Le RC Relizane, qui a fait de l'accession en Ligue 1 son objectif primordial cette saison, risque de payer cher les frais de sa fragilité à l'extérieur où il n'a obtenu que 5 points. Une seule victoire, un nul et neuf défaites, tel est le bilan du Rapid en dehors de son stade fétiche Tahar-Zougari, un bilan qui ne plaide pas naturellement en sa faveur dans la rude bataille autour des trois tickets donnant accès à la cour des grands. La fragilité du RCR en déplacement s'est encore une fois vérifiée samedi passé lorsque l'équipe a concédé une énième défaite à l'extérieur, cette fois-ci sur le terrain de l'ASM Oran (2-0), un adversaire mal classé qui lutte pour son maintien. Cette nouvelle contre-performance n'a toujours pas été digérée par le président du club, Mohamed Hamri, qui, dans une déclaration à l'APS, en a fait endosser la responsabilité aux joueurs et au staff technique. «Malgré la situation difficile que traverse le club sur le plan financier, je n'ai pas lésiné personnellement sur les moyens pour mettre l'équipe dans de meilleures dispositions afin de revenir d'Oran avec les trois points de la victoire qui allaient nous permettre de conforter nos chances dans la course à l'accession, mais les joueurs et le staff technique n'ont pas été à la hauteur», a-t-il regretté. Malgré cela, le premier responsable du RCR, ne désespère toujours pas d'atteindre son objectif, estimant que le retard accusé par rapport aux deux co-dauphins, l'ASO Chlef et l'US Biskra, est surmontable avant six journées de la fin du championnat, le leader, NC Magra ayant fait un pas géant vers la montée. Néanmoins, pour Mohamed Hamri, il y a lieu à présent que toutes les forces vivantes de la ville de Relizane se mobilisent pour atteindre cet objectif. Il a notamment fait appel aux industriels de la ville pour apporter leur soutien à l'équipe, et ce, en mettant la main à la poche.