En matière de protection du pays en cas d'attaque aérienne ennemie, nombreux sont les citoyens qui ne se retrouvent plus entre la traditionnelle DCA (Défense contre avion) et la défense aérienne du territoire (DEA) qui fait partie des Forces aériennes du territoire (FAT). Pour justement mieux éclairer les citoyens et participer à l'entretien de ce lien entre l'Armée et la Nation, le Commandement des Forces aériennes du territoire (CFAT) organise du 4 au 6 février des journées d'information à la maison de la culture Rachid-Mimouni de la ville de Boumerdès. C'est le général Charibet Derouiche Mustapha, commandant régional de la défense aérienne au niveau de la première région militaire (1er RM), accompagné du wali de Boumerdès Mohamed Salamani, du P/APW Azedine Gana et des responsables civils et militaires de la wilaya qui a procédé à l'inauguration de cette exposition. «Notre présence ici à travers ces journées d'information et notre communication de proximité visent à consolider les liens entre les citoyens et citoyennes de ce pays et leur Armée. J'invite donc les citoyennes et les citoyens de la wilaya de Boumerdès à visiter nombreux cette exposition», dira, dans son intervention, le général. A l'issue de la cérémonie d'ouverture de cette activité, le colonel Amar Serhane, chef de service communication du Commandement des forces de défense aérienne du territoire (CFDAT), a fait une courte déclaration à la presse pour dire «cette activité d'information vise à consolider les liens entre l'institution militaire et les citoyennes et citoyens de cette nation. Nous sommes ici pour expliquer aux citoyennes et aux citoyens de la région de Boumerdès les missions et le rôle de la défense aérienne du territoire dans l'organisation de la défense nationale.» Cette exposition tourne autour de quatres thèmes principaux que sont le commandement de la défense aérienne, la recherche et le développement de la défense aérienne, la recherche et le secours des avions en détresse et le sauvetage des passagers et le volet formation. Justement, les jeunes intéressés par ce dernier thème pourraient questionner les représentants de l'Ecole supérieure de la défense du territoire située à Reghaia ou ceux de l'Ecole des cadres de la défense aérienne. Les jeunes officiers qui tiennent les stands sont tous universitaires. On est donc sûr, si on pose des questions, d'avoir une réponse claire et rationnelle. Nous avons, néanmoins, remarqué la présence d'une femme parmi les exposants. Elle a le grade de commandant et elle est titulaire, nous a soufflé un capitaine, d'un doctorat spécialisé. La féminisation tarde-t-elle à entrer en nombre dans la défense aérienne ? Cette remarque a fait sourire le colonel Serhane. «Nous avons de nombreuses femmes qui activent chez nous, dans divers services et à divers grades de la hiérarchie.» Abachi L.
