Depuis le démarrage de la campagne agricole 2018/2019, les agriculteurs de la région font montre d'un dynamisme enthousiaste. Sans doute encouragés par les conditions météorologiques très propices. En effet, à la faveur des dernières pluies de ce mois de janvier, nos agriculteurs seront très nombreux à saisir la circonstance pour augmenter considérablement la plantation de petits pois que la plupart cultivent sans irrigation. Ceci ne sera possible que si les pluies se maintiennent à un niveau non négligeable. Ce légume a l'avantage d'entrer sur le marché dès le premier mois de l'hiver, et continuera sur une bonne partie du printemps. Cette légumineuse est très estimée des consommateurs qui en font une cuisine de plats très variés. Comme la plupart des végétaux de cette famille, elle contient également un pourcentage non négligeable de protéines végétales, ce qui lui confère des aptitudes nutritionnelles indiscutables. Ce n'est point sans raison que durant les années de profusion, les ménagères en conservent de grandes quantités, et ceci, par le biais de la congélation à préparer d'ores et déjà avant le mois sacré du ramadhan. Déjà disponibles sur les étals depuis plus d'un mois, les premiers petits pois proviennent de champs que les fellahs auront cultivés par l'apport d'une irrigation supplémentaire. Mais contrairement aux années précédentes où la pluviométrie fut mesurée, les dernières précipitations hivernales auront grandement contribué à l'entretien en bon état des cultures de ce légume. Ce qui explique des rendements inattendus et des revenus intéressants pour les producteurs quand on sait que le rendement moyen attendu est de 25 quintaux à l'hectare. A travers la campagne, le citoyen constate à perte de vue des alignements de rangées de ce produit. Le stade des cultures est actuellement entre l'épiaison et la floraison. En perspective, une bonne et abondante récolte est attendue tant par les cultivateurs que par les consommateurs, qui seront ravis de pouvoir congeler, à des prix que chacun espère abordables. Dans la wilaya de Mostaganem, on table sur une récolte de 2,5 millions de quintaux et peut-être plus que nos agriculteurs atteignent le record de 30 quintaux à l'hectare. L'optimisme est de mise, l'excellente pluviométrie conjuguée au travail de la terre va permettre d'atteindre un rendement record. A. Bensadok
