, ainsi, des responsables algériens, l'ambassadeur algerien à Londres, Mohamed Salah Dembri, et le ministre de la Justice garde des Sceaux, Tayeb Belaiz, notamment, ont soutenu, tour à tour, que l'Algerie a adressé une demande d'extradition alors que les autorités britanniques clamaient le contraire. La demande n'a finalement été déclarée recevable qu'en décembre 2007. La justice algérienne a eu à répondre, d'abord, à quelques exigences des autorités judiciaires britanniques, selon toujours des sources proches du dossier. Lancée une première fois par la justice algérienne dans le cadre d'un mandat d'arrêt international pour fraude, blanchiment d'argent, crime organisé, criminalité transnationale et vols, la demande d'extradition a été reformulée, suite à la signature entre les deux pays, en 2006, d'une convention d'extradition laquelle est entrée en vigueur il y'a une année. Mais même si la justice britannique ordonne son extradition, il n'est pas dit que cette décision soit appliquée dans l'immédiat tant, outre le fait qu'il a le droit de faire appel, son exécution est vraiment trop complexe, estiment nombre d'observateurs. L'Algerie tient par dessus tout à cette extradition et veut faire juger l'ex-golden boy coupable de détournements, par le biais de la banque qu'il dirigeait et qui portait son nom, de faramineuses sommes d'argent qu'il a réussi a transférer à l'étranger . Lors du procès de l'affaire Khalifa Bank, l'année dernière à la cour de Blida, plusieurs hauts responsables politiques ont défilé à la barre pour apporter leurs témoignages dans ce dossier qu'un ex-Chef de gouvernement a qualifié d'escroquerie du siècle. D'ailleurs, si en partie la lumière a été faite sur l'affaire de la caisse principale de cette banque, il reste que d'autres procès auront lieu ultérieurement, tels celui relatif à Khalifa Airways ou celui de l'affaire de l'importation d'une station de dessalement d'eau de mer pour ne citer que ces deux exemples. L'ex-golden boy est poursuivi aussi par la justice française qui a eu gain de cause puisque la justice britannique a répondu favorablement à sa demande d'extradition. Cette décision a été prise par le juge britannique Anthonny Evans du tribunal de Westminster, le 29 aout 2007, suite à la demande formulée par la France dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen, lancé le 5 mars 2007. En France Abdelmoumène Khalifa est poursuivi dans le cadre d'une information judicaire ouverte en 2003 par le tribunal de Nanterre, à Paris, pour banqueroute frauduleuse, abus de biens sociaux et blanchiment d'argent. Khalifa, actuellement incarcéré a, bien sûr, fait appel de cette décision.