La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée hier, à Baghdad, alors que Washington insiste sur la nécessité pour les voisins arabes de l'Irak de se mobiliser pour contrecarrer l'influence iranienne dans ce pays. Elle a immédiatement commencé sa visite surprise par une rencontre avec le Premier ministre Nouri al-Maliki, selon les journalistes qui l'accompagnent dans la «zone verte», l'enclave fortifiée au centre de Bagdad qui abrite le gouvernement irakien et l'ambassade des Etats-Unis. Déjà, lors de sa dernière visite, le 15 janvier, elle avait salué les progrès réalisés, selon elle, dans le domaine de la réconciliation politique. Les Etats-Unis ont fait de la réconciliation entre les différentes factions irakiennes une condition impérative de la stabilisation en matière de sécurité, susceptible de justifier une réduction de leur contingent prévue avant juillet. Interrogée sur la menace de Moqtada Sadr, elle a estimé qu'il était difficile de comprendre «ses motivations et ses intentions». Mme Rice a effectué cette étape surprise dans la capitale irakienne sur le chemin du Koweït, où elle doit participer à une conférence sur la stabilité en Irak, qui réunit les pays voisins et les grandes puissances. Cette conférence entre dans le cadre des initiatives internationales propres à soutenir M. Maliki, un chiite, confronté récemment à un regain de violences qui a fait des centaines de tués en quelques semaines. Outre les voisins arabes de l'Irak, la conférence de Koweït doit rassembler la Turquie, l'Iran, les membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) et d'autres pays industrialisés membres du G8. Il s'agit de la troisième conférence du genre après celles de Charm el-Cheikh (Egypte) en mai, et d'Istanbul, en Turquie, en novembre 2007. La secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice est arrivée hier, à Baghdad, alors que Washington insiste sur la nécessité pour les voisins arabes de l'Irak de se mobiliser pour contrecarrer l'influence iranienne dans ce pays. Elle a immédiatement commencé sa visite surprise par une rencontre avec le Premier ministre Nouri al-Maliki, selon les journalistes qui l'accompagnent dans la «zone verte», l'enclave fortifiée au centre de Bagdad qui abrite le gouvernement irakien et l'ambassade des Etats-Unis. Déjà, lors de sa dernière visite, le 15 janvier, elle avait salué les progrès réalisés, selon elle, dans le domaine de la réconciliation politique. Les Etats-Unis ont fait de la réconciliation entre les différentes factions irakiennes une condition impérative de la stabilisation en matière de sécurité, susceptible de justifier une réduction de leur contingent prévue avant juillet. Interrogée sur la menace de Moqtada Sadr, elle a estimé qu'il était difficile de comprendre «ses motivations et ses intentions». Mme Rice a effectué cette étape surprise dans la capitale irakienne sur le chemin du Koweït, où elle doit participer à une conférence sur la stabilité en Irak, qui réunit les pays voisins et les grandes puissances. Cette conférence entre dans le cadre des initiatives internationales propres à soutenir M. Maliki, un chiite, confronté récemment à un regain de violences qui a fait des centaines de tués en quelques semaines. Outre les voisins arabes de l'Irak, la conférence de Koweït doit rassembler la Turquie, l'Iran, les membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne) et d'autres pays industrialisés membres du G8. Il s'agit de la troisième conférence du genre après celles de Charm el-Cheikh (Egypte) en mai, et d'Istanbul, en Turquie, en novembre 2007.