Rien ne va plus au sein de l'APC de la commune de Dahra, située dans la daïra de Taougrit au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef. Selon des sources locales, depuis l'installation de l'Assemblée au lendemain des élections locales du 23 décembre 2017, des divergences sont nées entre les élus et le président de l' Assemblée à peine installé, a été démis de son mandat. Son successeur, à son tour, a été déçu de ses responsabilités sans tarder, et toutes les tentatives pour créer une entente ont échoué, ce qui, bien entendu, n'a pas été du goût des administrés qui pour manifester leur désapprobation, ont eu à fermer le siège de l'APC, mais sans résultat pour autant. Cette situation n'a pas été sans affecter négativement le développement local de la commune et léser les citoyens qui pâtissent sévèrement de cette mésentente, notamment en matière de logements ruraux et de bien d'autres bénéfices attendus de la population. Toutes les démarches ayant été épuisées, l'administration centrale dans le but de débloquer et mettre fin aux conflits internes et autres dissensions, a pris la décision de geler les activités de l'Assemblée et de confier la gestion des affaires au secrétaire général. Les citoyens désabusés, qui ne cessent de subir les effets de cette mésentente qui de leur avis a trop duré, se rassemblent quotidiennement devant le siège de l'APC en appellent au chef de l'exécutif de la wilaya pour qu'il intervienne et prenne des mesures radicales pour venir à bout de cette malheureuse situation conflictuelle. Les citoyens profondément déçus par le comportement de leurs élus promettent d'entreprendre d'autres démarches plus efficaces pour venir à bout de leurs déboires, car déclarent-ils «les élus dont le devoir est de représenter dignement les habitants et qui sont censés défendre leurs intérêts n'ont absolument pas le droit de prendre en otage toute une population ». K. O.