Le P-dg de Sonelgaz apporte des précisions au sujet de la tarification. Il affirme qu'en tant que responsable d'une entreprise économique, il avait fait des propositions allant dans le sens de la hausse. Pour Mohamed Arkab, la décision finale ne lui appartient nullement. Elle est du ressort du gouvernement. Nawal Imès - Alger (Le Soir) - Si ses prérogatives ne lui permettent pas de prendre la décision de revoir à la hausse les prix de l'électricité et du gaz, le P-dg de Sonelgaz a proposé aux pouvoirs publics une révision de l'actuelle tarification. Mohamed Arkab explique que c'est en tant que responsable d'une entreprise économique qu'il formule ce vœu expliquant qu'il était de son devoir de préserver les équilibres financiers de son entreprise. Il appartiendra au gouvernement de trancher en prenant en compte différents paramètres. «Je dois faire en sorte que les ressources soient bien utilisés et que l'entreprise ne soit pas un fardeau pour l'Etat», dit-il d'où, ajoute-t-il, la nécessité d'accroître les revenus pour réussir à mener à bien tous les projets de l'entreprise. La tarification, affirme le P-dg de Sonelgaz, n'est qu'une proposition parmi une cinquantaine formulées pour assurer la stabilité de l'entreprise qui mise également sur la rationalisation des dépenses, une réorganisation mais également sur le recouvrement de ses créances. Sonelgaz, dit-il, est en voie de récupérer les 60 milliards de dinars d'impayés. Au moins 30% de ce montant ont déjà été recouvrés en attendant le reste. Auparavant, ces créances étaient de l'ordre de 89 milliards de dinars. Le premier responsable de Sonelgaz s'exprimait en marge d'une rencontre dédiée à la sécurité interne au sein de Sonelgaz. Une rencontre qui a regroupé les cadres du centre du pays et qui a permis au P-dg d'affirmer qu'en matière de sécurité, son entreprise s'était toujours conformée aux textes régissant la sécurité interne. Il s'agit aujourd'hui de trouver le meilleur moyen de respecter les normes en la matière sans perdre de vue la nécessité de rationaliser les dépenses afin de ne pas mettre l'entreprise en difficulté. Les participants à cette rencontre ont pu prendre connaissance des différentes étapes franchies en la matière. Jusqu'en 1995, la sécurisation des biens était du domaine exclusif de l'Etat. La notion de sûreté interne a été consacrée par l'ordonnance n° 95-24 qui a introduit un nouveau concept, impliquant les gestionnaires des entreprises dans les missions de sécurité. S'en sont suivies plusieurs circulaires et directives. En 1996, Sonelgaz confiait ces missions à une filiale. En 2004, un premier noyau a été mis en place au sein du holding avant une réorganisation en 2014. N. I.