A l'occasion du mois de Ramadhan, un plan de sécurité a été adopté aussi bien par la gendarmerie que par la police aux fins de donner au citoyen un sentiment de sérénité et qu'il se sente protégé durant les trente jours de carême, et ce, en combattant perpétuellement, nous fait-on savoir dans des communiqués, la criminalité dans tous ses aspects, les fléaux de société ainsi que le crime organisé. Pour ce faire, tous les moyens utiles et nécessaires ont été déployés, nous dit-on, à travers tout le territoire de la wilaya de Blida. Tout comme les services de sécurité de ces deux corps veilleront à faire respecter les prix des denrées alimentaires et protéger le citoyen contre les produits contrefaits ou présentant un danger pour sa santé. Des patrouilles mobiles et pédestres seront entreprises aussi bien sur les routes que dans les villes, ainsi que des barrages fixes seront dressés de jour comme de nuit, notamment dans les endroits qui connaissent une grande affluence comme les mosquées et autres centres commerciaux. Sur un autre plan, les deux corps de sécurité mettent à la disposition des citoyens les numéros Verts que sont le 1055 et le 1548 afin de demander les secours ou autres besoins les concernant. Pour les services de la police, des contrôles permanents seront effectués pour lutter contre les gardiens de parkings illégaux. M. B.
Sit-in des non-bénéficiaires des 660 logements devant l'APC de Bouarfa Les exclus de la liste des bénéficiaires des 660 logements sociaux-locatifs distribués jeudi dernier à Bouarfa, commune située à 3 kilomètres au sud-ouest de Blida, ont observé hier un sit-in devant le siège de l'APC de Bouarfa pour demander l'annulation pure et simple de cette liste car, disent-ils, la commission chargée d'établir la liste des bénéficiaires avait exclu des citoyens qui ouvrent droit au logement. Dans un climat où l'énervement a pris le dessus, les protestataires ont fait savoir qu'ils ne se tairont pas sur cette distribution et qu'ils continueront à manifester jusqu'à ce que leurs revendications soient prises en charge. Ils argumentent leur contestation par le fait que certains bénéficiaires possèdent des salaires qui dépassent de loin les 24 000 dinars tel que l'exige la loi. Ils ajouteront que d'autres sont loin d'être dans le besoin d'un logement social. Voulant entendre le deuxième son de cloche du président de l'APC de Blida, celui-ci était injoignable au téléphone. Enfin, les contestataires disent qu'ils continueront à dénoncer cette liste considérée de «scandaleuse», et ce, jusqu'à ce qu'elle soit révisée. M. B.