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Divisions autour d'une candidature unique
OPPOSITION ET PRESIDENTIELLE 2019
Publié dans Le Soir d'Algérie le 13 - 03 - 2018

Pour affronter efficacement l'échéance de 2019, un projet est en marche : dégager un candidat unique issu de l'opposition ou de la société civile. Est-il pour autant réalisable ?
Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Le défi est lourd, à la hauteur de l'ambition elle-même puisque son aboutissement signifierait alors l'entrée du pays dans une nouvelle ère politique révolutionnant tous les schémas auxquels sont habitués les Algériens depuis l'indépendance. Son objectif n'est, en effet, pas des moindres : barrer la route à un cinquième mandat présidentiel de Bouteflika. Pour cette raison, les auteurs du projet du candidat unique tiennent en particulier à insister sur le fait que le nom retenu ne sera pas forcément issu des formations politiques de l'opposition et peut être dégagé du panel de personnalités composant la société civile. Mais qu'en est-il donc de ce projet ? Quelle véracité donner à toute cette somme de rumeurs circulant au sujet des discussions en cours, les progrès enregistrés dans une initiative où des noms ont déjà commencé à émerger ? Et surtout, quelles sont les chances de faire aboutir le processus, sachant que l'expérience du Mazafran avait, elle, volé en éclats après la défection du RCD et de Hamas ?
Les divergences, parfois très profondes, caractérisant les partis d'opposition pourront-elles surtout être dépassées cette fois pour laisser place à l'intérêt national auquel chacun appelle de son côté ? De ce point de vue, des camps précis semblent s'être d'ores et déjà formés.
Les partis de la mouvance islamiste auxquels nous nous sommes adressés qualifient l'initiative d'illusion dans la conjoncture actuelle. «La vérité tout le monde la connaît, déclare à ce propos le porte-parole d'Ennahda. Il n'y a pas de moyens de dégager un candidat unique pour la simple raison que les conditions objectives ne sont pas réunies. Les partis engagés ou ceux qui veulent l'être, dans ce projet, ont, d'une manière ou d'une autre, cautionné les processus électoraux passés en y prenant part. Nous avons demandé la mise en place d'une Haute commission de surveillance des élections, mais l'idée n'a pas été soutenue. Aujourd'hui, ces mêmes partis sont tous parvenus à la conclusion que le système électoral en question était défaillant, conçu pour écarter et non pas pour permettre de vaincre. Le candidat unique sera donc élu dans les mêmes conditions, fera-t-il alors à son tour de la figuration ?»
Le même point de vue est développé par le Mouvement de la société pour la paix (MSP). Abderrezak Mokri livre un avis qui a le mérite de la clarté : «Nous n'avons pas pris part à ce débat, dit-il, car nous nous trouvons toujours dans les conditions ayant prévalu durant les dernières élections. Nous préférons œuvrer pour mettre en place les conditions nécessaires pour un consensus entre tous les Algériens. Le pays va connaître des moments difficiles après 2019. La crise économique sera à ce moment ressentie de manière très sévère et donnera lieu à une situation délicate même avec une bonne gouvernance. Nous assisterons à des frictions sociales importantes, nous avons vraiment besoin de ce consensus. A présent, s'il s'agit de compétition démocratique, c'est autre chose».
Soufiane Djillali a, lui, officiellement appelé à la désignation d'un candidat unique. Un «challenge difficile, avoue-t-il, qui nécessite de transcender les problèmes de leadership, historiques de l'opposition pour parvenir à des résultats». «Il faut, poursuit-il, un sursaut et des sacrifices. Nous avons fait cette proposition car c'est une nécessité. L'opinion réclame également le changement, mais elle ne veut pas d'évacuation du système pour se retrouver dans le vide. Il faut, donc, lever cette hypothèque et mettre en confiance, dépasser nos propres divisions (...). Ce candidat unique sera issu d'un parti ou de la société civile et sera chargé d'appliquer un programme de transition, un processus constituant (nous n'avons pas les outils nécessaires pour une Assemblée constituante tout de suite) le tout sur la base d'une nouvelle Constitution».
Selon le président de Jil Djadid, les discussions informelles autour de ce projet sont en cours et en bonne voie. Samedi, et lors d'une conférence organisée pour célébrer l'anniversaire du parti, le sujet a été soulevé par de nombreux invités.
La candidature unique était en fait au cœur même de tous les débats auxquels ont assisté des personnalités telles que Ahmed Benbitour, Abdelaziz Rahabi et Me Bouchachi. On se souvient que le nom de ce dernier avait circulé durant un certain temps.
Donné comme candidat potentiel issu d'un large consensus, l'avocat a démenti récemment ces informations. Il faut savoir que Soufiane Djilali a écarté lui aussi sa candidature, «il faut donner l'exemple» nous dit-il, avant d'affirmer que des signaux positifs ont été enregistrés de la part de personnalités et partis sans pour autant les citer. Une certitude, le RCD n'est pas de la partie. Dans un entretien accordé hier au journal en ligne TSA, Mohcine Bellabès a affirmé que son parti «n'est pas à la recherche d'un candidat unique mais d'une élection ouverte organisée par une instance indépendante». Au Parti des travailleurs, on pense «que la question ne réside pas dans la personne qui doit occuper le poste de président de la République».
Selon Taâzibt, «le meilleur des présidents ne fera rien si nous sommes toujours en face d'institutions obsolètes et de pratiques n'ayant rien à voir avec la politique, nous refusons aussi qu'en 2019, notre pays fasse un saut dans l'inconnu. Il faut un renouveau politique et institutionnel avant cette élection et c'est au peuple de choisir leur nature pour pouvoir les mettre en place sur la base d'une Assemblée constituante élue. C'est l'objet de notre campagne actuelle et elle reçoit un écho formidable».
A. C.


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