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Alerte au moustique tigre
IL EST BIEN ETABLI DANS AU MOINS 4 WILAYAS DU LITTORAL
Publié dans Le Soir d'Algérie le 24 - 07 - 2018

Le moustique tigre constitue une réelle menace notamment dans les villes du littoral. A Alger et Jijel, le moustique est déjà bien établi. Les citoyens de plusieurs communes se plaignent des piqûres. Pour le moment, aucun cas de dengue, de chikungunya ou de zika n'est enregistré. Une surveillance accrue des ports et aéroports est préconisée.
Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Depuis le début de l'été, les wilayas d'Oran, d'Alger, de Annaba et de Jijel enregistrent une présence de moustique tigre dont les piqûres sont particulièrement allergisante avec des symptômes souvent impressionnants. Au-delà de ces symptômes, le moustique tigre est vecteur notamment de dengue, de chikungunya ou de zika.
Pour le moment, l'Algérie n'enregistre aucun cas mais n'est pas à l'abri, d'où une surveillance accrue de l'évolution du moustique. Dr Kamel Eddine Benallal, spécialiste en entomologie de l'Institut Pasteur, explique qu'en Algérie, les premiers cas ont été signalés en 2011 à Tizi-Ouzou, puis en 2015 à Aïn Turck.
En 2016, la présence du moustique a été signalée dans le centre de la ville d'Oran et dans plusieurs communes de Birkhadem, Aïn-Naâdja, Kouba, Saouala et Kheraïcia. Depuis le début de l'été, l'Institut Pasteur d'Alger reçoit des plaintes. Ses équipes se déplacent pour évaluer la situation avant que des équipes de l'entreprise Hupe ex-Hurbal n'interviennent pour la démoustication.
Des pièges pondoirs sont posés pour calculer la densité du moustique en plus des pièges sentinelles permettant de capturer les adultes.
Le Dr Benallal affirme que le contrôle de la densité du moustique tigre est faisable à condition que le citoyen participe activement par l'élimination des points d'eau et des déchets pour ne pas donner la chance au moustique de se reproduire. N'étant pas à l'abri du virus de la dengue, de zika ou du chikungunya, l'Algérie met en place un système de surveillance au niveau des ports et des aéroports puisque le moustique peut se déplacer facilement grâce à la mobilité des voyageurs ou dans les échanges commerciaux notamment le commerce des pneus usagés ou des plantes.
Le dispositif sanitaire aux frontières sera réactivé pour éviter la propagation des maladies comme le chikungunya. La prévention se fera également grâce à un dispositif mis en place pour surveiller l'évolution des moustiques via un système GPS.
Les spécialistes intervenant hier au niveau de l'Institut national de santé publique (INSP) ont insisté sur la nécessité de former les techniciens des établissements publics de santé de proximité ou des bureaux d'hygiène mais ils estiment que l'implication du citoyen est primordiale pour l'hygiène du milieu sans laquelle la lutte antivectorielle s'avère vaine. C'est une lutte «de propreté» qui doit être menée, disent-ils, et non pas seulement chimique.
Cette dernière s'avère être une arme à double tranchant puisque le moustique peut rapidement développer une résistance. Ils recommandent d'ailleurs une lutte biologique, certes plus coûteuse mais qui peut s'avérer plus efficace.
N. I.


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