En dépit des grands efforts consacrés par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, les rendements liés à l'apiculture demeurent loin des aspirations et des attentes de la tutelle. En dépit des grands efforts consacrés par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, les rendements liés à l'apiculture demeurent loin des aspirations et des attentes de la tutelle. «Si le prix du miel connaît une flambée, c'est parce que l'apiculture n'arrive toujours pas à trouver la place qui lui revient dans le domaine de l'agriculture en Algérie, et ce, en dépit des potentialités naturelles et humaines dont dispose le secteur», soutient Omar, un jeune investisseur versé depuis cinq ans dans l'élevage des abeilles, en poursuivant sur sa lancée que l'élevage de l'abeille n'exige pourtant ni de gros efforts d'investissement non plus un grand savoir en la matière. En dépit des grands efforts consacrés par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, les rendements de l'apiculture demeurent loin des aspirations et des attentes de la tutelle, à en croire le chargé de l'information et de la communication du secteur, M. Djamel Barchiche. En vue de promouvoir et développer la filière apicole, l'Etat a mis sur pied, notera M. Djamel Barchiche, des dispositifs et des mécanismes d'assistance et d'aide aux investisseurs. Ces dispositifs d'assistance entrent essentiellement dans le cadre du Fonds national de régulation et de développement agricole, mis en place par la tutelle pour promouvoir l'apiculture. A ce propos, le chargé de l'information et de la communication affirmera que ces fonds de soutien à l'apiculture en Algérie s'articulent sur de nombreuses actions. Celles-ci consistent en l'acquisition de modules de dix ruches pleines, soutenue à hauteur de 140.000 DA pour l'achat de l'équipement (extracteur, désoperculateur…) dont l'aide est comprise entre 2 .000 et 20.000 dinars. Cet intérêt manifesté par la tutelle s'explique, notamment, par la place de l'élvage d'abeilles dans l'économie. «L'apiculture représente une économie d'appoint. C'est une activité intégrée à l'arboriculture dont elle dope le rendement en le faisant progresser de 20 à 30%. La symbiose est parfaite dans cette relation à bénéfices partagés », tiendra à préciser M. Djamel Barchiche. Il retiendra par ailleurs que les faibles rendements obtenus ces dernières années sont largement imputables à la forme primitive du mode de conduite en usage dans pratiquement toutes nos contrées. De l'avis de M. Omar Lounas, éleveur d'abeilles à Attouche, dans la wilaya de Tizi ouzou, pratiquant à la fois l'élevage de reines, le contrôle de l'essaimage et les nourrissage pour favoriser la croissance des colonies, et ce, depuis 6 ans, la production de miel en Algérie a enregistré un recul durant ces dernières années. Néanmoins, il a soutenu que le rendement de ruches, durant l'année en cours, a enregistré une nette amélioration en matière de production du miel et des essaims. Il soulignera, à ce propos, qu'il a récolté une moyenne de 18 kg de miel dans chaque ruche, tandis que l'année précédente, sa moyenne de production n'a pas atteint les 10 kg. Ajoutant, sur sa lancée, que même la reproduction artificielle « essaimage » a connu un résultat positif. Le chef de service de la subdivision agricole de la wilaya de Tizi ouzou, M.Réddaoui Mohammed, tout en déplorant amèrement que la filière soit victime de la marginalisation, met à l'index le bouleversement du climat, la pollution, les feux de forêt, le manque d'entretien et l'usage intempestif des insecticides qui, selon lui, constituent des menaces certaines sur l'apiculture. En outre, le responsable soulignera, également, la nécessité de lutter efficacement contre les maladies comme la mineuse qui affectent les agrumes. K. L. C. «Si le prix du miel connaît une flambée, c'est parce que l'apiculture n'arrive toujours pas à trouver la place qui lui revient dans le domaine de l'agriculture en Algérie, et ce, en dépit des potentialités naturelles et humaines dont dispose le secteur», soutient Omar, un jeune investisseur versé depuis cinq ans dans l'élevage des abeilles, en poursuivant sur sa lancée que l'élevage de l'abeille n'exige pourtant ni de gros efforts d'investissement non plus un grand savoir en la matière. En dépit des grands efforts consacrés par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, les rendements de l'apiculture demeurent loin des aspirations et des attentes de la tutelle, à en croire le chargé de l'information et de la communication du secteur, M. Djamel Barchiche. En vue de promouvoir et développer la filière apicole, l'Etat a mis sur pied, notera M. Djamel Barchiche, des dispositifs et des mécanismes d'assistance et d'aide aux investisseurs. Ces dispositifs d'assistance entrent essentiellement dans le cadre du Fonds national de régulation et de développement agricole, mis en place par la tutelle pour promouvoir l'apiculture. A ce propos, le chargé de l'information et de la communication affirmera que ces fonds de soutien à l'apiculture en Algérie s'articulent sur de nombreuses actions. Celles-ci consistent en l'acquisition de modules de dix ruches pleines, soutenue à hauteur de 140.000 DA pour l'achat de l'équipement (extracteur, désoperculateur…) dont l'aide est comprise entre 2 .000 et 20.000 dinars. Cet intérêt manifesté par la tutelle s'explique, notamment, par la place de l'élvage d'abeilles dans l'économie. «L'apiculture représente une économie d'appoint. C'est une activité intégrée à l'arboriculture dont elle dope le rendement en le faisant progresser de 20 à 30%. La symbiose est parfaite dans cette relation à bénéfices partagés », tiendra à préciser M. Djamel Barchiche. Il retiendra par ailleurs que les faibles rendements obtenus ces dernières années sont largement imputables à la forme primitive du mode de conduite en usage dans pratiquement toutes nos contrées. De l'avis de M. Omar Lounas, éleveur d'abeilles à Attouche, dans la wilaya de Tizi ouzou, pratiquant à la fois l'élevage de reines, le contrôle de l'essaimage et les nourrissage pour favoriser la croissance des colonies, et ce, depuis 6 ans, la production de miel en Algérie a enregistré un recul durant ces dernières années. Néanmoins, il a soutenu que le rendement de ruches, durant l'année en cours, a enregistré une nette amélioration en matière de production du miel et des essaims. Il soulignera, à ce propos, qu'il a récolté une moyenne de 18 kg de miel dans chaque ruche, tandis que l'année précédente, sa moyenne de production n'a pas atteint les 10 kg. Ajoutant, sur sa lancée, que même la reproduction artificielle « essaimage » a connu un résultat positif. Le chef de service de la subdivision agricole de la wilaya de Tizi ouzou, M.Réddaoui Mohammed, tout en déplorant amèrement que la filière soit victime de la marginalisation, met à l'index le bouleversement du climat, la pollution, les feux de forêt, le manque d'entretien et l'usage intempestif des insecticides qui, selon lui, constituent des menaces certaines sur l'apiculture. En outre, le responsable soulignera, également, la nécessité de lutter efficacement contre les maladies comme la mineuse qui affectent les agrumes. K. L. C.